I-Les faits
Le jeudi 22 octobre, un groupe de jeunes gens se réclamant de l`Union nationale estudiantine et scolaire (UNESCI) a saccagé les locaux du groupe de presse " Le Réveil ", blessant sept journalistes et faisant de nombreux dégâts matériels.
Conduits par le secrétaire général du mouvement M. Anagaman Olivier, ces vandales bien organisés avaient pris soin de boucler toutes les issues au journal avant de s`attaquer avec une rare violence aux travailleurs.
Après leur forfait, reçus par des responsables du groupe, les militants de l`UNESCI ont justifié cette descente punitive par le fait qu`ils étaient venus "déposer un droit de réponse", suite à un article paru à la page 12 de " Le Nouveau Réveil " du jeudi 22 octobre 2009.
Alertées, les Forces de l`ordre sont arrivées, promptement, sur les lieux. Elles y ont trouvé les agresseurs toujours menaçants. Ceux-ci n`ont pas été interpellés par les Forces de l`ordre pour être présentés devant les juridictions compétentes pour répondre de leurs actes.
Le bureau du GEPCI qui s`est rendu sur les lieux pour apporter son réconfort aux victimes a pu constater l`ampleur des dégâts.
Le 20 octobre 2009, le CNP a condamné Le Nouveau Réveil au paiement d`une amende de cinq millions de francs CFA pour " injure " au Premier ministre. " En raison du caractère intolérable de la faute commise et des risques réels qu`elle fait peser sur le processus de sortie de crise, par l`exacerbation de sentiments conflictuels des mouvements politiques soutenant le Premier ministre ", écrit le CNP dans son communiqué sanction.
Ces actes de vandalismes sont intervenus deux jours seulement après la décision du CNP.
II- Notre analyse
Le groupement des patrons de presse de Côte d`Ivoire (GEPCI) est fondé à croire que ces deux faits sont intimement liés. En effet, l`attaque du siège du groupe " Le Réveil " par les militants de l`UNESCI semble avoir un rapport étroit avec la condamnation subjective plutôt politique du CNP, qui semble servir des intérêts purement politiques. Par cette descente punitive, l`UNESCI qui pourrait être un mouvement proche du Premier ministre serait venu, en effet, justifier la décision politique du CNP qui s`inquiétait " de l`exacerbation de sentiments conflictuels des mouvements politiques soutenant le Premier ministre "
Car, rien d`autre ne saurait justifier le saccage du "Nouveau Réveil", si ce n`est pour répondre à des besoins politiques. Le GEPCI estime donc que le dépôt de droit de réponse est un fallacieux prétexte.
III-NOTRE POSITION
lLe GEPCI condamne fermement la récente décision du CNP qui, manifestement, a quitté le champ de la déontologie pour celui de la politique.
lLe GEPCI s`inquiète des décisions du CNP qui sont une menace sérieuse pour la liberté de la presse en Côte d`Ivoire.
lC`est pourquoi, le GEPCI exige la rétractation, sans condition, du CNP condamnant injustement le groupe " Le Réveil " à une amende de 5 millions FCFA.
lLe GEPCI condamne les actes de vandalisme de l`UNESCI.
lLe GEPCI demande que les auteurs clairement identifiés soient poursuivis, jugés et condamnés.
lLe GEPCI demande à toute la presse nationale et internationale à fermer ses colonnes, ses antennes aux militants de l`UNESCI.
lLe GEPCI condamne l`inertie des Forces de l`ordre qui n`ont pas procédé à des interpellations, ne serait-ce que, pour rassurer les victimes.
lLe GEPCI ne saurait tolérer plus longtemps la volonté manifeste de bâillonnement de la presse ivoirienne dans laquelle s`est engagé le CNP.
lLe GEPCI prend à témoin la communauté nationale et internationale devant les abus de pouvoir flagrants du CNP dont les actes visent à fermer les entreprises et à mettre les travailleurs au chômage qu`à les accompagner.
Pour le Bureau exécutif du GEPCI
Le jeudi 22 octobre, un groupe de jeunes gens se réclamant de l`Union nationale estudiantine et scolaire (UNESCI) a saccagé les locaux du groupe de presse " Le Réveil ", blessant sept journalistes et faisant de nombreux dégâts matériels.
Conduits par le secrétaire général du mouvement M. Anagaman Olivier, ces vandales bien organisés avaient pris soin de boucler toutes les issues au journal avant de s`attaquer avec une rare violence aux travailleurs.
Après leur forfait, reçus par des responsables du groupe, les militants de l`UNESCI ont justifié cette descente punitive par le fait qu`ils étaient venus "déposer un droit de réponse", suite à un article paru à la page 12 de " Le Nouveau Réveil " du jeudi 22 octobre 2009.
Alertées, les Forces de l`ordre sont arrivées, promptement, sur les lieux. Elles y ont trouvé les agresseurs toujours menaçants. Ceux-ci n`ont pas été interpellés par les Forces de l`ordre pour être présentés devant les juridictions compétentes pour répondre de leurs actes.
Le bureau du GEPCI qui s`est rendu sur les lieux pour apporter son réconfort aux victimes a pu constater l`ampleur des dégâts.
Le 20 octobre 2009, le CNP a condamné Le Nouveau Réveil au paiement d`une amende de cinq millions de francs CFA pour " injure " au Premier ministre. " En raison du caractère intolérable de la faute commise et des risques réels qu`elle fait peser sur le processus de sortie de crise, par l`exacerbation de sentiments conflictuels des mouvements politiques soutenant le Premier ministre ", écrit le CNP dans son communiqué sanction.
Ces actes de vandalismes sont intervenus deux jours seulement après la décision du CNP.
II- Notre analyse
Le groupement des patrons de presse de Côte d`Ivoire (GEPCI) est fondé à croire que ces deux faits sont intimement liés. En effet, l`attaque du siège du groupe " Le Réveil " par les militants de l`UNESCI semble avoir un rapport étroit avec la condamnation subjective plutôt politique du CNP, qui semble servir des intérêts purement politiques. Par cette descente punitive, l`UNESCI qui pourrait être un mouvement proche du Premier ministre serait venu, en effet, justifier la décision politique du CNP qui s`inquiétait " de l`exacerbation de sentiments conflictuels des mouvements politiques soutenant le Premier ministre "
Car, rien d`autre ne saurait justifier le saccage du "Nouveau Réveil", si ce n`est pour répondre à des besoins politiques. Le GEPCI estime donc que le dépôt de droit de réponse est un fallacieux prétexte.
III-NOTRE POSITION
lLe GEPCI condamne fermement la récente décision du CNP qui, manifestement, a quitté le champ de la déontologie pour celui de la politique.
lLe GEPCI s`inquiète des décisions du CNP qui sont une menace sérieuse pour la liberté de la presse en Côte d`Ivoire.
lC`est pourquoi, le GEPCI exige la rétractation, sans condition, du CNP condamnant injustement le groupe " Le Réveil " à une amende de 5 millions FCFA.
lLe GEPCI condamne les actes de vandalisme de l`UNESCI.
lLe GEPCI demande que les auteurs clairement identifiés soient poursuivis, jugés et condamnés.
lLe GEPCI demande à toute la presse nationale et internationale à fermer ses colonnes, ses antennes aux militants de l`UNESCI.
lLe GEPCI condamne l`inertie des Forces de l`ordre qui n`ont pas procédé à des interpellations, ne serait-ce que, pour rassurer les victimes.
lLe GEPCI ne saurait tolérer plus longtemps la volonté manifeste de bâillonnement de la presse ivoirienne dans laquelle s`est engagé le CNP.
lLe GEPCI prend à témoin la communauté nationale et internationale devant les abus de pouvoir flagrants du CNP dont les actes visent à fermer les entreprises et à mettre les travailleurs au chômage qu`à les accompagner.
Pour le Bureau exécutif du GEPCI