Après deux jours d'intenses cogitations, les experts syndicalistes de six pays africains, tels que la Côte d'Ivoire, le Ghana et le Nigeria, sont retournés chez eux. Ainsi, ces experts à l'occasion de cette treizième session du genre, ont planché à l'Hôtel Ibis Plateau, sur le thème: "La convergence des crises alimentaires, financières, économiques et environnementale au niveau mondial". Dans leur rapport de synthèse, les participants ont relevé que les pays africains sont les plus vulnérables, dans les crises qui secouent le monde. Au nom des séminaristes, M. Kingslay Ofei Nkansah du Ghana a souligné que le milliard de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté, est le fait des grandes puissances. Il a accusé les multinationales de concentrer la majorité de la richesse de la planète entre leurs mains. Pour le représentant du Bénin, il faut que les multinationales mettent balle à terre, afin d'engager de véritables négociations avec les Africains. Sur le plan climatique, cette rencontre, qui a été possible grâce à la Fondation Ebert Friedrich, n'a pas passé sous silence le changement climatique et le réchauffement de la planète. Les pays du nord étant selon eux, à la base de la pollution de l'atmosphère. Sur la base du principe pollueur-payeur, ils ont réclamé un dédommagement. "Les Africains doivent respecter le protocole de Kyoto et les pays riches, réduire leur émission de gaz à effet de serre" indique le rapport de synthèse. Dans le cadre de l'Accord de partenariat économique (Ape), les syndicalistes ont, par ailleurs, déploré la pression subie par les Africains, pour que ces derniers renoncent aux Instruments économiques, pourtant utilisés par les riches. Terminant, ils ont réclamé la prise en compte dans la formulation d'un agenda de politique d'intervention et de définition de politique de stratégie industrielle et commerciale.
B.M.
bamaf2000@yahoo.fr
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