Les agents du ministère des Transports ont décidé de surseoir, dans les tout prochains jours, à toute activité au sein dudit ministère pour dénoncer les agissements du ministre Mabri Toikeusse.
Les fonctionnaires et agents du ministère des transports en ont après leur ministre de tutelle. Ils ne sont pas du tout contents. Réunis, au sein du syndicat des structures transversales du ministère des transports (Synast-mt) qui regroupe le cabinet du ministre, la direction des affaires administratives et financières (Daaf), la direction de la planification et évaluation des projets (Dpep) et l'Inspection générale des transports (Igt), ils ont décidé d'entrer en grève, le 2 novembre prochain. Et cela, suite à des négociations entamées depuis près de 2 ans avec le ministre que représentait son chef de Cabinet, Moussa Diabaté, mais qui n'ont pas abouti. Les agents du ministère, selon Konan Kouakou Serges, Sg du Synast-mt, réclament l'octroi des primes qui leur reviennent de droit. Et ce, ajoute-t-il, sur la base des décrets n° 2001-694 du 31 octobre 2001 et n° 2002-306 du 29 mai 2002, portant sur la répartition des produits des contributions d'organisation des transports. "C'est suite à ces décrets que le ministre Lia Bi Douayoua, assurant l'intérim du ministre des Transports d'alors, Kabran Appia, a pris l'arrêté n°038 MT/Cab du 13 février 2003 et qui institue un fonds commun destiné à la motivation des fonctionnaires et agents de tout grade du ministère des Transports", fait-il savoir. Alors, interroge-t-il, d'où vient-il que le ministre Mabri ne reconnaisse pas aux agents ces primes qui leur reviennent de droit. Avant de rappeler tout le travail abattu par les structures transversales pour le bon fonctionnement du secteur des transports dans toutes ses composantes. Ces primes, faut-il le rappeler, résultent des différentes taxes prélevées sur tout le parc auto ivoirien et reparties entre les ministères de l'Economie, du Commerce et des Transports. "Cela représente une véritable manne pour Mabri et une poignée de responsables du ministère. Nous comprenons aisément pourquoi, en son temps, le ministre Anaky avait pris un autre arrêté (ndlr : arrêté n° 0317 MEMT/Cab/OFT du 14 octobre 2005). Pour restreindre cette répartition des primes à quelques fonctionnaires et agents publics exerçant des missions de contrôle sur les opérations de transport", révèle un agent du ministère. Mabri a donc usé de cet arrêté pour exclure près d'une centaine de fonctionnaires et agents du ministère. Pour Konan Serges, malgré le protocole d'accord signé depuis le 1er octobre 2007, relatif à l'octroi des primes aux fonctionnaires et agents des structures transversales, le ministre Mabri n'a toujours pas traduit cela en actes. C'est pourquoi, ils ont décidé d'observer un arrêt de travail Frank Toti de 72 h à compter du lundi 2 novembre.
Frank Toti
Les fonctionnaires et agents du ministère des transports en ont après leur ministre de tutelle. Ils ne sont pas du tout contents. Réunis, au sein du syndicat des structures transversales du ministère des transports (Synast-mt) qui regroupe le cabinet du ministre, la direction des affaires administratives et financières (Daaf), la direction de la planification et évaluation des projets (Dpep) et l'Inspection générale des transports (Igt), ils ont décidé d'entrer en grève, le 2 novembre prochain. Et cela, suite à des négociations entamées depuis près de 2 ans avec le ministre que représentait son chef de Cabinet, Moussa Diabaté, mais qui n'ont pas abouti. Les agents du ministère, selon Konan Kouakou Serges, Sg du Synast-mt, réclament l'octroi des primes qui leur reviennent de droit. Et ce, ajoute-t-il, sur la base des décrets n° 2001-694 du 31 octobre 2001 et n° 2002-306 du 29 mai 2002, portant sur la répartition des produits des contributions d'organisation des transports. "C'est suite à ces décrets que le ministre Lia Bi Douayoua, assurant l'intérim du ministre des Transports d'alors, Kabran Appia, a pris l'arrêté n°038 MT/Cab du 13 février 2003 et qui institue un fonds commun destiné à la motivation des fonctionnaires et agents de tout grade du ministère des Transports", fait-il savoir. Alors, interroge-t-il, d'où vient-il que le ministre Mabri ne reconnaisse pas aux agents ces primes qui leur reviennent de droit. Avant de rappeler tout le travail abattu par les structures transversales pour le bon fonctionnement du secteur des transports dans toutes ses composantes. Ces primes, faut-il le rappeler, résultent des différentes taxes prélevées sur tout le parc auto ivoirien et reparties entre les ministères de l'Economie, du Commerce et des Transports. "Cela représente une véritable manne pour Mabri et une poignée de responsables du ministère. Nous comprenons aisément pourquoi, en son temps, le ministre Anaky avait pris un autre arrêté (ndlr : arrêté n° 0317 MEMT/Cab/OFT du 14 octobre 2005). Pour restreindre cette répartition des primes à quelques fonctionnaires et agents publics exerçant des missions de contrôle sur les opérations de transport", révèle un agent du ministère. Mabri a donc usé de cet arrêté pour exclure près d'une centaine de fonctionnaires et agents du ministère. Pour Konan Serges, malgré le protocole d'accord signé depuis le 1er octobre 2007, relatif à l'octroi des primes aux fonctionnaires et agents des structures transversales, le ministre Mabri n'a toujours pas traduit cela en actes. C'est pourquoi, ils ont décidé d'observer un arrêt de travail Frank Toti de 72 h à compter du lundi 2 novembre.
Frank Toti
