La Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs (Cnec) n'est pas contente. Et pour le manifester, elle a déposé un préavis de grève le mardi. Elle compte entrer en grève le 2 novembre. Plusieurs raisons expliquent ce temps d'arrêt de travail renouvelable. Les décrets n°2007-481 du 16 mai 2007 portant situation administrative et financière des praticiens hospitaliers enseignants entrant en vigueur à compter de sa date de signature et n° 2007-577 du 13 septembre 2007 portant institution d'une grille particulière de traitement en faveur des personnels enseignants et chercheurs de l'Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique, signé par le président de la république Laurent Gbagbo, entrant en vigueur à compter du 1er janvier n'ont pas été totalement appliqués aux bénéficiaires. Selon le bureau exécutif national (Ben) de la Cnec, cette situation semble ne pas préoccupée les autorités gouvernementales. Des courriers d'interpellation ont été adressé au Premier ministre Guillaume Soro et aux ministres Hubert Oulaye et Cissé Bakongo le 14 août 2009. Mais aucun d'entre eux n'a réagi. Deux mois après, une assemblée générale a été convoquée pour faire face à cette situation. A l'issu de cette Ag, les enseignants et chercheurs exigent, entre autre, le paiement intégral et immédiat des salaires et des indemnités dues au titre de la bi-appartenance ainsi que les arrières de ces émoluments et des heures complémentaires dues aux enseignants du supérieur et aux chercheurs des universités de Cocody, Bouaké et Abobo-Adjamé.
Adélaïde Konin (Stagiaire)
SPORT
Adélaïde Konin (Stagiaire)
SPORT