La 6ème réunion du comité de suivi et d'évaluation a démarré hier à Yamoussoukro. Les experts des 23 pays signataires évaluent les faiblesses dans l'application de la libéralisation. Ils devraient les soumettre à la réunion du Conseil des ministres chargés de l'aviation civile en Afrique de l'Ouest et du Centre qui se tiendra à partir d'aujourd'hui. Cette déclaration, dite Décision de Yamoussoukro, paraphée par 23 pays d'Afrique de l'Ouest et du Centre en novembre 1999, ambitionnait de « libéraliser le marché du transport aérien sur le continent africain afin de permettre à l'ensemble de nos compagnies aériennes d'accéder à tous les points du continent, à la condition essentielle qu'elles respectent les normes de sécurité de l'Aviation civile internationale ». Pour favoriser un véritable développement du transport aérien en Afrique tout en contribuant à une meilleure intégration des peuples et des économies. La rencontre a été suivie par la mise en place d'un comité de coordination et de suivi. Cette instance est chargée d'examiner sans complaisance tous les aspects critiques de la mise en œuvre de la Décision de Yamoussoukro et proposer les actions correctives indispensables. «Vous devez vous pencher sur la conformité de nos législations nationales et régionales avec la libéralisation des droits de trafic prônée par la Décision de Yamoussoukro, l'accès des compagnies aériennes aux droits de trafic et leur capacité à les exploiter», a exhorté Sinaly Silué le Conseiller Technique du Ministre ivoirien des transports, représentant le pays hôte.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
Ousmane Diallo à Yamoussoukro