Sanogo Issa, un des braqueurs d’Adjamé qui troublent la quiétude des usagers, séjourne à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan depuis deux semaines pour une durée de 60 mois.
Officiellement, Sanogo Issa (22 ans) est un apprenti chauffeur. A Adjamé, dans la zone de la gare nord de la Sotra, tous ceux qui le connaissent le savent. Mais ce que ses proches ne savent pas, ce sont ses activités nocturnes. En effet, après l’apprentissage de la journée, Issa se retrouve avec des amis pour agresser les usagers nocturnes qu’ils dépouillent sous la menace d’un couteau. Cette autre activité d’Issa a été découverte courant octobre. Ce jour-là, tôt le matin, comme d’habitude, armé d’un couteau, Issa a tenu en respect un passant sous la menace de son arme. Il a dépouillé sa victime de son téléphone cellulaire, d’une somme d’argent et de bien d’autres objets.
Malheureusement, une fois sortie des griffes du bandit, la victime a alerté des éléments de la police en patrouille dans les environs. Ceux-ci, après quelques moments de recherche, ont pu l’appréhender et le conduire au poste de police du commissariat de police du 27ème arrondissement, sis au quartier Bracodi à Adjamé. Interrogé, le malfrat n’a pas fait de difficulté à avouer son forfait. Au regard de ses aveux, il a été déféré devant le parquet du tribunal de première instance du Plateau. Comparaissant à la barre du tribunal des flagrants délits pour répondre de ses actes, le prévenu ne s’est pas fait prier pour reconnaître les faits mis à sa charge. «Président, je reconnais les faits. Je vous demande pardon, je ne volerai plus», implore-t-il la clémence du tribunal. Convaincu de sa culpabilité, le ministère public a requis 10 ans de prison ferme à l’encontre de Sanogo Issa. Quant au tribunal, après
délibération, il n’a pas suivi la réquisition du parquet et a condamné le prévenu à 5 ans de prison ferme, 50.000 Fcfa d’amende, 10 ans de privation de ses droits civiques et 5 ans d’interdiction de paraître sur le territoire ivoirien à exception de son département de naissance.
Honoré Banhi
Officiellement, Sanogo Issa (22 ans) est un apprenti chauffeur. A Adjamé, dans la zone de la gare nord de la Sotra, tous ceux qui le connaissent le savent. Mais ce que ses proches ne savent pas, ce sont ses activités nocturnes. En effet, après l’apprentissage de la journée, Issa se retrouve avec des amis pour agresser les usagers nocturnes qu’ils dépouillent sous la menace d’un couteau. Cette autre activité d’Issa a été découverte courant octobre. Ce jour-là, tôt le matin, comme d’habitude, armé d’un couteau, Issa a tenu en respect un passant sous la menace de son arme. Il a dépouillé sa victime de son téléphone cellulaire, d’une somme d’argent et de bien d’autres objets.
Malheureusement, une fois sortie des griffes du bandit, la victime a alerté des éléments de la police en patrouille dans les environs. Ceux-ci, après quelques moments de recherche, ont pu l’appréhender et le conduire au poste de police du commissariat de police du 27ème arrondissement, sis au quartier Bracodi à Adjamé. Interrogé, le malfrat n’a pas fait de difficulté à avouer son forfait. Au regard de ses aveux, il a été déféré devant le parquet du tribunal de première instance du Plateau. Comparaissant à la barre du tribunal des flagrants délits pour répondre de ses actes, le prévenu ne s’est pas fait prier pour reconnaître les faits mis à sa charge. «Président, je reconnais les faits. Je vous demande pardon, je ne volerai plus», implore-t-il la clémence du tribunal. Convaincu de sa culpabilité, le ministère public a requis 10 ans de prison ferme à l’encontre de Sanogo Issa. Quant au tribunal, après
délibération, il n’a pas suivi la réquisition du parquet et a condamné le prévenu à 5 ans de prison ferme, 50.000 Fcfa d’amende, 10 ans de privation de ses droits civiques et 5 ans d’interdiction de paraître sur le territoire ivoirien à exception de son département de naissance.
Honoré Banhi