Processus de sortie de crise - 13 000 ex-combattants reçoivent leurs cartes de démobilisés

Le Programme national de réinsertion et de réhabilitation communautaire a procédé lundi dernier à la remise officielle des cartes imprimées aux membres des groupes d’auto-défense du Sud, Sud-Ouest et du Centre. La manifestation a eu lieu à l’hôtel communal de Cocody. Fidèle Dotien, représentant du Coordonnateur national du PNRRC a rappelé que ces bénéficiaires ont été retenus selon les critères de l’Accord Politique de Ouagadougou. Il a ajouté que ces cartes confèrent aux détenteurs, le statut d’ex-membres des groupes d’auto-défense démantelés. “Elle concerne pour la zone d’Abidjan 12 groupes d’auto-défense, soit 7278 ex-combattants démobilisés repartis au sein des groupes tels que le GPP, GCLCI, le FAT, le groupe Nouvelle force, le FSIR ; le FLGO. FSLMA, FICP ; FLC, MILOCI ; MI- 24 et le; FLP ”. Et de souligner : “Cette carte permet d’attester de l’appartenance de l’ex-élément à un groupe d’auto-défense. De ce fait, il devient éligible aux projets de réinsertion communautaire. Elle lui donne le droit de postuler aux projets de l’ONUCI à travers ces 1000 projets ; au PAPC programme financé par la Banque mondiale à travers les structures tels que Care, GTR ; le Pnud ; le Service Civique national, de l’Etat ivoirien”, a-t-il soutenu. Selon le coordonnateur des opérations du Pnrcc, “cette action de remise des cartes aux ex-combattants contribue à la sécurisation du processus électoral”, a-t-il déclaré. Legré Koukougnon, représentant le préfet d’Abidjan a salué les responsables de la structure motrice de la réinsertion avant de demander la compréhension des membres des groupes d’auto-défense. Le Secrétaire général de la Préfecture d’Abidjan à exhorté “les ex-combattants à permettre à l’Etat de se retrouver”, car dira-t-il, “l’Etat saura se souvenir de tous ceux qui ont défendu la souveraineté de l’Etat de Côte d’Ivoire”. Le porte-parole des chefs des différents mouvements de soutien Zam Bi du GCLCI a remercié le PnrRc. Selon lui, “cette carte c’est la reconnaissance de l’Etat vis-à-vis de ceux qui ont défendu le pays. Cette carte vient témoigner de leur engagement dans la défense des institutions”. Il a lancé un appel aux responsables au terme de son propos “nous souhaitons effectivement être pris en compte dans le programme de réinsertion et de réhabilitation communautaire”. J.M.T (stagiaire)