Toujours rien à l’horizon. Les Ivoiriens n’auront certainement pas une idée des listes électorales cette semaine. De report en report, la Commission électorale, la Primature et les structures techniques, ne se sont toujours pas accordées. Selon des sources fiables, le Premier ministre Guillaume Soro a reçu l’ensemble des structures techniques chargées du processus d’identification et de recensement électoral, hier à son cabinet. Le flou demeure toujours autour des 1.911.254 cas de personnes dont les noms ne se trouvent pas dans les fichiers dits historiques ayant servi au croisement.
Pour le Premier ministre, cela est inadmissible. Guillaume Soro, selon nos sources, a donc décidé de tout mettre en œuvre pour qu’une solution soit trouvée à ce casse-tête afin qu’aucun Ivoirien ne soit exclu par la faute de l’Etat. Aussi, selon nos sources, au cours de la réunion, le maître d’œuvre du processus électoral a demandé trois jours supplémentaires. Pendant ce délai, les structures techniques devraient poursuivre les recherches. La conviction du Premier ministre se fait parce que selon des informations, il est possible qu’avec d’autres fichiers historiques n’ayant pas été utilisés dans le mode opératoire, pourraient être « repêchées » plus d’un million et demi de personnes. Selon les simulations faites sur cette base, ce sont entre trois cent et cinq cent mille inscrits pour le recensement électoral qui poseraient réellement problème et dont le règlement de cas devrait passer par le contentieux.
La position du Premier ministre, il faut le dire, est courageuse. Car, elle permettra à l’Etat englué dans ses propres turpitudes, de ne pas exclure des Ivoirien en les empêchant d’avoir droit au vote. Les recalés de la liste provisoire, rappelons-le sont passés après la deuxième vérification de 2.752.181 personnes à 1.911.254 individus. Ces personnes, signalent les partis politiques qui ont la liste électorale provisoire, sont de toutes les régions. La recherche et les croisements doivent donc se poursuivre pour récupérer le dernier des Ivoiriens victimes de ce système qui, semble-t-il, n’est pas aussi bien huilé qu’on la cru. Il ne s’agit pas, comme l’a dit malicieusement le Président de l’Assemblée Nationale, Mamadou Koulibaly, d’intégrer des étrangers ou des fraudeurs. Il s’agit plutôt pour l’Etat, d’éviter d’exclure certains de ses citoyens.
La liste électorale est certainement pour la semaine prochaine. L’INS et Sagem pourront donc poursuivre les impressions sur papier et les remettre à la Commission électorale qui, à son tour, la fera acheminer vers les centres de l’intérieur par les services de l’ONUCI.
Charles Sanga
Pour le Premier ministre, cela est inadmissible. Guillaume Soro, selon nos sources, a donc décidé de tout mettre en œuvre pour qu’une solution soit trouvée à ce casse-tête afin qu’aucun Ivoirien ne soit exclu par la faute de l’Etat. Aussi, selon nos sources, au cours de la réunion, le maître d’œuvre du processus électoral a demandé trois jours supplémentaires. Pendant ce délai, les structures techniques devraient poursuivre les recherches. La conviction du Premier ministre se fait parce que selon des informations, il est possible qu’avec d’autres fichiers historiques n’ayant pas été utilisés dans le mode opératoire, pourraient être « repêchées » plus d’un million et demi de personnes. Selon les simulations faites sur cette base, ce sont entre trois cent et cinq cent mille inscrits pour le recensement électoral qui poseraient réellement problème et dont le règlement de cas devrait passer par le contentieux.
La position du Premier ministre, il faut le dire, est courageuse. Car, elle permettra à l’Etat englué dans ses propres turpitudes, de ne pas exclure des Ivoirien en les empêchant d’avoir droit au vote. Les recalés de la liste provisoire, rappelons-le sont passés après la deuxième vérification de 2.752.181 personnes à 1.911.254 individus. Ces personnes, signalent les partis politiques qui ont la liste électorale provisoire, sont de toutes les régions. La recherche et les croisements doivent donc se poursuivre pour récupérer le dernier des Ivoiriens victimes de ce système qui, semble-t-il, n’est pas aussi bien huilé qu’on la cru. Il ne s’agit pas, comme l’a dit malicieusement le Président de l’Assemblée Nationale, Mamadou Koulibaly, d’intégrer des étrangers ou des fraudeurs. Il s’agit plutôt pour l’Etat, d’éviter d’exclure certains de ses citoyens.
La liste électorale est certainement pour la semaine prochaine. L’INS et Sagem pourront donc poursuivre les impressions sur papier et les remettre à la Commission électorale qui, à son tour, la fera acheminer vers les centres de l’intérieur par les services de l’ONUCI.
Charles Sanga