Oui
« J’ai perdu beaucoup d’argent en quittant l’Asec. Mais celui qui a perdu le plus, c’est Me Roger Ouégnin. S’il m’avait écouté, il serait en passe de postuler à la présidence de la Fifa. Il restera président d’un club du niveau Cfa en France. Notre litige n’est toujours pas définitivement réglé. J’ai proposé plusieurs fois à mon adversaire de porter l’ensemble du dossier devant le Tribunal du sport en Suisse. Mais je comprends qu’il ait peur et refuse car il sait qui est le voleur de nous deux… », dixit Jean-Marc Guillou, « père » des Académiciens. Comme on le voit, le Pca de l’Asec Mimosas, Me Roger Ouégnin, n’est pas blanc comme neige. Par sa faute, les sportifs ivoiriens n’ont pas eu la chance de connaître les successeurs des Aruna Dindane, Kolo Touré, Zokora Didier, Copa Barry, Zézé Venance, Dansoko Mamadou… Sa gestion de vingt ans à Sol béni n’est donc pas rose sur toute la ligne… Jamais, au grand jamais, un chiffre sur les transferts de «ses» joueurs n’a été révélé. Même pas dans son journal. En dehors du patrimoine de Sol béni, racheté à la Biao, beaucoup de travail reste encore à faire pour soigner le label Asec Mimosas. Suffisant voire distant, le patron des Jaune et noir a-t-il obtenu ce qu’il recherchait en parvenant à la tête du club Jaune et noir un 19 novembre 1989 ? Visiblement, oui. Et dire qu’il a osé se déclarer président à vie ! Depuis le titre acquis en Ligue des champions en 1998 et la Super Coupe d’Afrique en février 1999, en effet, l’Asec se cherche sur le plan africain. Me Roger Ouégnin refuse de s’offrir les perles restées sur le continent, préférant s’appuyer sur les Koffi Foba, Kouakou N’Doua, Zagbayou Hughes et autres Dion Sédé, malgré les nombreux partenaires (visibles sur le maillot) qui injectent de l’argent dans le club. Les Actionnaires aussi qui ne veulent plus se contenter de titres de champions de Côte d’Ivoire, ne comprennent pas le manque d’ambition de leur boss. Il a tué le plus bel atout de ce club si populaire (son attractivité et la passion de ses Actionnaires). Est-il blasé ? Tout porte à le croire et lorsque cela est le cas, il est conseillé de partir. La tête haute…
Guy-Florentin Yaméogo
« J’ai perdu beaucoup d’argent en quittant l’Asec. Mais celui qui a perdu le plus, c’est Me Roger Ouégnin. S’il m’avait écouté, il serait en passe de postuler à la présidence de la Fifa. Il restera président d’un club du niveau Cfa en France. Notre litige n’est toujours pas définitivement réglé. J’ai proposé plusieurs fois à mon adversaire de porter l’ensemble du dossier devant le Tribunal du sport en Suisse. Mais je comprends qu’il ait peur et refuse car il sait qui est le voleur de nous deux… », dixit Jean-Marc Guillou, « père » des Académiciens. Comme on le voit, le Pca de l’Asec Mimosas, Me Roger Ouégnin, n’est pas blanc comme neige. Par sa faute, les sportifs ivoiriens n’ont pas eu la chance de connaître les successeurs des Aruna Dindane, Kolo Touré, Zokora Didier, Copa Barry, Zézé Venance, Dansoko Mamadou… Sa gestion de vingt ans à Sol béni n’est donc pas rose sur toute la ligne… Jamais, au grand jamais, un chiffre sur les transferts de «ses» joueurs n’a été révélé. Même pas dans son journal. En dehors du patrimoine de Sol béni, racheté à la Biao, beaucoup de travail reste encore à faire pour soigner le label Asec Mimosas. Suffisant voire distant, le patron des Jaune et noir a-t-il obtenu ce qu’il recherchait en parvenant à la tête du club Jaune et noir un 19 novembre 1989 ? Visiblement, oui. Et dire qu’il a osé se déclarer président à vie ! Depuis le titre acquis en Ligue des champions en 1998 et la Super Coupe d’Afrique en février 1999, en effet, l’Asec se cherche sur le plan africain. Me Roger Ouégnin refuse de s’offrir les perles restées sur le continent, préférant s’appuyer sur les Koffi Foba, Kouakou N’Doua, Zagbayou Hughes et autres Dion Sédé, malgré les nombreux partenaires (visibles sur le maillot) qui injectent de l’argent dans le club. Les Actionnaires aussi qui ne veulent plus se contenter de titres de champions de Côte d’Ivoire, ne comprennent pas le manque d’ambition de leur boss. Il a tué le plus bel atout de ce club si populaire (son attractivité et la passion de ses Actionnaires). Est-il blasé ? Tout porte à le croire et lorsque cela est le cas, il est conseillé de partir. La tête haute…
Guy-Florentin Yaméogo
