Révolution culturelle : Mme Bédié lance le “Djagassa”

A l'initiative de la Fondation espoir du Pdci (Fep), en collaboration avec Z communication, Mme Henriette Konan Bédié a procédé, hier, au lancement du premier Festival des musiques jeunes dénommées ''Djagassa'' à l'espace détente du bord lagunaire du Plateau. A cette occasion, elle a crié avec les jeunes et les personnalités du parti son ras-le-bol vis-à-vis de la situation que vit la Côte d'Ivoire actuellement. "Je suis ici pour communier, chanter et crier ensemble d'une voix décidée, notre ras-le-bol face à la puante monocratie aux conséquences dramatiques (…) Que ces voleurs ("débalousseuurs", ces "mommonceurs") qui ont pris en otage (''en bri même'') votre avenir sachent que trop c'est trop ! Et désormais nous allons ''grigra'' (nous battre) pour que la situation revienne à la normale", a dit Mme Bédié avant de dédicacer l'album en nouchi ''Les gbai de Bédié'' et de prendre rendez-vous avec les jeunes au festival du Djagassa en novembre à la place Ficgayo de Yopougon, en présence de son mari, le candidat Henri Konan Bédié. Avant elle, il y a eu plusieurs intervenants dont Touré Souleymane dit Touré Sound, Dg de Z communication qui a indiqué que par "le Djagassa" sa structure et la Fep ont décidé d'apporter leur contribution à la vision culturelle du président Bédié. A sa suite, Zié Daouda Coulibaly Péwélégnan, président national de la Fep a précisé que ''le Djagassa" est une tribune offerte à tous les jeunes de Côte d'Ivoire qui sont voués au silence social. Et que la raison de l'organisation du festival est liée au fait que beaucoup d'artistes meurent d'envie de chanter le besoin profond de la mutation de la société ivoirienne d'aujourd'hui''. Mme Bédié avait à ses côtés plusieurs personnalités de la haute direction du Pdci parmi lesquelles on pouvait citer le vice-président Doukouré Moustapha, le directeur de cabinet de Bédié, Dr Lenissongui, le maire du Plateau, Akossi Benjo, la présidente de l'Ufpdci, Mme Dao Coulibaly et Mme Noëlle Djédjé Mady. A la tête d'une forte délégation, Diabo Steck et Ken Adamo ont représenté le Burida. Outre ''les Gbai de Bédié'', plusieurs notes musicales ont meublé la cérémonie.
FRANÇOIS BECANTHY