La disposition de l’Union patronale des entreprises de télécommunication (Unetel), à apporter son soutien aux forces de réunification (Centre de commandement intégré (Cci) pour la paix durable en Côte d’Ivoire, semble ferme. Ce lundi 2 novembre à 11 heures, à l’hôtel Pullman (ancien Sofitel) cette structure composée des opérateurs économiques prospères tels Mtn-ci, Orange-ci, Moov-ci, Comium-ci, Green-ci, Côte d’Ivoire Télécom, etc., va signer une convention avec le Comité national de soutien aux Forces de réunification (Conasfor). Le président du Conasfor, Evariste Tié Méambly, après la Convention cadre signé le 7 octobre 2009, avec Mme Jeannette Koudou (Directeur général de l’Agence nationale de la formation professionnelle (Agefop), en vue d’équiper le Cci, rééditera son engagement, cette fois, avec le Directeur délégué de l’Unetel, M. André Apêtê. Avec la signature de cette Convention, le Conasfor montera d’un cran le niveau de ses activités pour alléger un tant soit peu, le gouvernement en attente de moyens financiers et matériels pour déployer l’ensemble des 8000 gendarmes et policiers désignés pour sécuriser le processus électoral, les personnes et les biens sur toute l’étendue du territoire, y compris les frontières. La sensibilité des autorités du monde des Télécommunications vis-à-vis de l’opération que conduit le Conasfor, peut s’expliquer par la caution et la reconnaissance de l’Etat, à travers l’action de ses ministres, au regard de l’utilité résolument publique du Comité national de soutien aux Forces de réunification. La preuve, la mise en place de la Régie Conasfor , découle de l’arrêté N°955/MEF/DGTCP/CE du 22 septembre 2009 portant création d’une Régie d’avances pour la gestion des fonds mobilisés par le Comité national de soutien aux Forces de réunification (Conasfor). Cet Arrêté signé par le ministre de l’Economie et des Finances Charles Diby Koffi stipule en son article 3 que «Les dépenses sur ce compte sont initiées et engagées par un ordonnateur désigné à cet effet par le ministre de la Défense ». «Un Régisseur d’avances nommé par arrêté du ministre de l’Economie et des Finances assure, sous sa responsabilité personnelle et pécuniaire, la gestion des opérations initiées sur le compte » rassure, l’article 4 dudit arrêté. On voit l’Etat prendre les choses en main. Et il aura bien fait de s’aider, lui-même.
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr
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