Pourquoi ADO est la solution

“Il n’y a pas de recette miracle. C’est une question de volonté politique. Mon objectif, c’est de rendre l’espoir, à vous les jeunes. C’est aussi de vous amener à redevenir fiers de vous et de notre beau pays ».

Devant une marée humaine estimée à plus de 50.000 personnes, le 9 mai dernier, Alassane Ouattara a égrené ses solutions aux maux de la jeunesse. Il a promis 600 milliards de francs de Cfa et un million d`emplois pour les jeunes, dans tous les secteurs de l`économie pendant les cinq ans du mandat présidentiel.

L’ancien Premier ministre n’est pas que dans les projections. Il a un bilan. De 1990 à 1993, il a fait ses preuves en montrant qu’un bâtisseur, cela ne se décrète pas.

Economiste émérite, le Docteur de l’Université de Pennsylvanie appelé par Félix Houphouët-Boigny pour redresser une situation socioéconomique très délicate, s’est employé, en trois ans, à mettre en place des structures et à ouvrir des sentiers. Son bilan est probant. Pour ce qui est du volet spécialement consacré à la jeunesse, Alassane Ouattara a construit deux universités, une à Abobo-Adjamé et l’autre à Bouaké. Il a mis en place des projets pour des universités à Korhogo et Daloa. Ces projets étaient visibles par la mise en place des URES. La décentralisation de l’Université nationale d’Abidjan Cocody financée par les ressources tirées de la privatisation, a permis de décongestionner l’université de Cocody.

En trois ans, ADO a construit et réhabilité des écoles primaires et secondaires sur financement de la BAD acquis en 1992. Ce projet BAD-Education IV, a vu la construction de 10 collèges et lycées, 165 écoles primaires et la réhabilitation de 50 collèges et lycées et plus de 375 écoles primaires.

Pour ce qui est de l’emploi, Alassane Ouattara est celui qui a créé l’Agence d’Etude et la Promotion de l’Emploi (AGEPE) assurant les missions d’observatoire, de la formation et de promotion de l’emploi. Véritable outil moderne, l’AGEPE était chargée de réaliser et diffuser toute la documentation sur l’emploi et la formation, d’enregistrer et de recenser les demandeurs d’emploi, de prospecter le marché auprès des entreprises.

Pendant les trois ans de sa primature, ADO a mis en place un Programme d’aide à l’embauche (PAE) visant comme objectifs essentiels : l’adaptation des demandes d’emploi aux offres non satisfaites par des stages alternés.

Le Premier ministre Alassane Ouattara est celui qui a mis en place un programme de création de micro-entreprises reposant sur des cabinets. C’est aussi lui qui a créé le Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP) en vue d’assurer la formation professionnelle continue.

L’emploi était l’un des piliers importants du programme d’Alassane Ouattara. Après avoir fait élaborer un projet de Code du travail visant à rendre flexible le marché de l’emploi, il a créé le CEPICI, le Centre promotion d’investissements en Côte d’Ivoire. Sa mission : mettre en œuvre la politique de l`investissement du Gouvernement à travers des activités de promotion et de facilitation des investissements privés nationaux et étrangers dans tous les secteurs de l`activité économique.

Au plan culturel, le Premier ministre ADO a bâti la Maison de la culture de Treichville, permettant aux artistes de disposer d’une structure où ils peuvent exercer leurs arts. Il a aussi créé le Marché africain du Spectacle et des Arts (MASA) conçu comme un rendez-vous culturel pour les professionnels de l’art et du spectacle. ADO avait réhabilité plusieurs dizaines de musées en Côte d’Ivoire.

Au plan sportif, l’on se rappelle la politique volontariste d’ouverture et d’assainissement de l’environnement juridique et économique qui a permis la mise en place de la première école de formation à l’Académie de l’Asec Mimosas. Cet environnement d’un sport ivoirien qui voulait devenir grand, a donné à la Côte d’Ivoire sa première Coupe d’Afrique des Nations conquise au Sénégal, en 1992.

Pour les jeunes, rappelons que c’est Alassane Ouattara qui a réalisé la couverture télévisuelle du territoire national par satellite. Ce projet appelé « Comsat » a démarré ses travaux en 1993. C’est grâce à lui que des localités comme Bouna, Guiglo et Taï, Bloléquin, M’bengué, Koro sont sorties du noir et reçoivent, aujourd’hui, les programmes de la RTI.

On le voit, pendant trois ans, Alassane Dramane Ouattara a travaillé pour les jeunes. Il reconduit le bail de confiance : « Ces dernières années, vous avez tenté d’oublier la dureté de la vie. Vous avez dansé, vous avez chanté, vous avez investi les maquis. Une nouvelle génération d’artistes vous a accompagnés, elle a inventé de nouveaux rythmes et de nouveaux concepts comme le « travaillement ». Moi, je préfère le travail. Je ne viendrai pas « travailler sur vous. Je suis là pour travailler pour vous ».

Aux jeunes de choisir entre celui qui bavarde et celui qui travaille.

Charles Sanga