Le championnat national de football de ligue 1 finit avec le sacre de l’Asec Mimosas. Le 23ème de l’histoire de ce club, le 16ème sous la tutelle de son président Me Roger Ouégnin. Un exercice qui, dans l’ensemble, a été d’un bon niveau même s’il y a encore de gros efforts à faire pour l’améliorer.
De la domination de l’Asec Mimosas
Privée du titre de champion de Côte d’Ivoire depuis 2007, l’Asec Mimosas a mis les bouchées doubles cette saison. A tous les niveaux. La minutieuse organisation du club jaune et noir a fait la différence avec ses concurrents. Le changement technique (une grande première sous Roger Ouégnin) a plutôt profité au club. L’arrivée de Gouamené Maxime au volant de l’encadrement technique a donné du caractère à un groupe jadis écrasé par un technicien, Patrick Liéwig, aux pratiques moyenâgeuses. Le nouveau système (3-5-2) épanouit le groupe au plan du jeu. Difficile au départ, la mayonnaise a finit par prendre. Sur la pelouse, l’équipe fait vivre le ballon. En 26 matches, le nouveau champion a marqué 40 buts, encaissé 10 pour 16 victoires, 8 nuls et 2 défaites. Un bilan qui l’a consacré champion de l’exercice 2009 à quatre journées de son terme.
Le Sewé, la révélation
Arrivé tout fraîchement de la ligue2, le Sewé s’est fixé pour objectif, au départ, le titre ou tout au moins la 2ème place, synonyme d’une participation à la ligue des champions. Pour un promu, c’était quelque peu démesuré, mais à l’épreuve du terrain, il a fini par revoir ses ambitions à la baisse. Au final, les portuaires finissent à une 3ème place qui leur permet de jouer la Coupe de la Confédération. Compétition que la Sewé a déjà jouée en 2006 avant de se frotter à la Ligue des champions en 2007. Une place que ce club doit à son président, Eugène Diomandé, qui s’est donné les moyens de sa politique. L’équipe n’a pas produit un jeu de qualité, mais elle s’est montrée efficace au final en raison de la maturité du groupe. Avec le Sewé, Issia jouera également cette épreuve. Les Indomptables doivent ce parcours à leur excellente entame de saison.
L’Africa a régressé
Dominer le championnat deux années de suite et finir deuxième après avoir longtemps cherché ses marques est un signe flagrant de régression. Cela est sans doute imputable au changement d’entraîneur et surtout à l’environnement de guéguerre dans lequel le club a baigné un long moment. En dépit de cette situation, l’équipe a fait des résultats qui lui ont valu une deuxième place en championnat et un titre en Coupe nationale.
Un bon niveau
La ligue 1 version 2009 n’a pas été du grand cru au niveau technique. Dans cette grisaille, l’Asec a plané. Par son organisation aussi bien tactique que technique. Les 14 clubs avaient leur particularité. Un bon niveau de jeu dans l’ensemble même si on n’a plus droit au niveau de jeu élevé d’il y a quelques années. La jeunesse des effectifs y est sans doute pour quelque chose.
Zagbayou, la révélation
Sorti fraîchement de l’Académie, Hugues Agbayou s’est imposé en un laps de temps dans le milieu de l’Asec Mimosas. Petit gabarit mais avec une fougue à nulle autre pareille, le « petit Gadji Celi » est un joueur de devoir. C’est un vrai tôlier qui exécute les tâches besogneuses dans une équipe. Zagbayou ne connaît pas la peur, bien au contraire, c’est lui qui fait respecter. Constamment au combat, l’international junior a imposé sa petite silhouette en sélection junior et à l’Asec. Au point qu’il est devenu incontournable dans le dispositif (3-5-2) de l’Asec. A 18 ans, Zagbayou a du potentiel et surtout de l’avenir.
Les déceptions
Indéniablement, l’ES Bingerville et l’Efym sont les deux clubs qui ont le plus déçu, vu qu’ils sont descendus. Et pourtant au plan du jeu, ces deux équipes ne sont pas les plus mauvaises. Elles font même partie des formations qui jouent le mieux au ballon. Mais leur politique de formation les a desservies. Au final, l’inexpérience de leurs joueurs a été pour beaucoup dans leur descente en ligue 2. Des habitués de l’élite comme le Denguelé, Bassam et Bouna ont dû cravacher dur, au dernier moment, pour se maintenir. Même si ces clubs n’ont pas particulièrement déçu, elles sont loin des satisfactions de la saison.
Un arbitrage moyen
« Certains arbitres n’ont pas répondu aux attentes, mais globalement ils ont été à la hauteur ». Un jugement du président de la commission des arbitres, Kouakou N’dri, qui note ses hommes. C’est clair, les officiels de la ligue1, 2009 ont alterné le bon et le moins bon. Si certains comme Noumandiez Doué ont brillé à la hauteur de leur réputation, d’autres par contre ont fait des apparitions médiocres qui ont jeté l’opprobre sur l’ensemble du corps arbitral.
Gouamené Maxime, la révélation
Sur cinq techniciens interrogés sur la révélation au niveau des entraîneurs, tous ont penché pour Maxime Gouamené. Le jeune technicien jaune et noir est bombardé à la tête d’un groupe qui n’avait plus vraiment confiance en lui. Il est venu lui donner une envie de jouer et surtout un caractère qui lui a fait défaut longtemps. En 21 matches, l’Asec a enregistré une défaite, 14 victoires et 6 nuls sous Gouamené. Un parcours qui permet au nouveau champion de s’asseoir sur le trône avant que les lampions ne s’éteignent sur la compétition. Et qui fait de Gouamené, en notre sens, la révélation de cette saison, version technicien.
Une bonne organisation
La Ligue professionnelle a tenu le pari de l’organisation. Sory Diabaté, le président, et son équipe ont donné un attrait certain à la Ligue 1 avec la participation active du sponsor de la compétition, MTN. A tel point qu’elle a attiré un peu plus de monde que les deux dernières années. Mais, il reste encore de gros efforts à faire pour atteindre le niveau d’affluence escomptée.
Tibet Kipré
De la domination de l’Asec Mimosas
Privée du titre de champion de Côte d’Ivoire depuis 2007, l’Asec Mimosas a mis les bouchées doubles cette saison. A tous les niveaux. La minutieuse organisation du club jaune et noir a fait la différence avec ses concurrents. Le changement technique (une grande première sous Roger Ouégnin) a plutôt profité au club. L’arrivée de Gouamené Maxime au volant de l’encadrement technique a donné du caractère à un groupe jadis écrasé par un technicien, Patrick Liéwig, aux pratiques moyenâgeuses. Le nouveau système (3-5-2) épanouit le groupe au plan du jeu. Difficile au départ, la mayonnaise a finit par prendre. Sur la pelouse, l’équipe fait vivre le ballon. En 26 matches, le nouveau champion a marqué 40 buts, encaissé 10 pour 16 victoires, 8 nuls et 2 défaites. Un bilan qui l’a consacré champion de l’exercice 2009 à quatre journées de son terme.
Le Sewé, la révélation
Arrivé tout fraîchement de la ligue2, le Sewé s’est fixé pour objectif, au départ, le titre ou tout au moins la 2ème place, synonyme d’une participation à la ligue des champions. Pour un promu, c’était quelque peu démesuré, mais à l’épreuve du terrain, il a fini par revoir ses ambitions à la baisse. Au final, les portuaires finissent à une 3ème place qui leur permet de jouer la Coupe de la Confédération. Compétition que la Sewé a déjà jouée en 2006 avant de se frotter à la Ligue des champions en 2007. Une place que ce club doit à son président, Eugène Diomandé, qui s’est donné les moyens de sa politique. L’équipe n’a pas produit un jeu de qualité, mais elle s’est montrée efficace au final en raison de la maturité du groupe. Avec le Sewé, Issia jouera également cette épreuve. Les Indomptables doivent ce parcours à leur excellente entame de saison.
L’Africa a régressé
Dominer le championnat deux années de suite et finir deuxième après avoir longtemps cherché ses marques est un signe flagrant de régression. Cela est sans doute imputable au changement d’entraîneur et surtout à l’environnement de guéguerre dans lequel le club a baigné un long moment. En dépit de cette situation, l’équipe a fait des résultats qui lui ont valu une deuxième place en championnat et un titre en Coupe nationale.
Un bon niveau
La ligue 1 version 2009 n’a pas été du grand cru au niveau technique. Dans cette grisaille, l’Asec a plané. Par son organisation aussi bien tactique que technique. Les 14 clubs avaient leur particularité. Un bon niveau de jeu dans l’ensemble même si on n’a plus droit au niveau de jeu élevé d’il y a quelques années. La jeunesse des effectifs y est sans doute pour quelque chose.
Zagbayou, la révélation
Sorti fraîchement de l’Académie, Hugues Agbayou s’est imposé en un laps de temps dans le milieu de l’Asec Mimosas. Petit gabarit mais avec une fougue à nulle autre pareille, le « petit Gadji Celi » est un joueur de devoir. C’est un vrai tôlier qui exécute les tâches besogneuses dans une équipe. Zagbayou ne connaît pas la peur, bien au contraire, c’est lui qui fait respecter. Constamment au combat, l’international junior a imposé sa petite silhouette en sélection junior et à l’Asec. Au point qu’il est devenu incontournable dans le dispositif (3-5-2) de l’Asec. A 18 ans, Zagbayou a du potentiel et surtout de l’avenir.
Les déceptions
Indéniablement, l’ES Bingerville et l’Efym sont les deux clubs qui ont le plus déçu, vu qu’ils sont descendus. Et pourtant au plan du jeu, ces deux équipes ne sont pas les plus mauvaises. Elles font même partie des formations qui jouent le mieux au ballon. Mais leur politique de formation les a desservies. Au final, l’inexpérience de leurs joueurs a été pour beaucoup dans leur descente en ligue 2. Des habitués de l’élite comme le Denguelé, Bassam et Bouna ont dû cravacher dur, au dernier moment, pour se maintenir. Même si ces clubs n’ont pas particulièrement déçu, elles sont loin des satisfactions de la saison.
Un arbitrage moyen
« Certains arbitres n’ont pas répondu aux attentes, mais globalement ils ont été à la hauteur ». Un jugement du président de la commission des arbitres, Kouakou N’dri, qui note ses hommes. C’est clair, les officiels de la ligue1, 2009 ont alterné le bon et le moins bon. Si certains comme Noumandiez Doué ont brillé à la hauteur de leur réputation, d’autres par contre ont fait des apparitions médiocres qui ont jeté l’opprobre sur l’ensemble du corps arbitral.
Gouamené Maxime, la révélation
Sur cinq techniciens interrogés sur la révélation au niveau des entraîneurs, tous ont penché pour Maxime Gouamené. Le jeune technicien jaune et noir est bombardé à la tête d’un groupe qui n’avait plus vraiment confiance en lui. Il est venu lui donner une envie de jouer et surtout un caractère qui lui a fait défaut longtemps. En 21 matches, l’Asec a enregistré une défaite, 14 victoires et 6 nuls sous Gouamené. Un parcours qui permet au nouveau champion de s’asseoir sur le trône avant que les lampions ne s’éteignent sur la compétition. Et qui fait de Gouamené, en notre sens, la révélation de cette saison, version technicien.
Une bonne organisation
La Ligue professionnelle a tenu le pari de l’organisation. Sory Diabaté, le président, et son équipe ont donné un attrait certain à la Ligue 1 avec la participation active du sponsor de la compétition, MTN. A tel point qu’elle a attiré un peu plus de monde que les deux dernières années. Mais, il reste encore de gros efforts à faire pour atteindre le niveau d’affluence escomptée.
Tibet Kipré