Le Club omnisports de Korhogo (COK) conteste la décision rendue par la Commission centrale de règlements et pénalités (CCRP) de la FIF dans le litige qui l’oppose à la formation de Yopougon FC. Un différend né lors de la 22e journée du championnat de Ligue 2 à Anguédédou suite à l’arrêt de la partie à la 75e mn de jeu, selon le rapport fait par l’arbitre de la partie et consigné dans le procès verbal de la décision rendue par la CCRP. Plus, la décision fait état de l’invasion de l’aire de jeu par les supporters du club de la cité du Poro, ce qui aurait occasionné l’arrêt de la partie pour préserver les officiels de l’insécurité. Vu les circonstances relatées par l’arbitre de la partie et se référant à l’article 91 des Règlements Généraux qui dispose : «Si l’arbitre est obligé d’arrêter définitivement le match avant sa fin règlementaire en raison d’une invasion du terrain par les supporteurs, le club responsable desdits supporteurs perd le match par pénalité», la CCRP a donné match perdu par pénalité au COK. Ce que contestent les dirigeants du club qui ont fait appel de «la décision de complaisance», hier, aux dires du vice-président, Sissoko Mady. Pour lui, les raisons évoquées par la CCRP ne reflètent pas la réalité. «Le COK s’inscrit en faux vis-à-vis des raisons évoquées. Depuis la délocalisation du club, on n’a même plus de supporters. Certes, on a des sympathisants, mais on ne peut pas dire que ce sont nos supporters qui ont envahi l’aire de jeu. Puisqu’on n’en avait pas à Anguédédou. Je en vois pas comment nous pouvons envahir le terrain avec des supporters qui n’existent pas», a précisé Sissoko. Le manque de sécurité ne saurait être imputée au COK qui était en déplacement. Sur ce point, il a été plus clair : «Sur notre terrain, bien que ce site appartienne à une base policière, le COK fait tout possible pour assurer la sécurité avec des Forces de l’ordre. On ne maîtrise pas l’environnement quand on est en déplacement. Si réellement les supporters qu’on veut nous attribuer nous appartiennent, je crois qu’ils seraient évacués ou interpellés devant l’autorité judiciaire, pour troubles à l’ordre public», a-t-il expliqué avant de s’interroger sur les motifs réels du manque de sécurité au stade d’Anguédédou. En outre, il s’érige contre la relation faite entre l’entrée sur l’aire de jeu de la secrétaire du club, Touré Fatoumata et l’arrêt du match. Contrairement au procès verbal de la CCRP, «le match a été arrêté à la 68e mn et non à la 75e. En plus, c’est à la 55e mn que la secrétaire a tenté de pénétrer sur l’aire de jeu et elle a été dissuadée. Dès cet instant, on ne peut nous dire qu’elle a été suivie dans son acte et occasionné l’arrêt de la partie», s’est étonné le président de la section football. Tout en appelant au bon sens de la CCRP dans cette affaire.
OG
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