Des études menées par la société ivoirienne de rhumatologie révèlent que certains métiers provoquent les douleurs du rhumatisme.
Les douleurs de l'épaule sont un signe fréquent du rhumatisme. Cela s'explique par la forte mobilité de cette partie du corps. L'épaule droite est touchée à 75%, car beaucoup de gens sont droitiers. Tout le monde peut être touché par cette maladie. Mais, les machinistes, les conducteurs, les caissières de supermarché, les secrétaires et les enseignants sont les plus exposés. 45% des conducteurs de poids lourds contractent la maladie. La fréquence est particulièrement élevée chez les caissières, les coiffeuses et les travailleurs dans les sociétés de transformation de produit 26, 6 % des caissières de supermarché travaillent plus de 10 heures par jour. Le tapis roulant constitue chez elles, un facteur déterminant dans les douleurs de l'épaule. Au niveau des enseignants, les maîtres de l'école primaire sont exposés à 83%.
Une maladie difficile à éviter
Parmi eux, les femmes battent le record avec 39 cas contre 6 hommes. Chez les enseignants du secondaire, on enregistre 43% de cas. Au supérieur, c'est un taux de 57% qu'on atteint. Les secrétaires contractent ces douleurs parce qu'elles travaillent souvent dans de petites salles. Et leurs sièges sont inadaptés. Le travail à l'ordinateur est aussi une raison de la douleur. La société ivoirienne de rhumatologie a livré ces informations, hier, au cours de son troisième congrès au Plateau. La rencontre visait le renforcement des capacités de ses membres, au sujet des douleurs liées à l'épaule. Les participants devront se dégager des prescriptions automatiques. Ils doivent privilégier les radiologies et les scanners pour diagnostiquer le vrai mal. « L'infiltration au corticoïde est la méthode utilisée en général pour traiter les douleurs de l'épaule. Elle présente certes un bon arsenal, mais elle n'est pas une urgence. Car Il existe d'autres traitements médicamenteux et également physiques comme la rééducation. Dans tous les cas, toute infiltration doit respecter les règles de l'art. Surtout qu'une infiltration mal faite peut conduire à des complications graves chez le sujet malade », a révélé docteur Kouadio Flaure. Les exposants soutiennent que les douleurs de l'épaule chez les différents travailleurs doivent intégrer la pathologie socio professionnelle. Elles doivent en outre bénéficier de mesures préventives adéquates. Pour le professeur Eti Edmond, vice-doyen de la faculté de médecine et par ailleurs président du comité scientifique, « il appartient à la médecine du travail de prendre des mesures pour prévenir les risques au service, soit en reclassant les travailleurs par le changement de poste, soit en conseillant la retraite anticipée », suggère-t-il. Les chevilles, les pieds, les poignets, les mains, les hanches, les coudes et les genoux sont aussi des sièges de la douleur. Le président du comité scientifique fait observer que le rhumatisme n'est pas facile à éviter. « Quand on parle de rhumatisme, c'est un fourre-tout. Il y a des rhumatismes de l'articulation et du dos par exemple. En général, on ne sait pas comment les rhumatismes de l'articulation interviennent. Les mesures qu'on peut prendre ne peuvent pas forcement les prévenir”. Des caractères génétiques déclenchent les rhumatismes. Le froid, par exemple déclenche les crises. Ceux qui sont assez sensible au froid, on conseille qu'ils se protègent. Il y a également certains mouvements répétés qui peuvent déclencher le rhumatisme, dont le fait de lever l'épaule pour écrire au tableau. Et certaines personnes font ces gestes en dix ans, voire quinze ans. Cela use l'articulation. En réalité il est difficile d'éviter cette maladie, surtout que nous sommes toujours en activité », précise le spécialiste.
N.D
Les douleurs de l'épaule sont un signe fréquent du rhumatisme. Cela s'explique par la forte mobilité de cette partie du corps. L'épaule droite est touchée à 75%, car beaucoup de gens sont droitiers. Tout le monde peut être touché par cette maladie. Mais, les machinistes, les conducteurs, les caissières de supermarché, les secrétaires et les enseignants sont les plus exposés. 45% des conducteurs de poids lourds contractent la maladie. La fréquence est particulièrement élevée chez les caissières, les coiffeuses et les travailleurs dans les sociétés de transformation de produit 26, 6 % des caissières de supermarché travaillent plus de 10 heures par jour. Le tapis roulant constitue chez elles, un facteur déterminant dans les douleurs de l'épaule. Au niveau des enseignants, les maîtres de l'école primaire sont exposés à 83%.
Une maladie difficile à éviter
Parmi eux, les femmes battent le record avec 39 cas contre 6 hommes. Chez les enseignants du secondaire, on enregistre 43% de cas. Au supérieur, c'est un taux de 57% qu'on atteint. Les secrétaires contractent ces douleurs parce qu'elles travaillent souvent dans de petites salles. Et leurs sièges sont inadaptés. Le travail à l'ordinateur est aussi une raison de la douleur. La société ivoirienne de rhumatologie a livré ces informations, hier, au cours de son troisième congrès au Plateau. La rencontre visait le renforcement des capacités de ses membres, au sujet des douleurs liées à l'épaule. Les participants devront se dégager des prescriptions automatiques. Ils doivent privilégier les radiologies et les scanners pour diagnostiquer le vrai mal. « L'infiltration au corticoïde est la méthode utilisée en général pour traiter les douleurs de l'épaule. Elle présente certes un bon arsenal, mais elle n'est pas une urgence. Car Il existe d'autres traitements médicamenteux et également physiques comme la rééducation. Dans tous les cas, toute infiltration doit respecter les règles de l'art. Surtout qu'une infiltration mal faite peut conduire à des complications graves chez le sujet malade », a révélé docteur Kouadio Flaure. Les exposants soutiennent que les douleurs de l'épaule chez les différents travailleurs doivent intégrer la pathologie socio professionnelle. Elles doivent en outre bénéficier de mesures préventives adéquates. Pour le professeur Eti Edmond, vice-doyen de la faculté de médecine et par ailleurs président du comité scientifique, « il appartient à la médecine du travail de prendre des mesures pour prévenir les risques au service, soit en reclassant les travailleurs par le changement de poste, soit en conseillant la retraite anticipée », suggère-t-il. Les chevilles, les pieds, les poignets, les mains, les hanches, les coudes et les genoux sont aussi des sièges de la douleur. Le président du comité scientifique fait observer que le rhumatisme n'est pas facile à éviter. « Quand on parle de rhumatisme, c'est un fourre-tout. Il y a des rhumatismes de l'articulation et du dos par exemple. En général, on ne sait pas comment les rhumatismes de l'articulation interviennent. Les mesures qu'on peut prendre ne peuvent pas forcement les prévenir”. Des caractères génétiques déclenchent les rhumatismes. Le froid, par exemple déclenche les crises. Ceux qui sont assez sensible au froid, on conseille qu'ils se protègent. Il y a également certains mouvements répétés qui peuvent déclencher le rhumatisme, dont le fait de lever l'épaule pour écrire au tableau. Et certaines personnes font ces gestes en dix ans, voire quinze ans. Cela use l'articulation. En réalité il est difficile d'éviter cette maladie, surtout que nous sommes toujours en activité », précise le spécialiste.
N.D
