L'avion devant transporter les pèlerins musulmans de Côte d'Ivoire s'est posé hier à l'aéroport Félix Houphouët Boigny, à 13h. A son bord se trouvait le ministre des Transports parti à Athènes dimanche pour réceptionner l'appareil.
El Hadj Mabri Toikeusse est descendu très confiant hier du Boeing 747 est il est allé « chercher » en Grèce pour le transport des pèlerins ivoiriens : « En tant que ministère des Transports, il fallait que nous nous impliquions pleinement dans la préparation du hadj. Toutes les dispositions ont été prises pour que nous ne vivions plus la situation que nous avons connue l'année dernière. Le contrat de transport aérien a été conclu en termes de nombre de vols. En plus, nous avons prévu des moyens de substitution. Si Dieu le veut aucun pèlerin ne sera bloqué cette année », a promis le ministre des Transports. Une bonne partie de l'entretien qu'il a accordé à la presse sur le tarmac de l'aéroport Félix Houphouët-Boigny a porté sur le blocage de près 2.000 pèlerins ivoiriens en Arabie Saoudite, en décembre 2008. A la fin du hadj, la compagnie Corsair qui les avaient transportés en terre sainte islamique, s'est retirée sans avoir assuré la totalité des vols retour. Selon les termes du contrat conclu avec la partie ivoirienne, l'avionneur devait assurer cinq vols entre le 11 et le 15 décembre. Les passagers du premier vol sont arrivés à l'aéroport avec un long retard. Conséquence, le 15 décembre, l'on n'était qu'au 3e vol au lieu du dernier.
Pour écarter une telle éventualité cette année, le contrat porte sur le nombre de voyages. L'avion affrété cette année par Air Ivoire, le transporteur officiel des pèlerins ivoiriens, appartient à Hellenic Impérial Airways. Les représentants locaux de cette compagnie se sont engagés à ne pas abandonner un seul pèlerin. « Notre avantage est que l'avion que nous mettons au service de Air Ivoire est une propriété de notre société qui possède une flotte bien fournie. Ce qui nous met à l'abri d'une quelconque pression. Par conséquent, nous sommes prêts à attendre les passagers si jamais il y a quelques petits décalages », a assuré un d'entre eux. Rappelons que les organisateurs ont déjà pris soin d'éloigner le premier vol retour de la fin des rites. Le blocage de 2008 est venu, en effet, de la trop grande proximité entre la fin des rites et le départ pour l'aéroport. Le déplacement étant difficile à cette période à cause des embouteillages, le retard était inévitable. D'autres assurances et non des moindres ont été données par l'aviation civile nationale. « Nous avons inspecté l'avion à Athènes, il est très sécurisé », a affirmé M.Gbogou de l'Agence nationale de l'aviation civile (Anac). Toutes ces satisfactions pouvaient expliquer la joie du ministre des Transports qui a conduit une délégation dimanche dans la capitale grecque où se trouve le siège de Hellenic Airways pour réceptionner l'appareil en personne. Ce Boeing a une capacité de 450 places. Il effectuera sept vols directs Abidjan-Médine pour conduire au hadj 2.500 personnes.
Cissé Sindou
El Hadj Mabri Toikeusse est descendu très confiant hier du Boeing 747 est il est allé « chercher » en Grèce pour le transport des pèlerins ivoiriens : « En tant que ministère des Transports, il fallait que nous nous impliquions pleinement dans la préparation du hadj. Toutes les dispositions ont été prises pour que nous ne vivions plus la situation que nous avons connue l'année dernière. Le contrat de transport aérien a été conclu en termes de nombre de vols. En plus, nous avons prévu des moyens de substitution. Si Dieu le veut aucun pèlerin ne sera bloqué cette année », a promis le ministre des Transports. Une bonne partie de l'entretien qu'il a accordé à la presse sur le tarmac de l'aéroport Félix Houphouët-Boigny a porté sur le blocage de près 2.000 pèlerins ivoiriens en Arabie Saoudite, en décembre 2008. A la fin du hadj, la compagnie Corsair qui les avaient transportés en terre sainte islamique, s'est retirée sans avoir assuré la totalité des vols retour. Selon les termes du contrat conclu avec la partie ivoirienne, l'avionneur devait assurer cinq vols entre le 11 et le 15 décembre. Les passagers du premier vol sont arrivés à l'aéroport avec un long retard. Conséquence, le 15 décembre, l'on n'était qu'au 3e vol au lieu du dernier.
Pour écarter une telle éventualité cette année, le contrat porte sur le nombre de voyages. L'avion affrété cette année par Air Ivoire, le transporteur officiel des pèlerins ivoiriens, appartient à Hellenic Impérial Airways. Les représentants locaux de cette compagnie se sont engagés à ne pas abandonner un seul pèlerin. « Notre avantage est que l'avion que nous mettons au service de Air Ivoire est une propriété de notre société qui possède une flotte bien fournie. Ce qui nous met à l'abri d'une quelconque pression. Par conséquent, nous sommes prêts à attendre les passagers si jamais il y a quelques petits décalages », a assuré un d'entre eux. Rappelons que les organisateurs ont déjà pris soin d'éloigner le premier vol retour de la fin des rites. Le blocage de 2008 est venu, en effet, de la trop grande proximité entre la fin des rites et le départ pour l'aéroport. Le déplacement étant difficile à cette période à cause des embouteillages, le retard était inévitable. D'autres assurances et non des moindres ont été données par l'aviation civile nationale. « Nous avons inspecté l'avion à Athènes, il est très sécurisé », a affirmé M.Gbogou de l'Agence nationale de l'aviation civile (Anac). Toutes ces satisfactions pouvaient expliquer la joie du ministre des Transports qui a conduit une délégation dimanche dans la capitale grecque où se trouve le siège de Hellenic Airways pour réceptionner l'appareil en personne. Ce Boeing a une capacité de 450 places. Il effectuera sept vols directs Abidjan-Médine pour conduire au hadj 2.500 personnes.
Cissé Sindou
