Suite à sa brouille avec Roger Ouégnin, Pca de l'Asec Mimosas, Jean Marc Guillou a quitté la Côte d'Ivoire il y a quelques années. Récemment, il s'est prononcé sur le football ivoirien. Sa sortie alimente le débat sportif. Alors, pour ou contre le jugement que Guillou porte sur l'équipe nationale ?
Oui
Le père des Académiciens a dit haut ce que de nombreux observateurs pensent tout bas. Il a le courage de ses idées. Jean Marc Guillou a raison. Il est juste de dire que chez les Eléphants « La différence se fait essentiellement sur les qualités individuelles des joueurs. Le jeu collectif est réduit à la portion congrue ». Cette observation a été vérifiée tout le long du parcours des Eléphants lors des éliminatoires du Mondial et de la Can 2010. Et leur dernière sortie face au Malawi est la parfaite illustration de ce que Jean Marc Guillou a souligné. Il a aussi déclaré, parlant des différents sélectionneurs qui se sont succédés à la tête des Eléphants : « Dans le peloton d'incompétents recrutés par Anouma, il (Vahid Halilhodzic) est presque en tête. Avant lui, Stielike avait fait aussi fort dans la bêtise ». Franchement, qu'est-ce que Vahid a apporté à cette sélection constellée de qualités depuis sa prise de fonction ? Le jeu d'ensemble de la Côte d'ivoire est approximatif, avec une animation défensive laborieuse. En qualifiant les Eléphants pour la Can et le Mondial, Coach Vahid n'a pas réalisé un exploit. Même un piètre entraîneur était capable de qualifier l'équipe nationale avec une telle qualité. Et puis, ses prédécesseurs ont gagné quoi ? Le technicien Franco-Bosniaque ne cesse lui-même de répéter que cette équipe n'a encore rien remporté. Et on sait comment la Fédération ivoirienne de football s'est séparée des prédécesseurs de Vahid. Robert Nouzaret, Henri Michel, Gérard Gili et Ulrich Stielike sont partis sur la pointe des pieds. Que certains arrêtent de vouloir forcement faire plaisir à Jacques Anouma en s'attaquant à Guillou. A ce qu'on sache, ils ne sont pas les répondeurs de la Fif. Laquelle a un service de communication qui ne manque pas de compétences et de cadres au comité exécutif pour donner la réplique à l'ancien patron de l'académie Mimosifcom. Il est plus intéressant de mener la réflexion sur ses propos, afin que les Eléphants barrissent en Angola puis en Afrique du Sud.
Choilio Diomandé
Non
« Une belle galerie d'incompétents chaperonnés par des dirigeants n'y connaissant rien du tout (…) Dans le peloton d'incompétents recrutés par Jacques Anouma, Vahid Halilhodzic est presque en tête. Avant lui, Ulrich Stielike avait fait très fort dans la bêtise… », Ces propos (inutilement) durs ont récemment été tenus par Jean-Marc Guillou pour juger les différents entraîneurs qui se sont récemment succédés à la tête des Eléphants. Jean Marc Guillou, appelé « Père des Académiciens », a-t-il pété un câble ? Sérieusement ! A 64 ans, le natif de Bouaye (Loire-Atlantique) ne s'assagit toujours pas. Toujours aussi belliqueux qu'une panthère… Qui est-il et qu'a-t-il gagné durant ses anecdotiques carrières de joueur puis d'entraîneur pour s'ériger en donneur de leçons? Pour rappel, ce « poète » du football n'a évolué qu'au Sporting Club Nazairien (1958-1964), au Sco d'Angers (1964-1975), à l'Ogc Nice (1975-1979), à Neuchâtel Xamax (1979-1981), au FC Mulhouse (1981-1983) et à l'As Cannes (1983-1984). Seulement des clubs de seconde zone. J'oubliais ! Il a été champion de France avec Angers en 1969. En Ligue 2, s'il vous plaît ! Voilà pour le palmarès. Comme entraîneur, Jean-Marc Guillou a eu affaire à l'As Cannes, au Servette de Genève, à l'Asec Mimosas, à la sélection Olympique ivoirienne et au Ksk Beveren. Résultat des courses, il a lamentablement échoué partout où il est passé. Pis, Jean Marc Guillou s'est encore cassé la figure dans les éliminatoires pour les Jeux olympiques de Sydney avec « ses » fameux Académiciens en 1999-2000. Sans commentaires.
Guy-Florentin Yaméogo
Oui
Le père des Académiciens a dit haut ce que de nombreux observateurs pensent tout bas. Il a le courage de ses idées. Jean Marc Guillou a raison. Il est juste de dire que chez les Eléphants « La différence se fait essentiellement sur les qualités individuelles des joueurs. Le jeu collectif est réduit à la portion congrue ». Cette observation a été vérifiée tout le long du parcours des Eléphants lors des éliminatoires du Mondial et de la Can 2010. Et leur dernière sortie face au Malawi est la parfaite illustration de ce que Jean Marc Guillou a souligné. Il a aussi déclaré, parlant des différents sélectionneurs qui se sont succédés à la tête des Eléphants : « Dans le peloton d'incompétents recrutés par Anouma, il (Vahid Halilhodzic) est presque en tête. Avant lui, Stielike avait fait aussi fort dans la bêtise ». Franchement, qu'est-ce que Vahid a apporté à cette sélection constellée de qualités depuis sa prise de fonction ? Le jeu d'ensemble de la Côte d'ivoire est approximatif, avec une animation défensive laborieuse. En qualifiant les Eléphants pour la Can et le Mondial, Coach Vahid n'a pas réalisé un exploit. Même un piètre entraîneur était capable de qualifier l'équipe nationale avec une telle qualité. Et puis, ses prédécesseurs ont gagné quoi ? Le technicien Franco-Bosniaque ne cesse lui-même de répéter que cette équipe n'a encore rien remporté. Et on sait comment la Fédération ivoirienne de football s'est séparée des prédécesseurs de Vahid. Robert Nouzaret, Henri Michel, Gérard Gili et Ulrich Stielike sont partis sur la pointe des pieds. Que certains arrêtent de vouloir forcement faire plaisir à Jacques Anouma en s'attaquant à Guillou. A ce qu'on sache, ils ne sont pas les répondeurs de la Fif. Laquelle a un service de communication qui ne manque pas de compétences et de cadres au comité exécutif pour donner la réplique à l'ancien patron de l'académie Mimosifcom. Il est plus intéressant de mener la réflexion sur ses propos, afin que les Eléphants barrissent en Angola puis en Afrique du Sud.
Choilio Diomandé
Non
« Une belle galerie d'incompétents chaperonnés par des dirigeants n'y connaissant rien du tout (…) Dans le peloton d'incompétents recrutés par Jacques Anouma, Vahid Halilhodzic est presque en tête. Avant lui, Ulrich Stielike avait fait très fort dans la bêtise… », Ces propos (inutilement) durs ont récemment été tenus par Jean-Marc Guillou pour juger les différents entraîneurs qui se sont récemment succédés à la tête des Eléphants. Jean Marc Guillou, appelé « Père des Académiciens », a-t-il pété un câble ? Sérieusement ! A 64 ans, le natif de Bouaye (Loire-Atlantique) ne s'assagit toujours pas. Toujours aussi belliqueux qu'une panthère… Qui est-il et qu'a-t-il gagné durant ses anecdotiques carrières de joueur puis d'entraîneur pour s'ériger en donneur de leçons? Pour rappel, ce « poète » du football n'a évolué qu'au Sporting Club Nazairien (1958-1964), au Sco d'Angers (1964-1975), à l'Ogc Nice (1975-1979), à Neuchâtel Xamax (1979-1981), au FC Mulhouse (1981-1983) et à l'As Cannes (1983-1984). Seulement des clubs de seconde zone. J'oubliais ! Il a été champion de France avec Angers en 1969. En Ligue 2, s'il vous plaît ! Voilà pour le palmarès. Comme entraîneur, Jean-Marc Guillou a eu affaire à l'As Cannes, au Servette de Genève, à l'Asec Mimosas, à la sélection Olympique ivoirienne et au Ksk Beveren. Résultat des courses, il a lamentablement échoué partout où il est passé. Pis, Jean Marc Guillou s'est encore cassé la figure dans les éliminatoires pour les Jeux olympiques de Sydney avec « ses » fameux Académiciens en 1999-2000. Sans commentaires.
Guy-Florentin Yaméogo
