La nouvelle année, en pays n'Zima, se célèbre, le dimanche 8 novembre, à Grand- Bassam, première capitale de la Côte d'Ivoire. En prélude à cette célébration, ce peuple était dimanche dernier, en fête. Les gardiens de la tradition n'Zima ont sorti le n'Domolé du bois sacré, le tambour parleur pour l'amener au palais royal. Afin qu'il reçoive les libations du roi. Chassant ainsi, les mauvais esprits pour que la fête se déroule dans de bonnes conditions. Ces libations du roi donnent aussi le top départ de l'Abissa. Après ces rites, le n'Domolé a été transféré sur la place de l'Abissa dans une ambiance de gaieté au son de la fanfare. Il y restera jusqu'au jour du nouvel an. A l'espace Abissa, le décor est planté. Des tribunes étaient déjà dressées. Au milieu, un podium a été fait pour accueillir le n'Domolé. Les populations, une fois sur la place de l'Abissa, font un tour du podium au rythme du son du n'Domolé. Le peuple n'Zima a rivalisé ainsi d'ardeur jusqu'à 18h. Mais avant, juste après le palais royal, une procession avec le tambour a été faite jusqu'à la place de l'Abissa où il a été accueilli dans une liesse populaire. La fête de l'Abissa est une réjouissance qui concerne toute la région. A cet effet, ils sont nombreux, ceux qui sont venus des grandes villes de l'intérieur, des villages, des hameaux et même de l'extérieure du pays. Pour célébrer la nouvelle année en famille. A l'image du “Paquinou” chez les populations du centre qui se retrouvent pendant la fête de Paques. "C'est une fête qui se retrouve un peu avec le “Paquinou” du point de vue des retrouvailles. Pour échanger sur les problèmes de développement", précise M. Berlin, l'un des gardiens de la cultures n'Zima. Avant de dire que c'est à cette période que le n'Zima se prépare à faire le meilleur cadeau à un être cher : un parent ou à sa femme.
R. D.
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