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Politique Publié le vendredi 6 novembre 2009 | Le Quotidien d’Abidjan

48 h après sa visite à Accra - Le voyage de Gbagbo au Ghana livre ses secrets

Le président Laurent Gbagbo est rentré, mercredi de sa visite de travail du Ghana. Le chef de l`Etat Laurent Gbagbo a effectué mardi dernier une visite de travail de 48 h à Accra au Ghana. Où il a rencontré son homologue, John Atta Mills. Selon des sources proches de la présidence ivoirienne, ce voyage éclair du président Gbagbo n`est pas fortuit. Au-delà des liens d`amitié et de fraternité entre les deux chefs d`Etat, les sources indiquent que Gbagbo et Atta Mills ont parlé économie. En effet, révèlent des sources introduites, la Côte d`Ivoire de Laurent Gbagbo et le Ghana de John Atta Mills se sont accordés pour une exploitation «sans heurts» d`une mine de pétrole découverte à la frontière des deux pays. Toutes choses qui expliquent la présence du ministre de l`énergie et des mines, Léon Emmanuel Monnet, dans la délégation présidentielle. A en croire nos sources, le chef de l`Etat et son homologue avaient ainsi à cœur de prévenir un cas semblable à la situation de crise ouverte entre le Cameroun et le Nigeria à propos de la Péninsule de Bakassi. Qui a divisé durant plusieurs années les deux pays. «J`ai dit au président Atta Mills qu`il ne faudrait pas que la Côte d`Ivoire et le Ghana deviennent comme le Nigeria et le Cameroun», a-t-il fait remarquer. Parce que pour le numéro un ivoirien, «La Côte d`Ivoire et le Ghana sont deux enfants jumeaux dont l`un a été élevé par les Français et l`autre par les Anglais. On se retrouve à 50 ans et on veut apprendre à se reconnaître». Aussi a-t-il qualifié sa visite au Ghana de «fructueuse». Nos sources indiquent que les deux hommes auraient trouvé un terrain d`entente pour «une exploitation profitable aux deux pays». Excluant toutes idées de conflit comme ce fut le cas entre le Nigeria et le Cameroun. Le communiqué final qui sanctionne cette visite ne dit pas autre chose: «Les deux dirigeants ont reconnu et se sont félicités de la collaboration soutenue entre les structures de surveillance des frontières des deux pays en vue d`assurer la sécurité le long de la frontière commune et déployer les moyens nécessaires pour combattre la criminalité transfrontalière».
>> José S. Koudou
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