Sauf difficultés de dernière minute, le lancement officiel du projet de ferroutage entre Abidjan-Ouaga-Niamey aura lieu au début du mois de décembre prochain. C’est en tout cas la période indicative décidée par le comité technique tripartite à sa 5e réunion, tenue à Abidjan, du 2 au 3 novembre. Ainsi, cet important projet initié par le port autonome d’Abidjan en vue de réduire la distance avec les opérateurs économiques nigériens se précise. Il s’agit essentiellement de combiner les transports ferroviaire et routier pour acheminer les marchandises en transit entre le Niger et le port. Une plate-forme logistique sera réalisée à Ouagadougou. Où le transbordement des marchandises se fera du train aux camions et vice versa. Ce qui veut dire que les opérateurs économiques nigériens qui désirent importer ou exporter par Abidjan n’auront plus à parcourir les 1700 km qui séparent le port ivoirien de la capitale du Niger.
Les enjeux sont importants. A l’ouverture de la réunion, le directeur général adjoint du port, chargé des finances, de l’administration et de l’exploitation, Pierre Mambé, l’a fait savoir en notant «qu’au-delà des facilités qu’il offrira dans le développement des relations commerciales entre la Côte d’Ivoire et le Niger qui est un pays essentiel du point de vue de ses importantes ressources minières, le projet de ferroutage sur l’axe Abidjan-Niger est la parfaite illustration du rôle d’outil d’intégration économique sous-régionale que les autorités ivoiriennes ont toujours confié au port d’Abidjan…».
Faut-il le rappeler, c’est en mars 2008, lors d’une mission commerciale au Niger, que le directeur général du port, Marcel Gossio, avait fait la proposition aux opérateurs économiques de ce pays du projet de ferroutage en vue de faciliter leurs opérations de transit par le port d’Abidjan. Depuis lors, les réunions du comité technique se sont succédé pour faire prendre forme au projet.
Au moment où les choses se précisent, l’initiateur ne peut qu’en être heureux. A la clôture de la rencontre d’Abidjan, Marcel Gossio a rappelé l’importance qu’il attache à son projet de mettre rapidement à la disposition des chargeurs nigériens «une desserte maritime sûre, compétitive et rapide». D’où sa reconnaissance aux différents partenaires, au nombre desquels les douanes du Burkina Faso.
Alakagni Hala
Les enjeux sont importants. A l’ouverture de la réunion, le directeur général adjoint du port, chargé des finances, de l’administration et de l’exploitation, Pierre Mambé, l’a fait savoir en notant «qu’au-delà des facilités qu’il offrira dans le développement des relations commerciales entre la Côte d’Ivoire et le Niger qui est un pays essentiel du point de vue de ses importantes ressources minières, le projet de ferroutage sur l’axe Abidjan-Niger est la parfaite illustration du rôle d’outil d’intégration économique sous-régionale que les autorités ivoiriennes ont toujours confié au port d’Abidjan…».
Faut-il le rappeler, c’est en mars 2008, lors d’une mission commerciale au Niger, que le directeur général du port, Marcel Gossio, avait fait la proposition aux opérateurs économiques de ce pays du projet de ferroutage en vue de faciliter leurs opérations de transit par le port d’Abidjan. Depuis lors, les réunions du comité technique se sont succédé pour faire prendre forme au projet.
Au moment où les choses se précisent, l’initiateur ne peut qu’en être heureux. A la clôture de la rencontre d’Abidjan, Marcel Gossio a rappelé l’importance qu’il attache à son projet de mettre rapidement à la disposition des chargeurs nigériens «une desserte maritime sûre, compétitive et rapide». D’où sa reconnaissance aux différents partenaires, au nombre desquels les douanes du Burkina Faso.
Alakagni Hala