26 Novembre 2000, Laurent Gbagbo accède au pouvoir d’Etat au moment où les rues d’Abidjan sont jonchées de corps sans vie. La fumée des pneus et tables usés brulés par des ivoiriens mecontents était perceptible à tous les horizons de la capitale économique. Des commerçants sous la menace des armes ont cédé leurs magasins et leurs biens à la merci des vandales. Des opposants et leaders syndicaux ont trouvé refuge pour se mettre à l’abri des enlèvements et assassinats. Le candidat malheureux, le Général Robert Guéi se disant victime d’un hold up s’est terré à Kabacouma via Toukouzou-Hozalem où Papa Nouveau n’a pu lui accorder trop longtemps ses bonnes grâces. Gbagbo est donc sorti vainqueur d’un scrutin tant controversé, calamiteux que sanglant. Il décide malgré tout de gouverner envers et contre tous. Le temps d’un autre scrutin prévu en Octobre 2005. Le 19 Septembre 2002, une rébellion conteste le président ‘’calamiteusement’’ élu. Une forte solidarité de ses adversaires se tisse autour de la victime pour sauver la mère patrie. Et la rébellion se replie. Pour sauver la nation et la démocratie, un accord fut signé à Kleber et un premier ministre nommé à Marcoussis. Objectif, rétablir l’ordre et organiser des élections telles que prévues par la constitution.
L’on était en Janvier 2003. Deux années devraient permettre de tenir donc ces élections dans les délais. Mais que non. D’Accord en Accord, nous en sommes arrivés à Ouagadougou qui à l’analyse aura accouché d’une souris. Tout comme d’un premier ministre à un autre, l’on est à Guillaume Soro, le responsable officiel de la rébellion du 19 Septembre 2002. Là encore, le constat est identique.
Démagogie, hypocrisie, roublardise et duplicité riment avec échec cuisant. Depuis que le vent de l’Est a soufflé sur la Côte d’Ivoire, les premiers opposants au président Houphouët s’en sont emparés pour en faire une tempête dévastatrice et destructive. Laurent Gbagbo, le chef de file, était considéré depuis lors, comme le père du multipartisme, donc de la démocratie. Mais depuis son accession au pouvoir le 26 Octobre 2000 jusqu’à ce jour, peut-on encore affirmer que Gbagbo est encore démocrate ? Simple question.
Nando Dapa
L’on était en Janvier 2003. Deux années devraient permettre de tenir donc ces élections dans les délais. Mais que non. D’Accord en Accord, nous en sommes arrivés à Ouagadougou qui à l’analyse aura accouché d’une souris. Tout comme d’un premier ministre à un autre, l’on est à Guillaume Soro, le responsable officiel de la rébellion du 19 Septembre 2002. Là encore, le constat est identique.
Démagogie, hypocrisie, roublardise et duplicité riment avec échec cuisant. Depuis que le vent de l’Est a soufflé sur la Côte d’Ivoire, les premiers opposants au président Houphouët s’en sont emparés pour en faire une tempête dévastatrice et destructive. Laurent Gbagbo, le chef de file, était considéré depuis lors, comme le père du multipartisme, donc de la démocratie. Mais depuis son accession au pouvoir le 26 Octobre 2000 jusqu’à ce jour, peut-on encore affirmer que Gbagbo est encore démocrate ? Simple question.
Nando Dapa