Pour manifester leur mécontentement contre ce qu’ils qualifient d’intox, les ressortissants d’Assueffry ont effectué une marche pacifique contre la RTI.
L’affaire qui oppose Assuéffry, département de Tanda dans la région du Zanzan à Transua, nouvelle préfecture est loin de connaître un aboutissement heureux. Le 7 novembre, le chef de village par intérim d’Assuéffry, entouré de sa notabilité et la population ont manifesté pour démentir l’information diffusée par la télévision nationale faisant état de ce que les habitants d’Assuéffry se sont enfin rattachés à Transua lors d’une cérémonie dans cette localité. Pour manifester leur mécontentement contre ce qu’ils qualifient d’intox, les ressortissants de cette localité ont effectué une marche pacifique suivie d’un point presse. A la réunion d’échanges avec Oula Guiézia, sous-préfet d’Assuéffry, Abo K. Faustin a été catégorique : « Nous marchons parce que Assuéffry n’ira jamais à Transua ». Dans un excès de colère, le porte-parole du chef a fait savoir clairement qu’Assuéffry « ne se reconnaît pas dans les déclarations de la Rti dans ses journaux télévisés de 13 h et de 20 h du samedi 7 novembre.
La pomme de discorde entre les deux peuples porte, selon les explications fournies par Abo Faustin, sur l’érection de Transua en département par le président Gbagbo avec affectation d’un préfet, au détriment d’Assuéffry. En réalité, explique le représentant du chef, ces deux peuples sont liés par un pacte. Les clauses de ce pacte stipulent dans la dynamique du développement des collectivités territoriales, qu’Assuéffry bénéficie d’un chef-lieu de préfecture et Transua, pour le poste de candidature à la présidence du conseil général du département. Il s’agit en fait d’un partage équilibré accepté de concert par les deux parties. Les dispositions administratives, allant jusqu’au chef de l’Etat, ont été entreprises dans ce sens. La surprise du peuple d’Assuéffry a été grande de constater que le président Gbagbo ait accordé un préfet à Transua laissant Assuéffry au stade de sous-préfecture. Tout le vœu des populations et la chefferie, selon le porte-parole Abo, est que justice soit faite. « Assuéffry n’est pas contre Gbagbo, mais nous voulons avoir notre préfet », a précisé le porte-parole de la cour royale.
Par Bomo Ange, Correspondant régional
L’affaire qui oppose Assuéffry, département de Tanda dans la région du Zanzan à Transua, nouvelle préfecture est loin de connaître un aboutissement heureux. Le 7 novembre, le chef de village par intérim d’Assuéffry, entouré de sa notabilité et la population ont manifesté pour démentir l’information diffusée par la télévision nationale faisant état de ce que les habitants d’Assuéffry se sont enfin rattachés à Transua lors d’une cérémonie dans cette localité. Pour manifester leur mécontentement contre ce qu’ils qualifient d’intox, les ressortissants de cette localité ont effectué une marche pacifique suivie d’un point presse. A la réunion d’échanges avec Oula Guiézia, sous-préfet d’Assuéffry, Abo K. Faustin a été catégorique : « Nous marchons parce que Assuéffry n’ira jamais à Transua ». Dans un excès de colère, le porte-parole du chef a fait savoir clairement qu’Assuéffry « ne se reconnaît pas dans les déclarations de la Rti dans ses journaux télévisés de 13 h et de 20 h du samedi 7 novembre.
La pomme de discorde entre les deux peuples porte, selon les explications fournies par Abo Faustin, sur l’érection de Transua en département par le président Gbagbo avec affectation d’un préfet, au détriment d’Assuéffry. En réalité, explique le représentant du chef, ces deux peuples sont liés par un pacte. Les clauses de ce pacte stipulent dans la dynamique du développement des collectivités territoriales, qu’Assuéffry bénéficie d’un chef-lieu de préfecture et Transua, pour le poste de candidature à la présidence du conseil général du département. Il s’agit en fait d’un partage équilibré accepté de concert par les deux parties. Les dispositions administratives, allant jusqu’au chef de l’Etat, ont été entreprises dans ce sens. La surprise du peuple d’Assuéffry a été grande de constater que le président Gbagbo ait accordé un préfet à Transua laissant Assuéffry au stade de sous-préfecture. Tout le vœu des populations et la chefferie, selon le porte-parole Abo, est que justice soit faite. « Assuéffry n’est pas contre Gbagbo, mais nous voulons avoir notre préfet », a précisé le porte-parole de la cour royale.
Par Bomo Ange, Correspondant régional