Le conseil d'administration de la Mugef-ci et les pharmaciens agréés ont rétabli le dialogue.
La rencontre d'échanges, initiée par le Conseil d'administration de la Mugef-ci avec les pharmaciens agréés hier, jeudi 12 novembre 2009, à la salle de conférence de la Caistab sise au Plateau, a failli tourner au vinaigre. Et pour cause. Après l'exposé des faits par le Pca Joseph Holland N’Da, de la tournure prise par la mise en œuvre du processus d'agrément, du fait de la réaction des organisations professionnelles des pharmaciens, Dr. Brou Arsène du Syndicat national des pharmaciens privés de Côte d'Ivoire, au nom de tous les pharmaciens de Côte d'Ivoire, a fait une déclaration. Celui-ci a exprimé au nom de ses pairs, la colère et l'indignation des pharmaciens qui ne peuvent plus supporter les propos insultants, dégradants et offensants, a-t-il indiqué, tenus par le Pca de la Mugef-ci M. Joseph Holland N’Da. Le communiqué lu a rappelé au Conseil d'administration de la Mugef-ci que, la concertation bipartite a été initiée par le ministre de la Santé à la suite du mot d'ordre de rejet des bons de Mutuelle lancé contre le nouveau processus d'agrément des pharmaciens. Le communiqué a précisé que le ministre de la Santé nommé comme médiateur, n'a pas encore fait connaître les résultats de ses négociations. Pour le Syndicat des pharmaciens privés, la courtoisie et la décence, a-t-il fait savoir, devraient inspirer un peu de retenue au Pca. Dr. Brou Arsène dans un élan de colère, s'est adressé au Conseil d'administration dans un langage peu recommandable. "Vous n'avez pas le monopole de la dérive langagière pour continuer impunément de traiter notre Ordre et notre Syndicat " de coupeurs de route "et les pharmaciens qui se dévouent pour les Mutualistes, "d'enfants gâtés". Dans la même veine, le Syndicat a fait savoir qu'il a été décidé le 15 septembre 2009, de mettre fin à toutes les pratiques de fraude, de clientélisme et de corruption interdites par leur code de déontologie. A cet effet, les pharmaciens ont exigé que désormais, les contrats ou conventions entre pharmaciens et des tiers soient négociés et signés par leur structure (le Syndicat) a qui ils ont donné plein pouvoir. Le Syndicat a été formel et a dit au Pca que le seul interlocuteur avec qui désormais il aura à discuter demeure bel et bien leur Syndicat. Dr. Brou Arsène et son Bureau se sont aussitôt retirés de la salle. Mais contre toute attente, les autres membres ont refusé de le suivre dans son mouvement qui consiste à vider la salle de réunion. Le Pca s'est contenté de dire "qu'il prend acte de la déclaration faite par le porte-parole Dr. Brou Arsène", avant d'ajouter que la majorité des pharmaciens reste toutefois d'accord avec le contenu de la déclaration liminaire de la Mugef-ci. Certains membres du Syndicat tels que Dr. Aka Ouélé et Dr. Kouamé Thierry, ont déclaré que la sortie des autres ne constitue aucunement un désaveu pour la Mugef-ci. Il a été proposé qu'un comité de médiation soit mis en place pour poursuivre le dialogue. Ces initiatives de médiation ont été appuyées par les propos très réconciliateurs et surtout apaisants du Pca qui reste ouvert au dialogue.
Jean-Baptiste Essis
Jbessis06525881@gmail.com
La rencontre d'échanges, initiée par le Conseil d'administration de la Mugef-ci avec les pharmaciens agréés hier, jeudi 12 novembre 2009, à la salle de conférence de la Caistab sise au Plateau, a failli tourner au vinaigre. Et pour cause. Après l'exposé des faits par le Pca Joseph Holland N’Da, de la tournure prise par la mise en œuvre du processus d'agrément, du fait de la réaction des organisations professionnelles des pharmaciens, Dr. Brou Arsène du Syndicat national des pharmaciens privés de Côte d'Ivoire, au nom de tous les pharmaciens de Côte d'Ivoire, a fait une déclaration. Celui-ci a exprimé au nom de ses pairs, la colère et l'indignation des pharmaciens qui ne peuvent plus supporter les propos insultants, dégradants et offensants, a-t-il indiqué, tenus par le Pca de la Mugef-ci M. Joseph Holland N’Da. Le communiqué lu a rappelé au Conseil d'administration de la Mugef-ci que, la concertation bipartite a été initiée par le ministre de la Santé à la suite du mot d'ordre de rejet des bons de Mutuelle lancé contre le nouveau processus d'agrément des pharmaciens. Le communiqué a précisé que le ministre de la Santé nommé comme médiateur, n'a pas encore fait connaître les résultats de ses négociations. Pour le Syndicat des pharmaciens privés, la courtoisie et la décence, a-t-il fait savoir, devraient inspirer un peu de retenue au Pca. Dr. Brou Arsène dans un élan de colère, s'est adressé au Conseil d'administration dans un langage peu recommandable. "Vous n'avez pas le monopole de la dérive langagière pour continuer impunément de traiter notre Ordre et notre Syndicat " de coupeurs de route "et les pharmaciens qui se dévouent pour les Mutualistes, "d'enfants gâtés". Dans la même veine, le Syndicat a fait savoir qu'il a été décidé le 15 septembre 2009, de mettre fin à toutes les pratiques de fraude, de clientélisme et de corruption interdites par leur code de déontologie. A cet effet, les pharmaciens ont exigé que désormais, les contrats ou conventions entre pharmaciens et des tiers soient négociés et signés par leur structure (le Syndicat) a qui ils ont donné plein pouvoir. Le Syndicat a été formel et a dit au Pca que le seul interlocuteur avec qui désormais il aura à discuter demeure bel et bien leur Syndicat. Dr. Brou Arsène et son Bureau se sont aussitôt retirés de la salle. Mais contre toute attente, les autres membres ont refusé de le suivre dans son mouvement qui consiste à vider la salle de réunion. Le Pca s'est contenté de dire "qu'il prend acte de la déclaration faite par le porte-parole Dr. Brou Arsène", avant d'ajouter que la majorité des pharmaciens reste toutefois d'accord avec le contenu de la déclaration liminaire de la Mugef-ci. Certains membres du Syndicat tels que Dr. Aka Ouélé et Dr. Kouamé Thierry, ont déclaré que la sortie des autres ne constitue aucunement un désaveu pour la Mugef-ci. Il a été proposé qu'un comité de médiation soit mis en place pour poursuivre le dialogue. Ces initiatives de médiation ont été appuyées par les propos très réconciliateurs et surtout apaisants du Pca qui reste ouvert au dialogue.
Jean-Baptiste Essis
Jbessis06525881@gmail.com
