Le président de la CEI a donné l'assurance que les listes électorales seront disponibles d'ici peu, toutefois les risques de cafouillage ne sont pas à minimiser. Regard sur le cafouillage de cette phase en perspective.
Malgré les assurances du président de la commission électorale indépendante, (CEI) M. Robert Beugré Mambé, quant à la fiabilité de la liste électorale, certaines faiblesses du processus contrarient les propos tenus devant la presse. Hier à l'Onuci, le chef de la division électorale n'a pas manqué de préciser que la sécurisation desdites phases relève de la compétence des ivoiriens. Le ministre Amani N'Guessan de la défense a déclaré récemment que " si le déploiement du CCI piétine, c'est qu'il n'y a pas d'argent ". En annonçant l'affichage des listes électorales sans le CCI, sur quelle force de protection, du moins de sécurisation compte M. Mambé ? La question n'est pas saugrenue tant les risques perceptibles de cafouillages sont énormes. Qui va sécuriser les bordereaux déjà mis en route pour les différentes régions du pays ? Est-ce les FN ou les Fds qui seront chargées de garder lesdits bordereaux jusqu'à leur affichage physique ? Des interrogations qui soulèvent un ensemble de questions. Qui va sécuriser l'affichage ? Pertinente question quand on sait qu'ils sont nombreux les extrémistes qui ont hâte d'éliminer des électeurs en faveur de leur bord. Et où faire sa réclamation sans intimidation surtout que le CCI n'est pas fonctionnel. Selon un magistrat que nous avons joint hier au téléphone en fin de matinée, les réclamations se feront en trois étapes " Je ne comprends pas pourquoi la CEI ne clarifie pas aux populations ces trois étapes. Dans les zones reculées, il est illusoire de procéder à des consultations par SMS, internet et autres. Un cafouille total entoure le système.
C'est la phase la plus délicate tant les risque de frustration, d'émission et de possibilité d'intimidation sont nombreux " a révélé notre interlocuteur qui, il faut le dire, fonde sa grande inquiétude sur une bavure électorale en perspective.
K.Zéguédoua Tano
Malgré les assurances du président de la commission électorale indépendante, (CEI) M. Robert Beugré Mambé, quant à la fiabilité de la liste électorale, certaines faiblesses du processus contrarient les propos tenus devant la presse. Hier à l'Onuci, le chef de la division électorale n'a pas manqué de préciser que la sécurisation desdites phases relève de la compétence des ivoiriens. Le ministre Amani N'Guessan de la défense a déclaré récemment que " si le déploiement du CCI piétine, c'est qu'il n'y a pas d'argent ". En annonçant l'affichage des listes électorales sans le CCI, sur quelle force de protection, du moins de sécurisation compte M. Mambé ? La question n'est pas saugrenue tant les risques perceptibles de cafouillages sont énormes. Qui va sécuriser les bordereaux déjà mis en route pour les différentes régions du pays ? Est-ce les FN ou les Fds qui seront chargées de garder lesdits bordereaux jusqu'à leur affichage physique ? Des interrogations qui soulèvent un ensemble de questions. Qui va sécuriser l'affichage ? Pertinente question quand on sait qu'ils sont nombreux les extrémistes qui ont hâte d'éliminer des électeurs en faveur de leur bord. Et où faire sa réclamation sans intimidation surtout que le CCI n'est pas fonctionnel. Selon un magistrat que nous avons joint hier au téléphone en fin de matinée, les réclamations se feront en trois étapes " Je ne comprends pas pourquoi la CEI ne clarifie pas aux populations ces trois étapes. Dans les zones reculées, il est illusoire de procéder à des consultations par SMS, internet et autres. Un cafouille total entoure le système.
C'est la phase la plus délicate tant les risque de frustration, d'émission et de possibilité d'intimidation sont nombreux " a révélé notre interlocuteur qui, il faut le dire, fonde sa grande inquiétude sur une bavure électorale en perspective.
K.Zéguédoua Tano