Nombreuses sont les personnes qui ressortent des hôpitaux avec de nouvelles infections. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 5 à 10%, soit 4 millions de personnes dans le monde contractent de novelles infections lors des soins dans les hôpitaux. Bien évidemment, les pays pauvres sont les plus touchés. Et la Côte d’Ivoire n’échappe pas à cette réalité. C’est dans l’optique d’y trouver une solution, que le ministère de la santé et de l’hygiène publique, en collaboration avec le plan des présidents américains pour la lutte contre le VIH/SIDA (PEPFAR), a organisé du 10 au 13 novembre, le forum national sur la sécurité des patients. Ce forum qui s’est déroulé à l’institut national de santé publique d’Adjamé a eu pour thème : « Implication des patients et familles dans les stratégies d’amélioration de la sécurité des soins dans les établissements de santé en Côte d’Ivoire ». Pendant trois jours, les professionnels de la santé et des hommes de droit ont établi les responsabilités des différents acteurs (médecins, patients, familles) dans l’amélioration la sécurité des malades et de la gestion des risques lors des soins. Les recommandations du forum, a indiqué le Pr Anongba Danho Simplice, directeur général de la santé feront l’objet d’un plan de mise en œuvre. La Côte d’Ivoire, a-t-il révélé, est le 4ème pays africain à ratifier la charte sur la sécurité des patients, « preuve que cela est un souci pour le gouvernement ». A la fin de leurs travaux, les experts ont recommandé une implication des familles dans les processus des soins des patients.
DM
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