La réduction du nombre d’accidents dans la pêche maritime, le renforcement de la sécurité des différents types de navires de pêche et la promotion de la culture de la sécurité de la pêche artisanale sont les sujets qui ont retenu l’attention des experts pendant 5 jours à Grand-Bassam. A l’ouverture de ces assises, le directeur général des affaires maritimes et portuaires, le Lieutenant-colonel Bertin Koffi Tanoh a accusé les pêcheurs traditionnels de ne pas respecter les normes sécuritaires applicables aux navires. Selon lui, cela cause d’énormes accidents dont les plus fréquents demeurent les collisions entre les gros navires et les pirogues traditionnelles. Il a noté également des accidents avec les pertes en vie humaines causées pour la plupart par des engins en mauvais état. « On enregistre un taux d’accidents de plus de 25% par an », a-t-il précisé, en insistant sur la nécessité de mettre en place une réglementation sur la prévention et la réduction des accidents et pertes en vies humaines en mer et lagune et sur la nécessité de former les pêcheurs artisans. A ce niveau, il a précisé que l’Organisation maritime internationale (OMI), qui a organisé cet atelier, a déjà proposé « un ensemble de projets de textes visant à renforcer la sécurité des petites embarcations non couvertes par les conventions internationales. » M. Youzan Babi, directeur de cabinet adjoint du ministre des transports a rassuré de l’engagement du gouvernement ivoirien à œuvrer à l’aboutissement du processus devant conduire à l’application stricte des normes de sécurité des navires de pêche. Aussi, dans le cadre du programme intégré de coopération technique avec l’OMI, il a souhaité que les pays présents à cette rencontre fassent « des efforts pour appliquer les normes de base devant servir à assurer la sécurité des petits et autres embarcations utilisées pour la pêche.
Sogona Sidibé
Sogona Sidibé