Anaky Kobena Innocent, candidat à l’élection présidentielle prochaine et président du Mouvement des Forces d’Avenir (MFA) était l’invité ce matin de la tribune de la Confédération générale des Entreprises de Côte d’Ivoire.Une tribune qui, selon Jean Kacou Diagou , président de la CGECI, accueille une série de rencontres avec les candidats aux prochaines élections présidentielles, en souhaitant une concertation solide, permanente et efficiente entre secteurs privé et public sur les problématiques de la croissance économique.
Pour mieux faire apprécier à son invité l’esprit et la lettre de cette tribune, Jean Kacou Diagou, qui a rappelé que la Côte d’Ivoire après le miracle ivoirien, le cycle infernal des crises des suites de la succession mal gérée du Président Félix Houphouët-Boigny ( le coup d’Etat de décembre 99, le coup d’Etat manqué de septembre 2002 mué en une crise militaro-politiques dont les effets pervers affectent tous les secteurs de la vie socio-économique) puis avec la perspective prochaine de la tenue des élections et de l’éligibilité de notre pays à l’Initiative PPTE, est aujourd’hui à un autre point d’inflexion important de son évolution historique, a présenté certaines préoccupations au candidat Innocent Anaky.
Des préoccupations qu’il a formulées sous forme de grandes interrogations. Le président du secteur privé ivoirien n’a pas manqué de faire le porte-voix de nombre d’ivoiriens, impuissant devant la dégénérescence de leur société : « Pouvons-nous enrayer cette dégradation des fondations de notre société. Pouvons-nous réinventer notre modèle économique et changer fondamentalement la trajectoire de notre nation. L’Ivoirien sera-t-il capable de se réinventer lui-même et d’orchestrer sa propre mutation de façon constructive et durable en concert avec le secteur privé et la société civile ? ». Le candidat du MFA qui a bien saisi les enjeux de sa feuille de route a délivré le message de son parti sur l’avenir de la Côte d’Ivoire. Il faut dira-t-il absolument « arriver à un Etat de droit vrai, avec à sa tête une ferme volonté politique et morale de ne pas entrer dans le « management ». Parce que la Côte d’Ivoire d’après la crise sera celle de la reconstruction presque totale de l’économie et des infrastructures, avec de nouvelles grandes orientations pour présenter un nouveau tissu économique sur les 10 à 20 années à venir.Anaky a dévoilé son programme de gouvernement qui portent sur les grands projets générateurs de valeur ajoutée pour nos produits de base et surtout d’emplois massifs pour la jeunesse. Au niveau de l’industrie, il a recommandé l’industrie lourde dans une Côte d’Ivoire qui produit du manganèse et du fer et qui pourra s trouver des partenaires techniques et financiers les plus pointus dans ce domaine pour créer la première grande sidérurgie de l’Afrique de l’Ouest et du Centre et devenir ainsi l’aciérie de l’Afrique. Il plaide pour la diversification de l’agriculture. Aussi, à côté du binôme café-cacao dont il faut renouveler les plants, il conseille la culture du riz, du maïs et des céréales. Il garantie le succès de cette opération parce que la Côte d’Ivoire bénéficie d’une bonne pluviométrie et que toute la zone nord du pays est propice à cette culture.
Anaky Kobena a donné le sens du pacte entre le Patronat et l’Etat dans le nouvel an économique ivoirien. L’économie est managée par les capitaux libres et le secteur privé et l’Etat est le premier bénéficiaire des bons résultats du Patron qui signifient achats sur le Marché local ou importations avec taxes ou cordon douanier, emplois offerts et salaires versés et donc hausse de la consommation des ménages, cotisations CNPS et diverses, actions diverses, impôts sur bénéfices, etc. L’Etat, qui n’a pas pour vocation d’être capitaliste ou Patron, est interpellé en cas de mauvais résultats de l’Entreprise. Il est donc obligé, en l’étape actuelle de développement des pays et économies africaines de déborder du strict cadre régalien pour s’entendre avec le Patronat vrai et significatif d’abord sur les grandes orientations économiques, ensuite sur tous les grands problèmes concernant les Travailleurs. Il a proposé la création une « haute autorité de l’économie et du développement » chargée d’orienter et gérer les capitaux que l’Etat va injecter dans l’économie à travers un fonds spécial, avec un conseil d’administration composé de la Présidence, de la Primature, des Ministères chargés de l’Economie et techniques, des représentants des principales centrales du Patronat,dotée d’un Comité Exécutif de 10 membres qui donnera au gouvernement et au patronat des avis sur les grandes orientations économiques et les Grands projets.
Franck A. Zagbayou
Pour mieux faire apprécier à son invité l’esprit et la lettre de cette tribune, Jean Kacou Diagou, qui a rappelé que la Côte d’Ivoire après le miracle ivoirien, le cycle infernal des crises des suites de la succession mal gérée du Président Félix Houphouët-Boigny ( le coup d’Etat de décembre 99, le coup d’Etat manqué de septembre 2002 mué en une crise militaro-politiques dont les effets pervers affectent tous les secteurs de la vie socio-économique) puis avec la perspective prochaine de la tenue des élections et de l’éligibilité de notre pays à l’Initiative PPTE, est aujourd’hui à un autre point d’inflexion important de son évolution historique, a présenté certaines préoccupations au candidat Innocent Anaky.
Des préoccupations qu’il a formulées sous forme de grandes interrogations. Le président du secteur privé ivoirien n’a pas manqué de faire le porte-voix de nombre d’ivoiriens, impuissant devant la dégénérescence de leur société : « Pouvons-nous enrayer cette dégradation des fondations de notre société. Pouvons-nous réinventer notre modèle économique et changer fondamentalement la trajectoire de notre nation. L’Ivoirien sera-t-il capable de se réinventer lui-même et d’orchestrer sa propre mutation de façon constructive et durable en concert avec le secteur privé et la société civile ? ». Le candidat du MFA qui a bien saisi les enjeux de sa feuille de route a délivré le message de son parti sur l’avenir de la Côte d’Ivoire. Il faut dira-t-il absolument « arriver à un Etat de droit vrai, avec à sa tête une ferme volonté politique et morale de ne pas entrer dans le « management ». Parce que la Côte d’Ivoire d’après la crise sera celle de la reconstruction presque totale de l’économie et des infrastructures, avec de nouvelles grandes orientations pour présenter un nouveau tissu économique sur les 10 à 20 années à venir.Anaky a dévoilé son programme de gouvernement qui portent sur les grands projets générateurs de valeur ajoutée pour nos produits de base et surtout d’emplois massifs pour la jeunesse. Au niveau de l’industrie, il a recommandé l’industrie lourde dans une Côte d’Ivoire qui produit du manganèse et du fer et qui pourra s trouver des partenaires techniques et financiers les plus pointus dans ce domaine pour créer la première grande sidérurgie de l’Afrique de l’Ouest et du Centre et devenir ainsi l’aciérie de l’Afrique. Il plaide pour la diversification de l’agriculture. Aussi, à côté du binôme café-cacao dont il faut renouveler les plants, il conseille la culture du riz, du maïs et des céréales. Il garantie le succès de cette opération parce que la Côte d’Ivoire bénéficie d’une bonne pluviométrie et que toute la zone nord du pays est propice à cette culture.
Anaky Kobena a donné le sens du pacte entre le Patronat et l’Etat dans le nouvel an économique ivoirien. L’économie est managée par les capitaux libres et le secteur privé et l’Etat est le premier bénéficiaire des bons résultats du Patron qui signifient achats sur le Marché local ou importations avec taxes ou cordon douanier, emplois offerts et salaires versés et donc hausse de la consommation des ménages, cotisations CNPS et diverses, actions diverses, impôts sur bénéfices, etc. L’Etat, qui n’a pas pour vocation d’être capitaliste ou Patron, est interpellé en cas de mauvais résultats de l’Entreprise. Il est donc obligé, en l’étape actuelle de développement des pays et économies africaines de déborder du strict cadre régalien pour s’entendre avec le Patronat vrai et significatif d’abord sur les grandes orientations économiques, ensuite sur tous les grands problèmes concernant les Travailleurs. Il a proposé la création une « haute autorité de l’économie et du développement » chargée d’orienter et gérer les capitaux que l’Etat va injecter dans l’économie à travers un fonds spécial, avec un conseil d’administration composé de la Présidence, de la Primature, des Ministères chargés de l’Economie et techniques, des représentants des principales centrales du Patronat,dotée d’un Comité Exécutif de 10 membres qui donnera au gouvernement et au patronat des avis sur les grandes orientations économiques et les Grands projets.
Franck A. Zagbayou
