Après une semaine de séjour à Médine pour l’étape facultative du Hadj, mise à profit pour visiter la mosquée Sainte du Prophète Muhammad (SAW) et sa tombe, ainsi que celle de ses compagnons et d’autres lieux, les pèlerins ivoiriens rallient depuis hier dimanche la Mecque. Pour une meilleure réussite de cette étape importante qui consacre même l’essence du pèlerinage musulman, la commission Transport sous tutelle du comité de pilotage chargé de l’organisation du Hadj piloté par le ministre Yao Noël, est à pied d’œuvre. Si l’on en croit depuis Médine l’Imam Diabaté Adama, membre de la commission Transport, hormis les 12 cars de 45 à 50 places ayant convoyé les premiers pèlerins arrivés à Médine qui ont quitté cette ville jeudi pour la Mecque, 10 autres cars ont été mobilisés pour convoyer chaque jour les autres pèlerins. « Hier (dimanche 15 novembre 2009), dix (10) cars sont partis pour la Mecque. Il en sera ainsi chaque jour jusqu’à ce que tous les pèlerins ivoiriens quittent Médine. Le trajet de Médine à la Mecque fait 06 heures de route. Toutes les dispositions sont donc prises pour assurer le transport des pèlerins à la Mecque », rassure-t-il. Du côté de l’hébergement, le président de la commission que nous avons joint au téléphone, a donné la même assurance. Selon M. Namory KEITA, les chambres des pèlerins sont prêtes. Deux grands bâtiments qui devraient contenir les pèlerins ivoiriens ont été réquisitionnés à cet effet. Avant leur départ pour la Mecque, où ils vont procéder aux rites du Hadj dont entre autres les deux rakats à la station d’Ibrahim (Makama Ibrahim), la sacralisation, la récitation de la « Tal-bi-ya-te » (l’invocation que récite le pèlerin en entrant à la ville Sainte de la Mecque) et la lapidation de Satan (Djamarat), les pèlerins sont plongés entre amertume et nostalgie. En raison des difficultés des rites à accomplir dans la ville Sainte surtout pour les nouveaux pèlerins. « Quand je pense à ce qu’on me dit sur les difficultés des rites, j’ai peur. Mais entre cette peur et la joie de découvrir la Mecque, c’est la joie qui prime », note Fofana Aboubacar Sidik qui est à son premier pèlerinage. Toutefois, si l’on s’en tient aux explications de Aïssata Koné, Chargée de communication au comité de pilotage du Hadj, elle-même pèlerine, pour l’heure, entre peur et joie, tous les pèlerins ivoiriens ont montré leur dévouement spirituel par la fréquentation assidue de la mosquée Sainte de Médine.
M.T.T
M.T.T