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Politique Publié le mardi 17 novembre 2009 | Le Nouveau Réveil

Lu dans “Le Temps” du Fpi, samedi dernier : A Soro Guillaume

“En sept ans, les Fn continuent de détenir le même territoire jusqu'au moindre centimètre carré. La cohésion règne au sein des Fn, malgré des petites querelles passagères, tout à fait normales ".
Voilà vos propos tels que rapportés par un journal de la place dans son édition du mercredi 11/10/2009. Vous les auriez tenus dans une interview pour Afrique magazine.
Monsieur le Sg, il n'y a là aucune source de fierté. Car, les Ivoiriens et leur armée ne sont plus en guerre contre vous. Ils vous tolèrent après vous avoir vaincus militairement et politiquement. Vous n'ignorez pas, en effet, que l'Accord politique de Ouaga a sonné le glas pour vos pieds nickelés et vous.
L'estocade finale c'est la présidentielle après laquelle vous ne serez plus Pm et ne serez plus protégé par l'immunité due à votre rang actuel. Pourriez-vous, Monsieur, regarder les Ivoiriens droit dans les yeux et leur tenir de tels propos à la Rti par exemple ? Vos éléments ne sont pas une armée ; c'est un ramassis de pauvres bougres désillusionnés désormais qui passent le temps à dépouiller d'honnêtes voyageurs aux corridors. A Odienné, ils m'ont demandé 100F pour s'acheter du souban, un thé local. Bouaké, Korhogo, Man et toutes les villes que vous administrez ont reculé de plusieurs années. Vous ne devriez pas en tirer un quelconque sentiment de fierté. "Les armes se sont imposées à nous" avez-vous dit un jour, aux heures chaudes de la guerre. "Nous avons pris les armes pour qu'Alassane soit candidat". Il l'est désormais. Qu'attendez-vous alors pour désarmer. C'est vrai, tout le temps que vous avez accompagné le Président Gbagbo dans ses tournées au Nord et à l'Ouest, vous n'avez jamais dit ce qu'il n'a eu de cesse de dire aux populations. " La guerre est finie ". Pas une seule fois l'on ne vous a entendu prononcer ces mots. Encore moins, demander pardon au peuple de Côte d'Ivoire. Plutôt donc que de pavoiser, vous gagneriez à vous faire petit dans vos souliers. Les victimes sont encore là et vous regardent. Certains, ceux de Licorne, votre appui, s'organisent et vous répondrez de vos actes en tant que responsable et même auteur.
Les banques cassées, les tueries, les viols et autres crimes vous vaudront tôt ou tard une belle petite condamnation. Fasse le Seigneur que de nombreuses victimes soient encore en vie pour être témoins du châtiment qui vous sera infligé. A bon entendeur salut ! Bon week-end à tous !

Crise à l'Anci, accusé levez-vous !
L'alliance pour une nouvelle Côte (Anci, opposition), une scission du Rdr (Rassemblement des républicains, opposition), est depuis quelque temps, en proie à un psychodrame. Cela est consécutif à des dissensions dues à son "positionnement-électoral". Une faction, favorable à un "rapprochement avec Gbagbo", reprocherait à son leader (Zémogo Fofana), de "rouler pour Alassane Ouattara", le candidat du Rdr. Accusé, levez-vous et clarifiez votre position. Cela aura l'avantage de garder votre place de leader en Côte d'Ivoire:
Pour la Côte d'Ivoire : priez pour nous
Le pasteur principal de l'Eglise Cma de Bouaflé, le Révérend Djaha Noël, a exhorté ses fidèles à continuer de prier pour la paix en Côte d'Ivoire. Ah oui !
Combien sommes-nous qui prions pour notre pays. Une dizaine ?
Une centaine ou des milliers ? Mon révérend, priez beaucoup pour nous là où vous êtes. Afin qu'à notre tour, nous puissions sagement formuler une petite adresse au Seigneur. A qui nous demandons de l'aide lorsque nous sommes en difficulté.

Toulépleu :
Des "Mercedes" dans les plantations
Ne vous y trompez pas. Ce ne sont pas des véhicules de marque allemande dont nous parlons. Ce dont il est question ici, ce sont les cabosses d'une nouvelle variété de cacao, baptisée "Mercedes". Des paysans, dans le département de Toulépleu (Ouest du pays, région du Moyen-Cavally), en ont reçu 15.000, de la part du Conseil national des sages de la filière café-cacao.
Dr Guéhoun
In “Le Temps” n°1967 du smaedi 14 au dimanche 15 novembre 2009





Grave menace sur la sortie de crise : Le Fpi déclare la guerre à Soro

Le Fpi a vraiment la haine tenace ! La rancœur qu'il rumine contre Soro Guillaume depuis le débute de la rébellion de septembre 2002 reste encore vivace. Malgré l'accord politique de Ouagadougou et au moment où les Ivoiriens croient que le Fpi a scellé l'amour parfait avec les Forces nouvelles pour les conduire à une fin apaisée de la crise, revoilà le Fpi qui menace d'avoir la peau du secrétaire général des Forces nouvelles après les élections. La menace a été clairement proférée par le porte-parole officiel du Fpi, à savoir Dr. Guéhoun Gnakpa Augustin Secrétaire national du front populaire ivoirien chargé de la communication. Une sortie musclée qu'il a faite dans Le temps n°1967 du samedi 14 et dimanche 15 novembre derniers. Répondant à un bout de phrase extrait d'une interview du premier ministre, il a tenu des propos qu'on n'oserait pas dire à l'encontre de son pire ennemi : " (…) Ils (les Ivoiriens s'entend, NDLR) vous tolèrent après vous avoir vaincu militairement et politiquement. Vous n'ignorez pas, en effet, que l'Accord politique de Ouaga a sonné le glas pour vos pieds nickelés et vous. L'estocade finale, c'est la présidentielle après laquelle vous ne serez plus Pm et serez plus protégé par l'immunité due à votre rang actuel. " a-t-il asséné. Que prévoit donc le Fpi contre Soro, après les élections quand il n'aura plus l'immunité ? Surtout que Dr. Guéhoun considère les éléments de Soro comme " un ramassis de pauvres bougres désillusionnés désormais qui passent le temps à dépouiller d'honnêtes voyageurs aux corridors. ". A-t-on vraiment envie que la Côte d'Ivoire sorte de la crise qui n'a que trop duré ? Ces propos qui font qu'exacerber les sentiments de belligérance entre les ennemis d'hier qui inspiraient jusque-là confiance viennent comme un élément perturbateur d'une histoire qui devrait se terminer dans la paix. Mais, hélas ! Comme quelqu'un qui serait dans le secret des Dieux, le très officiel porte-parole du Fpi, révèle déjà ce qui arrivera au Premier ministre qui sera sans défense, dépouillé de sa muraille, après les élections : "Les banques cassées, les tueries, les viols et autres crimes vous vaudront tôt ou tard une belle petite condamnation". Et, comme s'il maudissait ou le jetait à la vindicte populaire, il a ajouté : "Fasse le Seigneur que de nombreuses victimes soient encore en vie pour être témoins du châtiment qui vous sera infligé". Quand on sait que le mentor du Fpi Laurent Gbagbo venait de dire que "le désarmement se fera par les armes", de tels propos ne sont pas parole en l'air. Il faut en déduire que la sortie du porte-parole du Fpi n'est pas fortuite.
François Konan




Après l'échec du 29 novembre : Incertitude autour de la réunion du Cpc

Quand aura lieu effectivement la prochaine réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc) ? De quels sujets les parties ivoiriennes vont-elles précisément débattre au cours de cette rencontre très attendue ?
Autant de questions qui polarisent l'actualité nationale à quelques jours de la date fatidique du 29 novembre, initialement retenue pour le premier tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire. Annoncée pour hier lundi 16 novembre, la 5ème réunion du Cadre permanent de concertation (Cpc) avait été repoussée d'une semaine si l'on en croit certaines indiscrétions proches des participants à cette rencontre au sommet. Mais hier, absolument rien ne laissait présager l'éventualité d'une telle réunion le 23 novembre prochain. Aucun état-major politique ne confirme pour l'heure avoir reçu une convocation du Facilitateur du dialogue direct inter-ivoirien, le président Blaise Compaoré à se rendre à Ouagadougou pour prendre part à une réunion du Cpc.
Et pourtant, la date du 29 novembre approche à grands pas. C'est à croire que l'on veut laisser les Ivoiriens constater par eux-mêmes la caducité de cette date. Comme si personne ne voulait assumer cet échec. En tout état de cause, cette réunion du Cpc sera décisive, elle pourrait même marquer un tournant important dans le processus de sortie de crise. Pour la bonne et simple raison que les sujets à examiner sont nombreux et d'importance. Il faudra en effet trouver une alternative au 29 novembre, régler tous les problèmes inhérents au processus électoral, trouver des solutions aux questions militaires, régler le problème de la sécurisation du processus avec la mise en place effective du Centre de commandement intégré (Cci). Toute la Côte d'Ivoire est suspendue à cette réunion du Cpc car c'est elle qui doit dégager l'horizon politique après l'échec du 29 novembre.
Akwaba Saint-Clair

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