L’enseignement secondaire est à nouveau paralysé. Entamée timidement le jeudi 12 novembre 2009, la grève déclenchée par les enseignants de ce secteur a atteint, hier, sa vitesse de croisière. Les élèves qui se sont rendus dans les établissements publics ont dû rebrousser chemin, car les professeurs n’étaient pas au rendez-vous. Au lycée moderne d’Adjamé 220 logements, c’est dans une cour pratiquement déserte que nous rencontrons M Koffi K, professeur et par ailleurs secrétaire de section du syndicat des enseignants du secondaire. La grève, soutient t-il, a véritablement commencé dans son établissement le vendredi 13 novembre et se poursuit depuis lors. Cela, pour réclamer l’application effective du reclassement des enseignants du secondaire dès la fin de ce mois de novembre comme promis par le gouvernement. « Les enseignants étaient partis pour une année scolaire apaisée. Mais le gouvernement vient de nous signifier clairement que nous ne bénéficierons pas dès ce mois des effets financiers du reclassement. Pour nous, cela est une question de vie ou de mort, car le salaire ne suffit plus. Ce décret signé par le Président de la République est un acquis et nous demandons son application », martèle t-il. A Abobo, la section FESCI (Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire), mécontent de cet arrêt de travail dans les établissements publics, a effectué des descentes dans les collèges privés de la commune pour contraindre les élèves à arrêter les cours.
Les enseignants eux, sur convocation des 8 syndicats initiateurs de la grève se sont retrouvés en assemblée générale au lycée technique de Cocody. A l’issue du point fait par M Soro Mamadou, porte parole du mouvement, ils ont opté pour une poursuite de la grève jusqu’à satisfaction de leur revendication. « Nous avons rencontré ce matin (ndlr hier matin) le ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu Lainé. Il nous a demandé de lui laisser du temps afin qu’il expose le problème au gouvernement et nous rendre compte du résultat. Celui-ci pouvant être positif ou négatif. La base n’a donc pas accepté de reprendre les cours comme proposé par la tutelle, nous poursuivons donc la grève », a déclaré M Soro. Les enseignants, révèle t-il, ont convenu de s’unir à ceux du supérieur également en débrayage.
Dao Maïmouna
Les enseignants eux, sur convocation des 8 syndicats initiateurs de la grève se sont retrouvés en assemblée générale au lycée technique de Cocody. A l’issue du point fait par M Soro Mamadou, porte parole du mouvement, ils ont opté pour une poursuite de la grève jusqu’à satisfaction de leur revendication. « Nous avons rencontré ce matin (ndlr hier matin) le ministre de l’Education nationale, Gilbert Bleu Lainé. Il nous a demandé de lui laisser du temps afin qu’il expose le problème au gouvernement et nous rendre compte du résultat. Celui-ci pouvant être positif ou négatif. La base n’a donc pas accepté de reprendre les cours comme proposé par la tutelle, nous poursuivons donc la grève », a déclaré M Soro. Les enseignants, révèle t-il, ont convenu de s’unir à ceux du supérieur également en débrayage.
Dao Maïmouna