Les enseignants du secondaire veulent encore paralyser l'école ivoirienne pour protester contre la non prise en charge des effets financiers du décret portant sur le profil de carrière.
Le mouvement des syndicats de l'enseignement secondaire général et technique de Côte d'Ivoire a décidé de paralyser l'école, ce matin. C'est ce qui ressort de la rencontre organisée hier, lundi 16 novembre 2009, au foyer du Lycée technique d'Abidjan, entre les différents syndicats dudit mouvement. Soro Mamadou, Secrétaire général du Synesci et porte-parole de ladite structure, a demandé à ses syndiqués de durcir le ton. Pour contraindre le gouvernement à payer l'intégralité de leur nouveau salaire à la fin du mois de novembre 2009, le mouvement des syndicats a ordonné à cet effet, l'arrêt total de toutes les activités pédagogiques et administratives, la fermeture de toutes les administrations chargées de l'éducation sur toute l'étendue du territoire national et d'initier toutes les actions susceptibles de faire aboutir la lutte. Car depuis le 11 novembre 2009, le Directeur général de la Fonction publique au nom du ministre Hubert Oulaye a officiellement informé les syndicats de l'enseignement secondaire général et technique de Côte d'Ivoire que le ministre de la Fonction publique et de l'Emploi, après consultation du ministre de l'Economie et des Finances et après avoir soutenu les ministères techniques concernés par le reclassement, a informé que les enseignants du secondaire et de l'éducation surveillée et spécialisée ne bénéficieront pas des effets financiers du reclassement à la fin du mois de novembre 2009. En revanche, a-t-il poursuivi, les enseignants du primaire bénéficieront de leur bonification indiciaire. Soro Mamadou a fait savoir que face à la gravité de cette information, la lutte a repris depuis le 12 novembre 2009 et elle se poursuit.
Jean-Baptiste Essis
Le mouvement des syndicats de l'enseignement secondaire général et technique de Côte d'Ivoire a décidé de paralyser l'école, ce matin. C'est ce qui ressort de la rencontre organisée hier, lundi 16 novembre 2009, au foyer du Lycée technique d'Abidjan, entre les différents syndicats dudit mouvement. Soro Mamadou, Secrétaire général du Synesci et porte-parole de ladite structure, a demandé à ses syndiqués de durcir le ton. Pour contraindre le gouvernement à payer l'intégralité de leur nouveau salaire à la fin du mois de novembre 2009, le mouvement des syndicats a ordonné à cet effet, l'arrêt total de toutes les activités pédagogiques et administratives, la fermeture de toutes les administrations chargées de l'éducation sur toute l'étendue du territoire national et d'initier toutes les actions susceptibles de faire aboutir la lutte. Car depuis le 11 novembre 2009, le Directeur général de la Fonction publique au nom du ministre Hubert Oulaye a officiellement informé les syndicats de l'enseignement secondaire général et technique de Côte d'Ivoire que le ministre de la Fonction publique et de l'Emploi, après consultation du ministre de l'Economie et des Finances et après avoir soutenu les ministères techniques concernés par le reclassement, a informé que les enseignants du secondaire et de l'éducation surveillée et spécialisée ne bénéficieront pas des effets financiers du reclassement à la fin du mois de novembre 2009. En revanche, a-t-il poursuivi, les enseignants du primaire bénéficieront de leur bonification indiciaire. Soro Mamadou a fait savoir que face à la gravité de cette information, la lutte a repris depuis le 12 novembre 2009 et elle se poursuit.
Jean-Baptiste Essis