Lancé lundi 16 novembre 2009, la grève des taxis wôrô-wôrô a gagné en intensité le mardi 17 novembre. Cette situation a causé de sérieux torts aux usagers de ce type de transport en commun.
C’est avec beaucoup de stupéfaction que les abonnés aux taxis wôrô-wôrô ont réalisé hier qu’ils ne pouvaient pas emprunter leur moyen habituel de transport. Devant le fait accompli, c’est tout naturellement vers d’autres moyens, peu confortables, que ceux-ci se sont s’orientés. Qu’est-ce qui a pu bien amener les conducteurs à débrayer ? Approchés, plusieurs d’entre eux se sont plaints du comportement peu recommandable de certains ‘’coxers’’ qui, pour chaque chargement les obligeraient à payer le forfait de 500 francs CFA avant de quitter la gare. A cette difficulté, les chauffeurs ajoutent la concurrence déloyale que leur mènent les véhicules banalisés qui s’érigent en taxis aux heures de pointe. En effet, ils reprochent à ceux-ci le fait de ne payer aucune taxe, tout en les empêchant d’exercer en toute quiétude. Toujours selon leur version, ils auraient porté l’affaire devant les juridictions compétentes. Mais compte tenu de la récurrence de cette situation, ils ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Toutefois, cette grève n’est pas à l’avantage des passagers qui sont soumis depuis son déclenchement, à de véritables gymnastiques pour rallier leurs différents lieux de travail. Dès lors, les incessants retards sont à craindre pour le bon fonctionnement des services.
Idrissa Konaté
Photo : Taxis compteur
Légende : Les taxis wôrô-wôrô mettent en difficulté.
C’est avec beaucoup de stupéfaction que les abonnés aux taxis wôrô-wôrô ont réalisé hier qu’ils ne pouvaient pas emprunter leur moyen habituel de transport. Devant le fait accompli, c’est tout naturellement vers d’autres moyens, peu confortables, que ceux-ci se sont s’orientés. Qu’est-ce qui a pu bien amener les conducteurs à débrayer ? Approchés, plusieurs d’entre eux se sont plaints du comportement peu recommandable de certains ‘’coxers’’ qui, pour chaque chargement les obligeraient à payer le forfait de 500 francs CFA avant de quitter la gare. A cette difficulté, les chauffeurs ajoutent la concurrence déloyale que leur mènent les véhicules banalisés qui s’érigent en taxis aux heures de pointe. En effet, ils reprochent à ceux-ci le fait de ne payer aucune taxe, tout en les empêchant d’exercer en toute quiétude. Toujours selon leur version, ils auraient porté l’affaire devant les juridictions compétentes. Mais compte tenu de la récurrence de cette situation, ils ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Toutefois, cette grève n’est pas à l’avantage des passagers qui sont soumis depuis son déclenchement, à de véritables gymnastiques pour rallier leurs différents lieux de travail. Dès lors, les incessants retards sont à craindre pour le bon fonctionnement des services.
Idrissa Konaté
Photo : Taxis compteur
Légende : Les taxis wôrô-wôrô mettent en difficulté.