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Société Publié le mercredi 18 novembre 2009 | Le Mandat

Les enseignants du primaire public annoncent des jours sombres

Les jours à venir ne présagent pas d’un avenir radieux pour l’année scolaire 2009-2010. En plus de l’intersyndical de l’enseignement secondaire général et technique de Côte d’Ivoire qui a débrayé depuis le 12 novembre dernier, un collectif de syndicat de l’enseignement primaire public menace à son tour de déposer la craie. Réunis lundi dernier, en assemblée générale, ils ont décidé de ne pas accepter la proposition de l’Etat de leur reverser la moitié de la revalorisation salariale que leur confère le décret signé par le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo. « Le ministre nous a expliqué que c’est la moitié de notre salaire revalorisé qui nous sera reversé en fin novembre. Après analyse, le collectif rejette en bloc cette décision du ministre de l’éducation nationale. Parce que nous estimons qu’il y a deux ans que nous attendons l’application définitive de ce décret qui doit s’appliquer totalement. Il doit s’appliquer entièrement et non partiellement. Nous ne sommes pas d’accord et nous nous sentons trahis parce qu’il a été formellement prévu que ça devrait être payé » a déploré le porte-parole de ce collectif, M. Yolou Paul, secrétaire général du syndicat national des enseignants du primaire public de Côte d’Ivoire (Synepp-ci). Selon lui, le collectif ne saurait se contenter de la moitié de son salaire revalorisé. « Il n’est pas question de prendre la moitié. Si rien n’est fait, d’ici la fin de novembre, nous allons rendre compte à la base et on en tirera les conséquences » a-t-il martelé. Cela dit, le collectif a décidé d’attendre le résultat des échanges qu’il aura demain jeudi avec le ministre de l’éducation nationale, M Gilbert Bleu Lainé. « Nous allons lui signifier notre désaccord vis-à-vis de ce projet afin qu’il prenne les engagements pour satisfaire notre attente » a-t-il souhaité. S’ils n’obtiennent pas gain de cause, les enseignants du primaire public se disent prêts à débrayer pour se faire entendre. La rencontre de demain jeudi, avec le ministre de l’éducation nationale, Gilbert Bleu Lainé, se veut décisive.

Aboubakar Sangaré
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