Le cabinet du ministère de la Famille et des Affaire Sociales s’offusque des casses perpétrées dans des structures éducatives sous sa tutelle. Notamment les Ifef, les Cppe et les instituts spécialisés dont l’Inipa de Yopougon et l’orphelinat Garçons de Bingerville. Le directeur de Cabinet dudit ministère le Professeur Abou Touré a fait savoir son exaspération au Mouvement des Travailleurs Sociaux du Secteur Education-Formation (Motrassef-ci) hier mercredi 18 novembre 2009.
Trois Instituts de Formation et d`Education Féminine (Ifef), trois Centres de Protection de la Petite Enfance (CPPE) et deux instituts spécialisés dont l’Inipa de Yopougon et l’orphelinat Garçons de Bingerville. Ce sont là les structures éducatives sous tutelle du ministère des Affaires Sociales qui ont été saccagées à ce jour par les éducateurs et enseignants sociaux se réclamant du Motrassefci. Ce syndicat dirigé par Gouessé Diomandé exécute sur le terrain depuis plus d’une semaine une « grève illimitée pour obtenir du Gouvernement la prise d’un décret conférant l`indemnité contributive au logement aux corps des Maîtres et maîtresses d`Education Permanente (MEP), des Educateurs Préscolaires (EP) et celui des Maîtres et maîtresses d`Education spécialisée (MEPS) ». Inquiet de la tournure de ce débrayage qui a viré aux casses, faisant planer l’insécurité dans les pouponnières, les orphelinats, les écoles du préscolaire public et les instituts spécialisés, une rencontre s’est tenue hier à la salle de conférence du ministère des Affaires Sociales entre les grévistes et le directeur de cabinet le Pr Abou Touré. Au cours de celle-ci, le directeur de cabinet Abou Touré a signifié aux grévistes son indignation face aux actes de « vandalisme » perpétrés dans des établissements. Avant de noter que le Cabinet entend accorder une suite judiciaire pour éviter à l’avenir ce qu’il considère comme étant de graves dérapages. «Nous allons porter plainte car nous ne pouvons pas laisser impunis des actes de vandalisme aussi graves. Nous allons faire diligenter des poursuites judiciaires pour mettre aux arrêts tous ceux qui ne se comportent pas en enseignants mais plutôt en voyous et mettre un terme à ces graves dérapages. C’est scandaleux que des enseignants cassent le matériel de travail. Je peux comprendre qu’on essaie d’empêcher les camarades de travailler mais qu’on aille jusqu’à casser le matériel pédagogique et didactique et violenter des pensionnaires qui constituent une couche vulnérable de la société sans aucun état d’âme, c’est scandaleux. C’est inimaginable pour moi. Trop c’est trop. Vous pouvez continuer de casser mais, sachez que nous allons agir», a-t-il menacé. Puis, sur le point relatif à la doléance ayant suscité la grève, à savoir la prise d’un décret portant indemnité de logement aux enseignants sociaux, il a fait savoir que son département a été dessaisi du dossier par le Président de la République qui l’a imputé aux ministres Bleu Lainé et Hubert Oulaye. Dès lors, le dossier n’est plus la prérogative des Affaires Sociales. Bien que ce département soit la tutelle des enseignants sociaux.
Le durcissement
de la grève décrété
Des propos que ne partage pas le leader du Motrassef-Ci Gouessé Diomandé. Selon lui, le ministre Jeanne Peuhmond et ses collaborateurs ont tout simplement abandonné le dossier. En témoigne le fait que le cabinet ignore son état d’évolution à ce jour. «Notre tutelle s’est tout simplement lavé les mains de notre dossier. Après l’avoir reconnu à mots couverts et sans nous faire de propositions de sortie de crise, le directeur de Cabinet donne dans les menaces. Il nous révolte avec un discours méprisant. Prenant acte de cette disposition, nous allons durcir le mouvement. Toutes les structures demeurent fermées. Sans notre décret, il en sera ainsi. C’est une injonction qui s’impose à tous les enseignants sociaux pour résister au mépris et au bâton de notre tutelle qui ne fait rien pour nous», a-t-il déclaré. La grève demeure donc. Le dialogue direct entre syndicalistes et le Pr Touré ayant « accouché d’une souris ».
M.T.T
Trois Instituts de Formation et d`Education Féminine (Ifef), trois Centres de Protection de la Petite Enfance (CPPE) et deux instituts spécialisés dont l’Inipa de Yopougon et l’orphelinat Garçons de Bingerville. Ce sont là les structures éducatives sous tutelle du ministère des Affaires Sociales qui ont été saccagées à ce jour par les éducateurs et enseignants sociaux se réclamant du Motrassefci. Ce syndicat dirigé par Gouessé Diomandé exécute sur le terrain depuis plus d’une semaine une « grève illimitée pour obtenir du Gouvernement la prise d’un décret conférant l`indemnité contributive au logement aux corps des Maîtres et maîtresses d`Education Permanente (MEP), des Educateurs Préscolaires (EP) et celui des Maîtres et maîtresses d`Education spécialisée (MEPS) ». Inquiet de la tournure de ce débrayage qui a viré aux casses, faisant planer l’insécurité dans les pouponnières, les orphelinats, les écoles du préscolaire public et les instituts spécialisés, une rencontre s’est tenue hier à la salle de conférence du ministère des Affaires Sociales entre les grévistes et le directeur de cabinet le Pr Abou Touré. Au cours de celle-ci, le directeur de cabinet Abou Touré a signifié aux grévistes son indignation face aux actes de « vandalisme » perpétrés dans des établissements. Avant de noter que le Cabinet entend accorder une suite judiciaire pour éviter à l’avenir ce qu’il considère comme étant de graves dérapages. «Nous allons porter plainte car nous ne pouvons pas laisser impunis des actes de vandalisme aussi graves. Nous allons faire diligenter des poursuites judiciaires pour mettre aux arrêts tous ceux qui ne se comportent pas en enseignants mais plutôt en voyous et mettre un terme à ces graves dérapages. C’est scandaleux que des enseignants cassent le matériel de travail. Je peux comprendre qu’on essaie d’empêcher les camarades de travailler mais qu’on aille jusqu’à casser le matériel pédagogique et didactique et violenter des pensionnaires qui constituent une couche vulnérable de la société sans aucun état d’âme, c’est scandaleux. C’est inimaginable pour moi. Trop c’est trop. Vous pouvez continuer de casser mais, sachez que nous allons agir», a-t-il menacé. Puis, sur le point relatif à la doléance ayant suscité la grève, à savoir la prise d’un décret portant indemnité de logement aux enseignants sociaux, il a fait savoir que son département a été dessaisi du dossier par le Président de la République qui l’a imputé aux ministres Bleu Lainé et Hubert Oulaye. Dès lors, le dossier n’est plus la prérogative des Affaires Sociales. Bien que ce département soit la tutelle des enseignants sociaux.
Le durcissement
de la grève décrété
Des propos que ne partage pas le leader du Motrassef-Ci Gouessé Diomandé. Selon lui, le ministre Jeanne Peuhmond et ses collaborateurs ont tout simplement abandonné le dossier. En témoigne le fait que le cabinet ignore son état d’évolution à ce jour. «Notre tutelle s’est tout simplement lavé les mains de notre dossier. Après l’avoir reconnu à mots couverts et sans nous faire de propositions de sortie de crise, le directeur de Cabinet donne dans les menaces. Il nous révolte avec un discours méprisant. Prenant acte de cette disposition, nous allons durcir le mouvement. Toutes les structures demeurent fermées. Sans notre décret, il en sera ainsi. C’est une injonction qui s’impose à tous les enseignants sociaux pour résister au mépris et au bâton de notre tutelle qui ne fait rien pour nous», a-t-il déclaré. La grève demeure donc. Le dialogue direct entre syndicalistes et le Pr Touré ayant « accouché d’une souris ».
M.T.T