Les employés du Fonds de garantie du café-cacao (Fgcc) ont libérés hier à 1 heure du matin les responsables de la structure.
Hier à mercredi, tard dans la nuit, les 75 agents du Fonds de garantie du café-cacao ont libérés leurs « otages ». Il s’agit du directeur général, Mathias Ouraga, de la directrice du service juridique, Mme Martine Diazé et de Saba Lourougnon, directeur comptable administratif et financier. Ces derniers étaient bloqués dans leurs bureaux de travail à la direction du Fgcc au Plateau. Et pour cause, les employés leur réclament 5 mois d’arriérés de salaire. Selon Boloba Silué, délégué du personnel, les trois responsables ont été libérés par un détachement de la police qui s’est rendu sur les lieux aux environs de une heure du matin. Il a révélé que le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro promet de régler ce problème à l’amiable. Avant d’affirmer que le comité de gestion de la filière café-cacao veut se passer du Fgcc. «Nous entendons que le FGCC ne fait pas partie des prérogatives du comité de gestion.
Pourtant, toutes les autres structures sont prises en compte dans son programme», a-t-il dénoncé. Face à cette situation, les employés demandent l’intervention du Président de la République ou du président de comité des sages de la filière café-cacao, Bléoué Aka, pour résoudre leurs problèmes. «Nous voulons que nos salaires soient payés par notre direction. Que l’Etat assure le financement du Fgcc. Et que nos emplois soient sécurisés», a-t-il souhaité. Selon Boloba Silué, le Fgcc a pour mission de soutenir les coopératives auprès des banques. Avec cette situation, a-t-il dit, «aucune coopérative n’est financée actuellement». Tout est bien qui finit bien.
Benjamin Soro
Hier à mercredi, tard dans la nuit, les 75 agents du Fonds de garantie du café-cacao ont libérés leurs « otages ». Il s’agit du directeur général, Mathias Ouraga, de la directrice du service juridique, Mme Martine Diazé et de Saba Lourougnon, directeur comptable administratif et financier. Ces derniers étaient bloqués dans leurs bureaux de travail à la direction du Fgcc au Plateau. Et pour cause, les employés leur réclament 5 mois d’arriérés de salaire. Selon Boloba Silué, délégué du personnel, les trois responsables ont été libérés par un détachement de la police qui s’est rendu sur les lieux aux environs de une heure du matin. Il a révélé que le ministre de l’Intérieur Désiré Tagro promet de régler ce problème à l’amiable. Avant d’affirmer que le comité de gestion de la filière café-cacao veut se passer du Fgcc. «Nous entendons que le FGCC ne fait pas partie des prérogatives du comité de gestion.
Pourtant, toutes les autres structures sont prises en compte dans son programme», a-t-il dénoncé. Face à cette situation, les employés demandent l’intervention du Président de la République ou du président de comité des sages de la filière café-cacao, Bléoué Aka, pour résoudre leurs problèmes. «Nous voulons que nos salaires soient payés par notre direction. Que l’Etat assure le financement du Fgcc. Et que nos emplois soient sécurisés», a-t-il souhaité. Selon Boloba Silué, le Fgcc a pour mission de soutenir les coopératives auprès des banques. Avec cette situation, a-t-il dit, «aucune coopérative n’est financée actuellement». Tout est bien qui finit bien.
Benjamin Soro
