Dans l’optique d’approfondir la coopération entre la Chine et le continent africain, le Cabinet A2I-Côte d’Ivoire organise les 21, 22 et 23 décembre 2009 à Paris un forum au profit des opérateurs et investisseurs des deux bords. Dans l’entretien qu’elle nous a accordé à cet effet, Madame Gisèle Abiba Ouattara, directrice de la communication de cette structure nous en donne plus de précisions.
Madame Gisèle Abiba Ouattara, vous êtes la directrice de la communication du Cabinet A2I-Côte d’Ivoire. Pouvez-vous nous présenter cette structure ?
Merci. Le Cabinet A2I a été créé le 25 octobre 2004. Il opère dans divers domaines, notamment les études de marché au profit d’entreprises et d’organismes, la recherche de marchés et de partenariats au plan international, le suivi et l’évaluation de projets et l’organisation de séminaires.
Quel bilan, en termes d’échos, pouvez-vous faire des activités de votre structure ?
Il faut dire que depuis 2004, nous avons fait pas mal de séminaires tant au plan national qu’international, précisément dans la sous-région. Je peux par exemple citer les séminaires sur le Supply chain management, le Suivi et l’évaluation de projets et le Management opérationnel des achats que nous avons organisés respectivement en juillet 2008, avril 2009 et août 2009 à Bamoko, le séminaire sur les ERP (Progiciel de gestion intégrée) en février 2008 à la tour Enever à Dakar et le séminaire sur le Glossaire des achats en mai 2009 à Abidjan.
On constate que votre cabinet est résolument tourné vers l’extérieur. Pourquoi cette orientation ?
Cela découle de notre choix de positionnement. Nous voulons d’abord donner une dimension internationale à nos activités. Et puis, la plupart des forums et séminaires que nous organisons impliquent les pays africains en général ; nous avons donc décidé de décentraliser un peu hors de la Côte d’Ivoire, de faire la sous-région, l’Afrique Centrale et après revenir au pays.
Le cabinet 2AI prépare actuellement un forum dénommé ‘’Investir en Afrique’’. Quel en est le contenu et à quelle édition en êtes-vous ?
Ce forum est à sa première édition. C’est une rencontre internationale d’échanges sur la coopération entre la Chine et l’Afrique, d’où son thème : ‘’L’Afrique et la Chine en route pour un développement durable’’. On sait que ce pays est une grande puissance actuellement. Aujourd’hui, les grands pays traditionnels ne peuvent plus ignorer les pays émergents comme l’Inde, le Brésil et approfondissent leur collaboration avec eux. A l’inverse, la Chine, elle, pousse plus loin son intérêt pour l’Afrique. Dans cette logique, le cabinet A2I a pris le pari de créer le contact pour que les opérateurs économiques et les investisseurs des deux camps saisissent les opportunités d’affaires qui existent ou sont à créer de part et d’autre.
Pourquoi organiser ce forum à Paris en France alors qu’il s’adresse à la Chine et à l’Afrique ?
Nous avons été guidés dans ce choix par l’un de nos partenaires clés qui est Novotel Paris. De plus, nous voulions donner à ce forum un rayonnement mondial. Il est vrai que pour une première édition, Abidjan ou Beijing ou Shanghai aurait été l’idéal. Mais Paris est un formidable carrefour mondial.
Est-ce que votre initiative rencontre de l’écho en Chine et dans les pays africains concernés ?
Signalons d’entrée que nous avons le soutien de la Primature d’Abidjan ; le Premier ministre Guillaume Soro était du reste en visite en Chine récemment à l’invitation de son homologue de ce pays pour discuter de la collaboration Chine-Afrique dans le cadre d’un forum. Nous avons aussi le soutien de la Chambre de Commerce et d’industrie de Chine. Et nous sommes en contact étroit avec pas mal d’opérateurs de ce pays. Côté, Côté d’Ivoire, disons que notre projet est sur la bonne voie. C’est vrai qu’en dehors de la Primature les soutiens au plan institutionnel traînent encore. Mais pour le reste, ça se passe bien. Dans les autres pays, l’écho est également favorable, puisqu’autant pour la Côte d’Ivoire, là-bas aussi nous menons une dense campagne de communication autour de ce forum et elle fait son effet.
A qui s’adresse ce forum ?
Il s’adresse aux opérateurs de divers domaines, tels que la finance, la santé, le tourisme, le négoce, la pêche, etc.
Que pensez-vous que les participants au forum ‘’Investir en Afrique’’ en retireront de bénéfique ?
Comme je le disais plus haut, c’est avant tout dans l’optique de créer le contact entre les opérateurs des deux bords. Il s’agit d’un contact direct entre les participants africains et leurs homologues chinois, d’échanger, de voir comment de part et d’autre ils peuvent se créer des solutions qui soient profitables à tous dans tous les domaines. Aussi, les réflexions se dérouleront-elles par exemple autour des sous-thèmes « Comment améliorer la coopération Chine-Afrique ? », « Quelles sont les actions concrètes à entreprendre ? » Il s’agira de rompre avec les spéculations relatives aux éventuels effets bénéfiques de cette coopération sino-africaine pour mettre en lumière de façon concrète ce que l’Afrique a à offrir à la Chine et ce que ce pays est prêt à faire pour ce continent. A l’issue de ce forum, l’horizon devra être dégagé et clair.
Côté organisation, comment ce forum va-t-il se dérouler?
Le forum se tiendra sur trois jours, c'est-à-dire les 21, 22 et 23 décembre 2009. Dans la soirée du premier jour, nous aurons l’arrivée et l’accueil des participants à Novotel Paris où il y aura la présentation des thèmes des échanges et le cocktail d’ouverture.
Le mardi 22 matin, il y aura un petit déjeuner thématique, puis l’inauguration des conférences proprement dites entre les partenaires chinois et les participants africains ; le déjeuner sera servi sur place et après une pause, les conférences reprendront. Ce programme prévaudra aussi le mercredi, sauf que dans la soirée, il y aura un dîner-gala de clôture. J’exhorte une fois de plus les opérateurs africains à saisir l’occasion de la participation à ce forum pour nouer des contacts utiles avec leurs homologues chinois.
Michel Dia
Madame Gisèle Abiba Ouattara, vous êtes la directrice de la communication du Cabinet A2I-Côte d’Ivoire. Pouvez-vous nous présenter cette structure ?
Merci. Le Cabinet A2I a été créé le 25 octobre 2004. Il opère dans divers domaines, notamment les études de marché au profit d’entreprises et d’organismes, la recherche de marchés et de partenariats au plan international, le suivi et l’évaluation de projets et l’organisation de séminaires.
Quel bilan, en termes d’échos, pouvez-vous faire des activités de votre structure ?
Il faut dire que depuis 2004, nous avons fait pas mal de séminaires tant au plan national qu’international, précisément dans la sous-région. Je peux par exemple citer les séminaires sur le Supply chain management, le Suivi et l’évaluation de projets et le Management opérationnel des achats que nous avons organisés respectivement en juillet 2008, avril 2009 et août 2009 à Bamoko, le séminaire sur les ERP (Progiciel de gestion intégrée) en février 2008 à la tour Enever à Dakar et le séminaire sur le Glossaire des achats en mai 2009 à Abidjan.
On constate que votre cabinet est résolument tourné vers l’extérieur. Pourquoi cette orientation ?
Cela découle de notre choix de positionnement. Nous voulons d’abord donner une dimension internationale à nos activités. Et puis, la plupart des forums et séminaires que nous organisons impliquent les pays africains en général ; nous avons donc décidé de décentraliser un peu hors de la Côte d’Ivoire, de faire la sous-région, l’Afrique Centrale et après revenir au pays.
Le cabinet 2AI prépare actuellement un forum dénommé ‘’Investir en Afrique’’. Quel en est le contenu et à quelle édition en êtes-vous ?
Ce forum est à sa première édition. C’est une rencontre internationale d’échanges sur la coopération entre la Chine et l’Afrique, d’où son thème : ‘’L’Afrique et la Chine en route pour un développement durable’’. On sait que ce pays est une grande puissance actuellement. Aujourd’hui, les grands pays traditionnels ne peuvent plus ignorer les pays émergents comme l’Inde, le Brésil et approfondissent leur collaboration avec eux. A l’inverse, la Chine, elle, pousse plus loin son intérêt pour l’Afrique. Dans cette logique, le cabinet A2I a pris le pari de créer le contact pour que les opérateurs économiques et les investisseurs des deux camps saisissent les opportunités d’affaires qui existent ou sont à créer de part et d’autre.
Pourquoi organiser ce forum à Paris en France alors qu’il s’adresse à la Chine et à l’Afrique ?
Nous avons été guidés dans ce choix par l’un de nos partenaires clés qui est Novotel Paris. De plus, nous voulions donner à ce forum un rayonnement mondial. Il est vrai que pour une première édition, Abidjan ou Beijing ou Shanghai aurait été l’idéal. Mais Paris est un formidable carrefour mondial.
Est-ce que votre initiative rencontre de l’écho en Chine et dans les pays africains concernés ?
Signalons d’entrée que nous avons le soutien de la Primature d’Abidjan ; le Premier ministre Guillaume Soro était du reste en visite en Chine récemment à l’invitation de son homologue de ce pays pour discuter de la collaboration Chine-Afrique dans le cadre d’un forum. Nous avons aussi le soutien de la Chambre de Commerce et d’industrie de Chine. Et nous sommes en contact étroit avec pas mal d’opérateurs de ce pays. Côté, Côté d’Ivoire, disons que notre projet est sur la bonne voie. C’est vrai qu’en dehors de la Primature les soutiens au plan institutionnel traînent encore. Mais pour le reste, ça se passe bien. Dans les autres pays, l’écho est également favorable, puisqu’autant pour la Côte d’Ivoire, là-bas aussi nous menons une dense campagne de communication autour de ce forum et elle fait son effet.
A qui s’adresse ce forum ?
Il s’adresse aux opérateurs de divers domaines, tels que la finance, la santé, le tourisme, le négoce, la pêche, etc.
Que pensez-vous que les participants au forum ‘’Investir en Afrique’’ en retireront de bénéfique ?
Comme je le disais plus haut, c’est avant tout dans l’optique de créer le contact entre les opérateurs des deux bords. Il s’agit d’un contact direct entre les participants africains et leurs homologues chinois, d’échanger, de voir comment de part et d’autre ils peuvent se créer des solutions qui soient profitables à tous dans tous les domaines. Aussi, les réflexions se dérouleront-elles par exemple autour des sous-thèmes « Comment améliorer la coopération Chine-Afrique ? », « Quelles sont les actions concrètes à entreprendre ? » Il s’agira de rompre avec les spéculations relatives aux éventuels effets bénéfiques de cette coopération sino-africaine pour mettre en lumière de façon concrète ce que l’Afrique a à offrir à la Chine et ce que ce pays est prêt à faire pour ce continent. A l’issue de ce forum, l’horizon devra être dégagé et clair.
Côté organisation, comment ce forum va-t-il se dérouler?
Le forum se tiendra sur trois jours, c'est-à-dire les 21, 22 et 23 décembre 2009. Dans la soirée du premier jour, nous aurons l’arrivée et l’accueil des participants à Novotel Paris où il y aura la présentation des thèmes des échanges et le cocktail d’ouverture.
Le mardi 22 matin, il y aura un petit déjeuner thématique, puis l’inauguration des conférences proprement dites entre les partenaires chinois et les participants africains ; le déjeuner sera servi sur place et après une pause, les conférences reprendront. Ce programme prévaudra aussi le mercredi, sauf que dans la soirée, il y aura un dîner-gala de clôture. J’exhorte une fois de plus les opérateurs africains à saisir l’occasion de la participation à ce forum pour nouer des contacts utiles avec leurs homologues chinois.
Michel Dia