Le département de Bangolo a assisté, le dimanche 22 novembre dernier, à un grand meeting de ralliement. Jean Gnadéa, cadre et troisième vice-président de l'Udpci, a tourné le dos au président Mabri Toikeusse.
Devant des populations venues des quatre coins du département de Bangolo, ce dimanche-là, pour voir, sur le terrain du foyer des jeunes, celui qui a bravé les "manœuvres de sabotage" du président Mabri, qui avait envoyé des émissaires pour demander de ne pas le recevoir, le président de l'Udpci-Vgr, Siki Blon Blaise a rappelé qu'à l'Udpci, il y avait ceux que le président Guéi Robert considérait comme les trésors du parti. C'étaient Tchagba Laurent, Mabri Toikeusse et Jean Gnédéa. "C'était un d'entre eux que le Président devrait choisir comme ministre du parti. Mais moi, Blon, j'ai demandé pardon à Tchagba et à Gnédéa, pour proposer Mabri. Et Gbagbo a fait de lui, ministre d'Etat, ministre de la Santé. C'est aussi ma faute, s'il agit de la sorte aujourd'hui. Mais je quitte cet enfant qui n'écoute personne". Explique Blon, rappelant que dans cette formation politique, "il y a ceux qui dépensent l'argent de l'Udpci, et il y en a qui dépensent pour le parti. Parmi ceux-là, se trouve Jean Gnédéa, qui vient de me donner raison aujourd'hui".
Pour coller à l'actualité, Siki Blon Blaise a dit à ses parents de Bangolo, pourquoi il a décidé de voter pour Gbagbo. "J'avais une machette et je travaillais comme je pouvais. Que le mauvais politique arrête ce qu'il fait à l'Ouest. Ma région souffre. Aujourd'hui, le Président Gbagbo vient de me donner une tronçonneuse. Nous ne sommes pas achetés par Gbagbo. Ma nomination traduit bien son souci de développer et sortir l'Ouest de là où les mauvais politiciens l'ont mis. La politique d'aujourd'hui, ne se fait plus avec de vaines paroles. Votons Gbagbo, pour réussir le développement à l'Ouest. Parce que déjà, il a permis le reprofilage de la route du canton Zarabaon, à ma seule demande et sur insistance de Gnédéa Jean". Intervenant avant le président Blon Blaise, Jean Gnadéa a confirmé que "les richesses du parti ne sont pas partagées. Je ne suis pas d'accord. Je suis plutôt d'accord qu'on soutienne les coordinations, pour qu'elles puissent mieux travailler sur le terrain. Je vois tout, j'entends tout, je sais tout. Je suis témoin de tous les rapports qu'on fait sur chaque personne. J'étais proche du président Mabri, qui ne me fait pas confiance. Mais si tu bafoue mon intégrité, je te laisse tomber". Encouragé et accompagné de cinquante cinq (55) chefs de villages et leurs notables, des quatre (4) chefs des cantons (Zarabaon de la S/p de Zoou) ; Zibiao S/p de Zêo) ; Zibiao (S/p de Diéouzon) et Zagnan (S/p de Bangolo) -tous ses parents Guéré du département de Bangolo-, Jean Gnédéa, troisième vice-président de l'Udpci, vient de donner raison au président Blon Blaise. Officiellement, celui-là même qui a organisé le premier congrès de l'Udpci, qui a confirmé Guéi au poste de président, a déclaré rejoindre le président Blon Blaise. "Parce qu'il y a des déviations à l'Udpci de Mabri". Pour autant, ce cadre de l'Udpci ne s'avoue pas aussi découragé pour quitter le parti. "L'espoir reste vivant avec Blon Blaise. Et moi, je suis pour le développement de ma région. Ce n'est donc pas la mer à boire, que de suivre le bâtisseur, Blon Blaise, dans la Vision Guéi Robert".
Tout comme le "Bulldozer", le désormais ex-proche collaborateur de Mabri n'a pas encore dit adieu au parti de feu le président Robert Guéi.
Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr
envoyé spécial à Bangolo
Devant des populations venues des quatre coins du département de Bangolo, ce dimanche-là, pour voir, sur le terrain du foyer des jeunes, celui qui a bravé les "manœuvres de sabotage" du président Mabri, qui avait envoyé des émissaires pour demander de ne pas le recevoir, le président de l'Udpci-Vgr, Siki Blon Blaise a rappelé qu'à l'Udpci, il y avait ceux que le président Guéi Robert considérait comme les trésors du parti. C'étaient Tchagba Laurent, Mabri Toikeusse et Jean Gnédéa. "C'était un d'entre eux que le Président devrait choisir comme ministre du parti. Mais moi, Blon, j'ai demandé pardon à Tchagba et à Gnédéa, pour proposer Mabri. Et Gbagbo a fait de lui, ministre d'Etat, ministre de la Santé. C'est aussi ma faute, s'il agit de la sorte aujourd'hui. Mais je quitte cet enfant qui n'écoute personne". Explique Blon, rappelant que dans cette formation politique, "il y a ceux qui dépensent l'argent de l'Udpci, et il y en a qui dépensent pour le parti. Parmi ceux-là, se trouve Jean Gnédéa, qui vient de me donner raison aujourd'hui".
Pour coller à l'actualité, Siki Blon Blaise a dit à ses parents de Bangolo, pourquoi il a décidé de voter pour Gbagbo. "J'avais une machette et je travaillais comme je pouvais. Que le mauvais politique arrête ce qu'il fait à l'Ouest. Ma région souffre. Aujourd'hui, le Président Gbagbo vient de me donner une tronçonneuse. Nous ne sommes pas achetés par Gbagbo. Ma nomination traduit bien son souci de développer et sortir l'Ouest de là où les mauvais politiciens l'ont mis. La politique d'aujourd'hui, ne se fait plus avec de vaines paroles. Votons Gbagbo, pour réussir le développement à l'Ouest. Parce que déjà, il a permis le reprofilage de la route du canton Zarabaon, à ma seule demande et sur insistance de Gnédéa Jean". Intervenant avant le président Blon Blaise, Jean Gnadéa a confirmé que "les richesses du parti ne sont pas partagées. Je ne suis pas d'accord. Je suis plutôt d'accord qu'on soutienne les coordinations, pour qu'elles puissent mieux travailler sur le terrain. Je vois tout, j'entends tout, je sais tout. Je suis témoin de tous les rapports qu'on fait sur chaque personne. J'étais proche du président Mabri, qui ne me fait pas confiance. Mais si tu bafoue mon intégrité, je te laisse tomber". Encouragé et accompagné de cinquante cinq (55) chefs de villages et leurs notables, des quatre (4) chefs des cantons (Zarabaon de la S/p de Zoou) ; Zibiao S/p de Zêo) ; Zibiao (S/p de Diéouzon) et Zagnan (S/p de Bangolo) -tous ses parents Guéré du département de Bangolo-, Jean Gnédéa, troisième vice-président de l'Udpci, vient de donner raison au président Blon Blaise. Officiellement, celui-là même qui a organisé le premier congrès de l'Udpci, qui a confirmé Guéi au poste de président, a déclaré rejoindre le président Blon Blaise. "Parce qu'il y a des déviations à l'Udpci de Mabri". Pour autant, ce cadre de l'Udpci ne s'avoue pas aussi découragé pour quitter le parti. "L'espoir reste vivant avec Blon Blaise. Et moi, je suis pour le développement de ma région. Ce n'est donc pas la mer à boire, que de suivre le bâtisseur, Blon Blaise, dans la Vision Guéi Robert".
Tout comme le "Bulldozer", le désormais ex-proche collaborateur de Mabri n'a pas encore dit adieu au parti de feu le président Robert Guéi.
Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr
envoyé spécial à Bangolo
