Pour la troisième semaine consécutive, les élèves du secondaire général et technique n’ont pas eu accès, hier, à leur salle de classe. Pour cause, les 1424 délégués des huit syndicats du mouvement des syndicats de l’enseignement secondaire général et technique de Côte d’Ivoire présents, hier, au lycée technique de Cocody à l’assemblée générale (A.G.) de ce mouvement, ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève jusqu’à paiement intégral de leur nouveau salaire à la fin de ce mois de novembre. Cette A.G. s’est beaucoup attardée sur l’intervention faite au journal de 20 heures, de samedi dernier, par l’inspecteur général du ministère de l’éducation nationale (Igen), M N’Dri. Lequel inspecteur avait évoqué l’impossibilité du reclassement des enseignants du secondaire. Selon le porte-parole du mouvement, du syndicat national des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire (Synesci) M.Soro Mamadou, l’Igen n’a aucune compétence à se prononcer sur leur dossier. Cette intervention de l’Igen est la preuve du mépris que le gouvernement a à leur endroit. Sur le fond des propos de M N’Dri, Soro Mamadou a expliqué que le mécanisme de reclassement n’a aucun rapport avec le paiement d’une somme de 5000Fcfa, encore moins avec la position géographique du guichet où cette somme est payée. Par ailleurs, il n’est pas question à la fin du mois de novembre, de payer 50% de ce qui est dû aux huit syndicats en grève. Les nouveaux salaires devront être payés à 100% à la fin du mois de novembre, sinon pas de cours. « Le reclassement ne se fait pas à 50%. Il est intégral. Il devra avoir lieu à 100% à la fin novembre, conformément au décret 2009-208 du 29 juin 2009 » a-t-il martelé.
La solde désavoue la fonction publique
Afin de favoriser la réalisation de leur reclassement, les enseignants soutiennent avoir versé une somme de 150 millions F cfa au ministère de la fonction publique, pour doter les services de ce ministère, en logistique nécessaire à l’achèvement du traitement des dossiers de reclassement, le 1er octobre 2009. A leur grande surprise, le rabat de leurs dossiers déposés pour le reclassement est aujourd’hui en vente à 50F cfa devant la fonction publique. « C’est un mépris qui ne dit pas son nom » a martelé Soro Mamadou. L’obstacle aujourd’hui à la reprise des cours reste le ministère de la fonction publique. Car révèle Soro Mamadou, M Gouré Bi Bénié, représentant la direction de la solde, à une réunion tenue le jeudi dernier, a affirmé que la solde est tout à fait prête pour le paiement de l’intégralité des effets financiers du reclassement des enseignants du secondaire pour la fin du mois de novembre 2009. Elle n’attend que le fichier électronique. Et que s’il est mis à leur disposition cette semaine, les nouveaux salaires pourront être payés dans le délai défini par le décret. Ce double jeu du ministère de la fonction publique irrite les enseignants qui ont reconduit leur grève.
Aboubakar Sangaré
La solde désavoue la fonction publique
Afin de favoriser la réalisation de leur reclassement, les enseignants soutiennent avoir versé une somme de 150 millions F cfa au ministère de la fonction publique, pour doter les services de ce ministère, en logistique nécessaire à l’achèvement du traitement des dossiers de reclassement, le 1er octobre 2009. A leur grande surprise, le rabat de leurs dossiers déposés pour le reclassement est aujourd’hui en vente à 50F cfa devant la fonction publique. « C’est un mépris qui ne dit pas son nom » a martelé Soro Mamadou. L’obstacle aujourd’hui à la reprise des cours reste le ministère de la fonction publique. Car révèle Soro Mamadou, M Gouré Bi Bénié, représentant la direction de la solde, à une réunion tenue le jeudi dernier, a affirmé que la solde est tout à fait prête pour le paiement de l’intégralité des effets financiers du reclassement des enseignants du secondaire pour la fin du mois de novembre 2009. Elle n’attend que le fichier électronique. Et que s’il est mis à leur disposition cette semaine, les nouveaux salaires pourront être payés dans le délai défini par le décret. Ce double jeu du ministère de la fonction publique irrite les enseignants qui ont reconduit leur grève.
Aboubakar Sangaré
