Journée de la paix / Thomas Bahinchi aux politiques - “Pratiquez la politique qui rassemble et réconcilie”

En marge de la journée nationale de la paix qui a eu lieu le 15 novembre, l'école " Les sept nains " sise à Marcory Zone 4 a organisé la fête de la paix 2009. Il s'agissait pour les tout-petits de demander aux hommes politiques de faire en sorte que la paix soit une réalité afin de donner une chance aux enfants de ce pays d'avoir accès à l'école. Au cours de ces festivités, Thomas Bahinchi, journaliste à la télévision ivoirienne et par ailleurs parrain de ladite fête de la paix, a fait une adresse aux politiques. " Je vous demande de faire la bonne politique, celle qui rassemble et réconcilie au lieu de diviser ", a-t-il lancé. Simplement parce que les politiques ont galvaudé la démocratie et fragilisé la paix en Côte d'Ivoire. Aujourd'hui, les hommes politiques, loin de penser à l'intérêt général, sont plutôt portés vers leurs intérêts mesquins. C'est pour cette raison que le journaliste les prie de faire la politique qui développe, crée des emplois, donne à manger et permet d'aller à l'école. Il a par la même occasion, salué la main tendue du Président Laurent Gbagbo au Sécretaire général des Fn Guillaume Soro qui a permis d'aboutir à l'Accord politique de Ouagadougou. La petite Marie- Louise Lobouet a abondé dans le même sens, pour dire que " depuis bientôt une décennie, notre cher et beau pays, la Côte d'Ivoire est secoué par une série de troubles sociopolitiques qui freinent son développement harmonieux. De ce fait, l'école ivoirienne se voit menacée et notre pays hypothéqué". Pour dire qu'il y a donc nécessité pour le pays de consolider les acquis en faveur de la paix en Côte d'Ivoire. Marguerite Sampah, directrice fondatrice de cet établissement d'enseignement primaire a soutenu que puisque c'est de la bouche des enfants que sort la vérité, il importe de les écouter pour arriver à la paix véritable. Il est à noter que cette cérémonie était placée sous la présidence du Pr. Mamadou Koulibaly, représenté par l'honorable Mobio.
Roger Kassé