On se souvient encore que l'année dernière, les ivoiriens ont eu des problèmes au retour de la Mecque. Le problème est venu du changement de la date. Mais jusqu'aujourd'hui, on n'a jamais su celui qui a fait ça. A chaque fois qu'on a posé la question, la réponse a été ceci : « le problème n'est pas de savoir qui a fait ça mais il s'agit de faire en sorte que cela ne se reproduise plus. Et si tous les pèlerins sont déjà là, c'est l'essentiel ». C'est exact, vous avez bien lu. Tout le monde dit « on » mais on ne sait pas qui est derrière ce « on ». C'est dommage. Pour cette année, on constate l'arrivée désordonnée des pèlerins. Le delai prévu pour l'arrêt des inscriptions était le 20 octobre 2009. Mais jusqu'aujourd'hui, on assiste à l'arrivée des pèlerins. Je ne vous dis pas le calvère des encadreurs à Médine et ici à la Mecque. Ces pauvres messieurs et dames n'ont même plus de temps de repos. Les estimations sur le nombre de pèlerins ne tiennent plus. Les problèmes sont traités selon ce qu'on peut. Ce qui fait que pour résoudre un problème, on en crée un autre. Ces difficultés sont plus fréquentes au niveau de l'hébergement. En plus, il y a des arrivées parallèles qu'il faut gérer. Les encadreurs ne peuvent pas résister ou refuser. Les responsables d'ici disent toujours, on continue de faire venir les pèlerins ? Mais on ne dit pas qui fait venir les pèlerins
A la prochaine In'chAllah
Haroun B
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Haroun B