Des musulmans ivoiriens ont estimé jeudi que les prix du mouton de la Tabaski étaient "hors de portée".
Ceux-ci ont dénoncé l’augmentation excessive des prix de ces bêtes à la veille de la grande fête musulmane.
"Les prix des moutons ont doublé et parfois triplé. Celui que je viens de demander coûte 300 000 FCFA (457 euros), alors que je veux une bête qui coûte 80 000 FCFA (122 euros) ou 100 000 FCFA ( 152 euros), s’indigne Adama Sidibé, rencontré au marché du bétail de Port Bouet.
Quant à Ouattara Boureima, enseignant dans une école privée, il s’insurge contre l’anarchie qui règne dans la filière et qui permet à chacun de fixer le prix qu’il veut. Pour lui, il n’est pas normal que le mouton ait le prix d’un boeuf.
Un vendeur de mouton, Guindi Alidou, vivement interpellé, a tenu à affirmer qu’ils comprennent la colère des acheteurs de mouton, mais que la faute ne leur incombe pas. "Quand les moutons quittent au Niger, en Mauritanie ou au Mali, il y a trop de taxes que nous payons sur la route. Nous payons cher pour le convoyage des camions à Abidjan. Pour rattraper cela, nous sommes obligés d’augmenter les prix", a-t-il expliqué.
Toutefois, des fidèles musulmans nantis se sont procurés un ou plusieurs moutons en dépit du prix, estimant que c’est une fête symbolique qui mérite des dépenses, et que ces dépenses constituent aussi un sacrifice.
Dans des quartiers populaires d’Abidjan, comme Abobo et Adjamé, des musulmans moins fortunés ont trouvé une stratégie pour contourner la difficulté liée au prix : ils s’associent à plusieurs (deux, quatre, six ou plus) pour acheter un mouton et ils se partagent la viande.
A l’instar de celles des autres pays du monde, la communauté musulmane ivoirienne célèbre vendredi la fête du sacrifice du mouton appelée tabaski ou aïd el kebir.
Ceux-ci ont dénoncé l’augmentation excessive des prix de ces bêtes à la veille de la grande fête musulmane.
"Les prix des moutons ont doublé et parfois triplé. Celui que je viens de demander coûte 300 000 FCFA (457 euros), alors que je veux une bête qui coûte 80 000 FCFA (122 euros) ou 100 000 FCFA ( 152 euros), s’indigne Adama Sidibé, rencontré au marché du bétail de Port Bouet.
Quant à Ouattara Boureima, enseignant dans une école privée, il s’insurge contre l’anarchie qui règne dans la filière et qui permet à chacun de fixer le prix qu’il veut. Pour lui, il n’est pas normal que le mouton ait le prix d’un boeuf.
Un vendeur de mouton, Guindi Alidou, vivement interpellé, a tenu à affirmer qu’ils comprennent la colère des acheteurs de mouton, mais que la faute ne leur incombe pas. "Quand les moutons quittent au Niger, en Mauritanie ou au Mali, il y a trop de taxes que nous payons sur la route. Nous payons cher pour le convoyage des camions à Abidjan. Pour rattraper cela, nous sommes obligés d’augmenter les prix", a-t-il expliqué.
Toutefois, des fidèles musulmans nantis se sont procurés un ou plusieurs moutons en dépit du prix, estimant que c’est une fête symbolique qui mérite des dépenses, et que ces dépenses constituent aussi un sacrifice.
Dans des quartiers populaires d’Abidjan, comme Abobo et Adjamé, des musulmans moins fortunés ont trouvé une stratégie pour contourner la difficulté liée au prix : ils s’associent à plusieurs (deux, quatre, six ou plus) pour acheter un mouton et ils se partagent la viande.
A l’instar de celles des autres pays du monde, la communauté musulmane ivoirienne célèbre vendredi la fête du sacrifice du mouton appelée tabaski ou aïd el kebir.
