Ils sont venus nombreux, parés dans leurs plus beaux boubous, pour magnifier Allah le Tout Puissant. La mosquée d’Aghien, à Cocody II Plateaux, à refusé du monde hier. A l’occasion de la célébration de la tabaski, les fidèles musulmans ont pris d’assaut ce lieu de culte pour prendre part à la prière et écouter comme il est de tradition, les enseignements de leur guide religieux. La prière faite de deux zakats, a été officiée par l’imam de la mosquée, le Cheick Boikary Fofana, président du Conseil supérieur des imams (COSIM). A la suite des deux zakats, le guide religieux a livré son message du jour. Un sermon essentiellement basé sur le sens de cette grande fête musulmane. « Notre rencontre de ce matin, c’est la commémoration du monothéisme absolu, la piété, du don de soi et du sacrifice. Notre rencontre de ce matin s’inscrit aussi dans la consécration de la confiance de la famille musulmane faite à Allah », a-t-il d’emblé précisé. A travers la tabaski, les musulmans commémorent l’acte posé par le prophète Abraham qui a accepté de sacrifier son unique fils à Dieu, à la demande de celui-ci. Cela, a enseigné l’homme de Dieu, doit être pris à trois niveaux de considération aboutissant à une seule valeur d’appréciation. « L’obéissance et la discipline de la femme vis-à-vis de l’époux, l’obéissance de notre père Abraham à la volonté divine, en offrant son fils en sacrifice et l’obéissance du fils, en respectant le vœu du père », a-t-il expliqué. Cette obéissance et cette discipline a-t-il poursuivi, n’ont pu être possible que dans une famille bien éduquée, solide, animée par la foi, la spiritualité et la moralité. La mise en valeur pour l’homme de Dieu « du modèle de la famille musulmane que nous vous invitons tous à suivre. Nous ne ferons qu’imiter en cela notre père, le prophète Abraham ». En remplaçant le fils du prophète Abraham par le bélier, Dieu a expliqué le Cheick Boikary a banni le sacrifice humain. « Ce qui est mis en avant, c’est l’acte de foi et de piété, car Allah n’a besoin ni de la viande, ni du sang du bélier immolé.
Le bélier symbolise ici la suppression du sacrifice humain et consolide le droit à la vie. C’est l’expression de la sacralisation de la vie humaine », a-t-il commenté. La tabaski ou l’Aid-El-Kebir, a insisté le guide religieux, est aussi la fête du partage et de la solidarité selon la tradition du prophète Mohammad, une partie de la viande de mouton doit être distribuée aux pauvres et aux déshérités.
A la fin de la prière, l’imam Fofana est allé immoler son bélier, geste repris par des milliers de musulmans, qui ont eu les moyens de s’offrir un bélier.
Le bélier symbolise ici la suppression du sacrifice humain et consolide le droit à la vie. C’est l’expression de la sacralisation de la vie humaine », a-t-il commenté. La tabaski ou l’Aid-El-Kebir, a insisté le guide religieux, est aussi la fête du partage et de la solidarité selon la tradition du prophète Mohammad, une partie de la viande de mouton doit être distribuée aux pauvres et aux déshérités.
A la fin de la prière, l’imam Fofana est allé immoler son bélier, geste repris par des milliers de musulmans, qui ont eu les moyens de s’offrir un bélier.
