Assistants sociaux, éducateurs préscolaires, maîtres d’éducation spécialisée et maîtresses adjointes d’éducation permanente qui constituent le corps des travailleurs sociaux ont observé toute la semaine dernière, un arrêt de travail. Qui pour ses acteurs, est passée inaperçu. C’est qu’aucun responsable de la hiérarchie des grévistes ni aucune autorité quelconque n’ont daigné répondre aux revendications exprimées. Ces fonctionnaires de l’Etat qui, réunis en assemblée générale samedi à l’Institut national de la formation sociale (Infs) à Cocody, ont décidé non seulement de reconduire leur grève pour une durée illimitée, mais se sont alliés avec les personnes handicapées. Sur ses raisons, le Syndicat national des assistants sociaux de Côte d’Ivoire (Synasci), par la voix de son SG, M. Zadi Doméné Daniel, a relevé plusieurs points au nombre desquels : la signature du décret de profil de carrière des assistants sociaux ; la signature du décret octroyant une indemnité de risque ; une indemnité de sujétion, celle de logement et celle de responsabilité à donner aux responsables des centres sociaux ; la suppression du concours de recrutement à la fonction publique imposé aux étudiants assistants sociaux après leur formation à l’Infs, etc. S’agissant du Mouvement des travailleurs sociaux du secteur éducation/formation (Motrassef – Ci) que dirige M. Gouessé Diomandé, il fait pratiquement les mêmes exigences.
Les grévistes qui exercent dans plusieurs secteurs sensibles, menacent d’abandonner les nouveaux-nés et autres enfants pensionnaires des pouponnières s’ils n’obtiennent pas de satisfaction à leurs revendications respectives. «Les personnes handicapées se sentent directement interpellées et concernées par les préoccupations des travailleurs sociaux que vous êtes. C’est pourquoi, nous nous joignons à votre mouvement dans le seul but de faire triompher l’équité et la justice en mettant de l’ordre au sein du ministère de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales qui nous rassemble tous», a fait savoir M. Dogo Raphaël, président de la Fédération des associations pour la promotion sociale des handicapés de Côte d’Ivoire (Fahci).
Landry Kohon
Les grévistes qui exercent dans plusieurs secteurs sensibles, menacent d’abandonner les nouveaux-nés et autres enfants pensionnaires des pouponnières s’ils n’obtiennent pas de satisfaction à leurs revendications respectives. «Les personnes handicapées se sentent directement interpellées et concernées par les préoccupations des travailleurs sociaux que vous êtes. C’est pourquoi, nous nous joignons à votre mouvement dans le seul but de faire triompher l’équité et la justice en mettant de l’ordre au sein du ministère de la Famille, de la Femme et des Affaires sociales qui nous rassemble tous», a fait savoir M. Dogo Raphaël, président de la Fédération des associations pour la promotion sociale des handicapés de Côte d’Ivoire (Fahci).
Landry Kohon