Il n’y a plus d’idylle entre la Sotra et les usagers. Ces derniers dénoncent les longues heures d’attente dans les quais, alors qu’il y a quelques semaines, Attey Philippe et ses collaborateurs livraient dix (10) autobus à la Société gabonaise de transport (Sogatra).
Non satisfaits des services de la Société des Transports Abidjanais (Sotra), les usagers ont aujourd’hui du mal à cacher leur mécontentement. Tout simplement parce que les ivoiriens dans leur ensemble comprennent difficilement les manœuvres du premier responsable de cette société étatique. En effet, les clients de la Sotra ont du mal à digérer les longues attentes aux heures de pointe dans les quais. Exposés quelque fois aux intempéries. Cette grande colère, ils comptent l’exprimer avec tous les moyens dans les prochains jours, si la Direction Générale de l’entreprise soutenue par l’argent du contribuable continue de rester sourd à leur souffrance. « Nous sommes fatigués de l’humiliation que nous fait subir M. Attey Philippe et sa bande. Qu’ils arrêtent de se foutre de nous. Pendant des heure nous pouvons attendre en vain un bus pour nous rendre à notre lieu de travail. Les quelques rares qui pointent le nez aux arrêts sont plein à craquer. Nos enfants sont obligés de lutter avec nous pour eux aussi se rendre à l’école, tout cela parce que dit-on, il y a pénurie de bus. Pourtant, il n’y a pas longtemps, l’on a assisté à la remise de dix autobus aux Gabonais comme si ces derniers étaient plus importants que nous », évoque M. Lath Hervé, employé au port de pêche d’Abidjan. Il n’est pas le seul qui en veut terriblement à la Sotra. « Je comprends difficilement la manière de voir les choses du côté des responsables de la Sotra. Nous avons un manque cruel de bus. Facilement, l’on peut passer deux à trois heures d’attente pour en obtenir un. Cela n’écœure ni le Dg, ni ses plus proches collaborateurs. Pour eux, les soucis de transport des ivoiriens, ils en ont cure. Ils ont choisi de miser sur l’extérieur qui proposerait gros. Cela leur permettrait de se faire des sous et renflouer les caisses de la boîte. C’est le plus important pour eux. Le déplacement convenable et régulier des ivoiriens n’a jamais été à l’ordre du jour », soutient Mme N’Drin Léontine, secrétaire de son état. Ce désagrément amène clients, sacs d’aubergines et ustensiles de cuisines à se disputer les quelques rares autobus qui se pointent avec des heures de retard. Des plaintes, nous en recevons tous les jours. Les usagers sont exaspérés de la situation qui tarde à trouver une issue heureuse. Ils ne cessent d’attirer l’attention des dirigeants pour que quelque chose soit fait. Leur souhait est que Sotra Industries, la filiale du groupe qui, dit-on, est spécialisée dans la maintenance et la fabrication d’autobus, d’autocars et de bateaux-bus se penche sur le sort de la Côte d’Ivoire en mettant à sa disposition des bus pour faciliter le transport des ivoiriens.
Jules César
(Stagiaire)
Non satisfaits des services de la Société des Transports Abidjanais (Sotra), les usagers ont aujourd’hui du mal à cacher leur mécontentement. Tout simplement parce que les ivoiriens dans leur ensemble comprennent difficilement les manœuvres du premier responsable de cette société étatique. En effet, les clients de la Sotra ont du mal à digérer les longues attentes aux heures de pointe dans les quais. Exposés quelque fois aux intempéries. Cette grande colère, ils comptent l’exprimer avec tous les moyens dans les prochains jours, si la Direction Générale de l’entreprise soutenue par l’argent du contribuable continue de rester sourd à leur souffrance. « Nous sommes fatigués de l’humiliation que nous fait subir M. Attey Philippe et sa bande. Qu’ils arrêtent de se foutre de nous. Pendant des heure nous pouvons attendre en vain un bus pour nous rendre à notre lieu de travail. Les quelques rares qui pointent le nez aux arrêts sont plein à craquer. Nos enfants sont obligés de lutter avec nous pour eux aussi se rendre à l’école, tout cela parce que dit-on, il y a pénurie de bus. Pourtant, il n’y a pas longtemps, l’on a assisté à la remise de dix autobus aux Gabonais comme si ces derniers étaient plus importants que nous », évoque M. Lath Hervé, employé au port de pêche d’Abidjan. Il n’est pas le seul qui en veut terriblement à la Sotra. « Je comprends difficilement la manière de voir les choses du côté des responsables de la Sotra. Nous avons un manque cruel de bus. Facilement, l’on peut passer deux à trois heures d’attente pour en obtenir un. Cela n’écœure ni le Dg, ni ses plus proches collaborateurs. Pour eux, les soucis de transport des ivoiriens, ils en ont cure. Ils ont choisi de miser sur l’extérieur qui proposerait gros. Cela leur permettrait de se faire des sous et renflouer les caisses de la boîte. C’est le plus important pour eux. Le déplacement convenable et régulier des ivoiriens n’a jamais été à l’ordre du jour », soutient Mme N’Drin Léontine, secrétaire de son état. Ce désagrément amène clients, sacs d’aubergines et ustensiles de cuisines à se disputer les quelques rares autobus qui se pointent avec des heures de retard. Des plaintes, nous en recevons tous les jours. Les usagers sont exaspérés de la situation qui tarde à trouver une issue heureuse. Ils ne cessent d’attirer l’attention des dirigeants pour que quelque chose soit fait. Leur souhait est que Sotra Industries, la filiale du groupe qui, dit-on, est spécialisée dans la maintenance et la fabrication d’autobus, d’autocars et de bateaux-bus se penche sur le sort de la Côte d’Ivoire en mettant à sa disposition des bus pour faciliter le transport des ivoiriens.
Jules César
(Stagiaire)
