Les enseignants de l’université de Bouaké réclament 4 milliards de Fcfa à l’Etat. Ce sont les heures complémentaires de l’année académique 2007-2008, les vacations des enseignants permanents de 2006 à 2008, les émoluments de vacataires des Ufr de droit et de sciences économiques de 2006 à 2008, les vacations au titre des enseignements de Bouaké à Bouaké de 2006 à 2008, les primes de soutenance de 2006 à 2008 et les primes de correction et de jury de délibération de 2006 à 2008 également. Hier, au cours d’une conférence de presse à la présidence de l’université de Bouaké au II Plateaux, les enseignants ont décidé de réconduire la grêve du 16 novembre. Cette fois-ci pour un délai indéterminé, selon le Pr Latte Jean-Michel, sécrétaire général du Syndicat national de la recherche et de l’enseignement supérieur (Synares), et porte-parole de 5 syndicats concernés. Il s’agit de la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs (Cnec), du Syndicat national du personnel administratif et technique de l’enseignement supérieur (Synapates), du Syndicat national des agents de l’enseignement supérieur de Côte d’Ivoire (Synapesci) et du Syndicat national des agents de l’enseignement supérieur (Synages). L’université restera fermée tant que ces révendications ne seront pas prises en compte, selon le Pr Latte. Ce sont donc 20.000 étudiants, 16. 000 à Abidjan et 4.000 à Bouaké qui sont concernés par cette grêve.
Raphaël Tanoh
Raphaël Tanoh