Un quart de siècle après les premiers cas établis du SIDA, quelques pays d’Afrique dont la Côte d’Ivoire montrent qu’il est possible, en faisant preuve de détermination, de réduire le taux d’infection. En Côte d’Ivoire, dans les zones urbaines, la proportion de personnes porteuses du VIH, le virus à l’origine du SIDA a baissé depuis deux ans. Toutefois « La lutte est à la croisée des chemins » selon les spécialistes.
Distribution de préservatifs, les programmes de prévention du SIDA commencent à avoir de l’effet. « La lutte contre le SIDA est à la croisée des chemins » a indiqué un spécialiste lors d’une réunion spéciale de haut niveau sur la transmission mère-enfant de la pandémie. Pour qu’elle soit couronnée de succès, il faudra tirer parti des progrès récents en faisant des efforts ‘’sans précédent’’ pour renforcer les politiques de lutte contre la maladie et élargir l’accès aux programmes de traitement et de prévention. Faute de quoi, la pandémie continuera de se propager et de faire de nombreuses nouvelles victimes. « En Côte d’Ivoire, après plusieurs années de lutte avec entre autre la création du ministère de la lutte contre le SIDA, les choses commencent à aller dans le bon sens et l’objectif principal c’est la baisse du taux de prévalence », a déclaré un proche collaborateur du ministre de la lutte contre le SIDA, Christophe Nébout Adjobi. Pour nombre de spécialistes ivoiriens luttant pour l’éradication du ‘’fléau du siècle’’, la lutte doit être intensifiée par des actions de prévention, de sensibilisation et surtout une collaboration accrue dans la recherche avec les grandes institutions de recherches qui investissent des sommes importantes pour venir à bout du fléau. En filigrane un engagement à concilier prévention, soins et traitement avec la distribution des anti rétroviraux et à mettre fin aux inégalités fondées sur le sexe. Mettre fin aux inégalités fondés sur le sexe d’autant plus qu’en Côte d’Ivoire, selon les statistiques du ministère chargé de la lutte contre le SIDA, l’on assiste à la ‘’féminisation du fléau’’. Malgré tout, l’espoir est permis et plusieurs signes abondent dans le sens de la baisse du taux de prévalence en Côte d’Ivoire. En effet de 12% de taux de prévalence en 1998, aujourd’hui selon les chiffres de l’ONU SIDA, la Côte d’ivoire se situe à un taux de 5,4% de prévalence. Et l’objectif à atteindre pour l’année 2010 est de 3,5% de taux de prévalence. « Cet objectif est réalisable dans la mesure où la sensibilisation et le changement de mentalité dans le domaine de la vie sexuelle commencent à porter des fruits », a affirmé un président d’ONG de lutte contre le SIDA. Espoir, mais surtout ne pas baisser les bras car le tableau est contraste. Pendant que certains spécialistes jouent volontiers la carte de l’optimisme en se fiant uniquement à la baisse du taux de prévalence, d’autres au contraire pensent que l’épidémie n’a que trop duré et pour venir à bout, il faut beaucoup de moyens financiers et donc plusieurs milliards de dollars. Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, le fonds Bush a été un déclic.
Le fonds Bush comme catalyseur de la lutte en Côte d’Ivoire
Au début du 21e siècle, le président républicain des Etats-Unis d’Amérique fait de la lutte contre le SIDA son objectif en matière de politique étrangère pour les pays du tiers-monde. Un fonds a été alloué au pays à fort taux de prévalence. La Côte d’Ivoire s’est vue allouée le fonds Bush pour la lutte contre le SIDA. Ceci se chiffre en plusieurs milliards de dollars et prend en compte toutes les dimensions pour faire reculer la pandémie : la recherche, la sensibilisation, la prise en charge des personnes vivantes avec le virus et l’appui aux gouvernements respectifs dont celui de la Côte d’Ivoire. « Pour le cas de la Côte d’Ivoire, l’épidémie se propageait à un rythme supérieur à la norme mondiale. Après quelques efforts du gouvernement et surtout l’avènement du fonds Bush de lutte contre le SIDA le déclic s’est opéré» a mentionné la ministre Christine Nébout Adjobi. La multiplication des ONG sur le terrain commence a porté leurs fruits. En Côte d’Ivoire nous sommes passés à un stade où le problème du SIDA était une véritable psychose pour la société à un moment où pour l’Ivoirien lambda le SIDA peut être vaincu avec un net changement de mentalité. Toute fois le ralentissement du taux d’infection en Côte d’Ivoire ne saurait constituer une victoire totale car elle peut cacher quelques statistiques à prendre en compte dont l’accroissement rapide de la population totale. C’est pourquoi il faut se fixer l’objectif « d’une Côte d’Ivoire sans SIDA à moyen terme » a affirmé un cadre du ministre en charge de lutte contre le SIDA. Sûrement avec la commémoration de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, l’accent sera mit en Côte d’Ivoire sur la sensibilisation, le changement de comportement et l’intensification de la recherche pour la mise sur le marché d’un vaccin contre le SIDA ‘’car le VIH demeure une urgence en ce sens qu’il entrave dangereusement le développement de la Côte d’Ivoire’’. Compte tenu de la relative pauvreté de la Côte d’Ivoire, l’Etat doit mobiliser les ressources locales en renforçant les systèmes de santé en Afrique, en luttant contre l’exclusion et la discrimination à l’égard des femmes, en élargissant l’accès aux anti-rétroviraux et en investissant beaucoup plus dans la prévention. Lesquelles mesures de préventions doivent être axées en particulier sur les jeunes femmes, les filles et les autres groupes vulnérables et avoir pour but d’assurer ‘’à toutes les personnes sexuellement actives l’accès aux préservatifs masculins et féminins’’. Pour cela, l’on doit éviter un chevauchement entre le ministère de la Santé et le ministère de la lutte contre le SIDA pour être plus efficace.
Williams Arthur Prescot
Photo : La ministre de la lutte contre le SIDA.
Distribution de préservatifs, les programmes de prévention du SIDA commencent à avoir de l’effet. « La lutte contre le SIDA est à la croisée des chemins » a indiqué un spécialiste lors d’une réunion spéciale de haut niveau sur la transmission mère-enfant de la pandémie. Pour qu’elle soit couronnée de succès, il faudra tirer parti des progrès récents en faisant des efforts ‘’sans précédent’’ pour renforcer les politiques de lutte contre la maladie et élargir l’accès aux programmes de traitement et de prévention. Faute de quoi, la pandémie continuera de se propager et de faire de nombreuses nouvelles victimes. « En Côte d’Ivoire, après plusieurs années de lutte avec entre autre la création du ministère de la lutte contre le SIDA, les choses commencent à aller dans le bon sens et l’objectif principal c’est la baisse du taux de prévalence », a déclaré un proche collaborateur du ministre de la lutte contre le SIDA, Christophe Nébout Adjobi. Pour nombre de spécialistes ivoiriens luttant pour l’éradication du ‘’fléau du siècle’’, la lutte doit être intensifiée par des actions de prévention, de sensibilisation et surtout une collaboration accrue dans la recherche avec les grandes institutions de recherches qui investissent des sommes importantes pour venir à bout du fléau. En filigrane un engagement à concilier prévention, soins et traitement avec la distribution des anti rétroviraux et à mettre fin aux inégalités fondées sur le sexe. Mettre fin aux inégalités fondés sur le sexe d’autant plus qu’en Côte d’Ivoire, selon les statistiques du ministère chargé de la lutte contre le SIDA, l’on assiste à la ‘’féminisation du fléau’’. Malgré tout, l’espoir est permis et plusieurs signes abondent dans le sens de la baisse du taux de prévalence en Côte d’Ivoire. En effet de 12% de taux de prévalence en 1998, aujourd’hui selon les chiffres de l’ONU SIDA, la Côte d’ivoire se situe à un taux de 5,4% de prévalence. Et l’objectif à atteindre pour l’année 2010 est de 3,5% de taux de prévalence. « Cet objectif est réalisable dans la mesure où la sensibilisation et le changement de mentalité dans le domaine de la vie sexuelle commencent à porter des fruits », a affirmé un président d’ONG de lutte contre le SIDA. Espoir, mais surtout ne pas baisser les bras car le tableau est contraste. Pendant que certains spécialistes jouent volontiers la carte de l’optimisme en se fiant uniquement à la baisse du taux de prévalence, d’autres au contraire pensent que l’épidémie n’a que trop duré et pour venir à bout, il faut beaucoup de moyens financiers et donc plusieurs milliards de dollars. Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, le fonds Bush a été un déclic.
Le fonds Bush comme catalyseur de la lutte en Côte d’Ivoire
Au début du 21e siècle, le président républicain des Etats-Unis d’Amérique fait de la lutte contre le SIDA son objectif en matière de politique étrangère pour les pays du tiers-monde. Un fonds a été alloué au pays à fort taux de prévalence. La Côte d’Ivoire s’est vue allouée le fonds Bush pour la lutte contre le SIDA. Ceci se chiffre en plusieurs milliards de dollars et prend en compte toutes les dimensions pour faire reculer la pandémie : la recherche, la sensibilisation, la prise en charge des personnes vivantes avec le virus et l’appui aux gouvernements respectifs dont celui de la Côte d’Ivoire. « Pour le cas de la Côte d’Ivoire, l’épidémie se propageait à un rythme supérieur à la norme mondiale. Après quelques efforts du gouvernement et surtout l’avènement du fonds Bush de lutte contre le SIDA le déclic s’est opéré» a mentionné la ministre Christine Nébout Adjobi. La multiplication des ONG sur le terrain commence a porté leurs fruits. En Côte d’Ivoire nous sommes passés à un stade où le problème du SIDA était une véritable psychose pour la société à un moment où pour l’Ivoirien lambda le SIDA peut être vaincu avec un net changement de mentalité. Toute fois le ralentissement du taux d’infection en Côte d’Ivoire ne saurait constituer une victoire totale car elle peut cacher quelques statistiques à prendre en compte dont l’accroissement rapide de la population totale. C’est pourquoi il faut se fixer l’objectif « d’une Côte d’Ivoire sans SIDA à moyen terme » a affirmé un cadre du ministre en charge de lutte contre le SIDA. Sûrement avec la commémoration de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, l’accent sera mit en Côte d’Ivoire sur la sensibilisation, le changement de comportement et l’intensification de la recherche pour la mise sur le marché d’un vaccin contre le SIDA ‘’car le VIH demeure une urgence en ce sens qu’il entrave dangereusement le développement de la Côte d’Ivoire’’. Compte tenu de la relative pauvreté de la Côte d’Ivoire, l’Etat doit mobiliser les ressources locales en renforçant les systèmes de santé en Afrique, en luttant contre l’exclusion et la discrimination à l’égard des femmes, en élargissant l’accès aux anti-rétroviraux et en investissant beaucoup plus dans la prévention. Lesquelles mesures de préventions doivent être axées en particulier sur les jeunes femmes, les filles et les autres groupes vulnérables et avoir pour but d’assurer ‘’à toutes les personnes sexuellement actives l’accès aux préservatifs masculins et féminins’’. Pour cela, l’on doit éviter un chevauchement entre le ministère de la Santé et le ministère de la lutte contre le SIDA pour être plus efficace.
Williams Arthur Prescot
Photo : La ministre de la lutte contre le SIDA.