La Tabaski a laissé un amer goût à certains opérateurs économiques de la filière bétail. Au nombre de ceux-ci, Nanan Kossonou Charles, président du Réseau ivoirien de distribution de bétail et viandes (Ridbv). Celui-ci, au cours d’une conférence de presse, hier, à Koumassi, a expliqué que le problème est parti de Issiaka Sawadogo, président de la Confédération des fédérations nationales des filières bétail et viandes. Qui, refusant la concurrence, a fait bloquer à Tiébissou, 57 camions de moutons lui appartenant et venant du Mali en direction du parc à bétail d’Abidjan. Ce qui a failli créer un incident diplomatique entre la Côte d’Ivoire et le Mali. « Issiaka Sawadogo ne peut pas empêcher une structure de base légalement constituée de travailler.
Nous avons reçu un financement de Dramera qui est notre partenaire financier. Ce qui nous a permis d’avoir les bêtes. Et lui, il veut empêcher leur convoyage . Cela n’est pas du ressort de la Confédération qui ne doit s’occuper que de la politique générale de la filière bétail et non s’adonner à des activités lucratives en Côte d’Ivoire », a déploré Nanan Kossonou. Révélant qu’il a décidé de porter plainte contre Issiaka Sawadogo qui a voulu le faire tuer et empêcher sa structure de faire ses prestations de convoyage, la qualifiant de fictive alors qu’elle en a droit, comme l’atteste l’arrêté 044 Miparh/Cab du 03 juin 2008, du ministère de la Production animale et des ressources animales. Selon le président du Ridbv, bloqué pendant cinq jours, il fallu l’intervention du Directeur général de l’Oic (Office ivoirien des chargeurs), Abduldramane Bakayoko, les instructions fermes du ministre de l’Intérieur au commissaire de Tiébissou et au Com-Théâtre de Yamoussoukro pour que la situation soit décantée et les moutons acheminés sur Abidjan. Pour Nanan Kossonou, cette situation a occasionné le renchérissement du coût du mouton qui s’achetait à 500 000 F, 700 000 F voir 800 000 Fcfa. Surtout que les autres importateurs qui devaient arriver se sont ravisés car informés des pratiques d’Issiaka Sawadogo. « Ce sont de tels agissements qui font que le kilogramme de viande est cher en Côte d’Ivoire puisque Issiaka Sawadogo instaure des taxes alors que cela n’est pas de son ressort. Pire, il ne reverse rien à l’Etat de Côte d’Ivoire. Mais nous avons décidé d’aider les populations ivoiriennes à acquérir la viande à moindre coût et nous ne reculerons pas. C’est un combat national afin que les prix chutent», a conclu Nanan Kossonou. Joint au téléphone, la confédération de la filière bétail, dirigée par M. Issiaka Sawadogo, a préféré attendre le retour à Abidjan de ce dernier pour réagir.
Jean Eric ADINGRA
Nous avons reçu un financement de Dramera qui est notre partenaire financier. Ce qui nous a permis d’avoir les bêtes. Et lui, il veut empêcher leur convoyage . Cela n’est pas du ressort de la Confédération qui ne doit s’occuper que de la politique générale de la filière bétail et non s’adonner à des activités lucratives en Côte d’Ivoire », a déploré Nanan Kossonou. Révélant qu’il a décidé de porter plainte contre Issiaka Sawadogo qui a voulu le faire tuer et empêcher sa structure de faire ses prestations de convoyage, la qualifiant de fictive alors qu’elle en a droit, comme l’atteste l’arrêté 044 Miparh/Cab du 03 juin 2008, du ministère de la Production animale et des ressources animales. Selon le président du Ridbv, bloqué pendant cinq jours, il fallu l’intervention du Directeur général de l’Oic (Office ivoirien des chargeurs), Abduldramane Bakayoko, les instructions fermes du ministre de l’Intérieur au commissaire de Tiébissou et au Com-Théâtre de Yamoussoukro pour que la situation soit décantée et les moutons acheminés sur Abidjan. Pour Nanan Kossonou, cette situation a occasionné le renchérissement du coût du mouton qui s’achetait à 500 000 F, 700 000 F voir 800 000 Fcfa. Surtout que les autres importateurs qui devaient arriver se sont ravisés car informés des pratiques d’Issiaka Sawadogo. « Ce sont de tels agissements qui font que le kilogramme de viande est cher en Côte d’Ivoire puisque Issiaka Sawadogo instaure des taxes alors que cela n’est pas de son ressort. Pire, il ne reverse rien à l’Etat de Côte d’Ivoire. Mais nous avons décidé d’aider les populations ivoiriennes à acquérir la viande à moindre coût et nous ne reculerons pas. C’est un combat national afin que les prix chutent», a conclu Nanan Kossonou. Joint au téléphone, la confédération de la filière bétail, dirigée par M. Issiaka Sawadogo, a préféré attendre le retour à Abidjan de ce dernier pour réagir.
Jean Eric ADINGRA