On pensait qu’elle avait fini par faire sa mue. Que non. La Fédération des élèves et étudiants de Côte d ‘Ivoire (FESCI), s’est encore illustrée de la plus mauvais manière. Ces élèves et étudiants n’ont trouvé rien d’autre à faire que d’humilier leurs maîtres engagés dans une lutte pour obtenir des meilleures conditions de travail. Lundi dernier, la FESCI a tout simplement bastonné des enseignants venus sensibiliser leurs camarades sur le sens de la grève au lycée classique d’Abidjan. Les infortunés enseignants ont par la suite été remis aux éléments du Cecos (centre de commandement des opérations de sécurité). « Nous assumons. Que ceux qui ne veulent pas enseigner restent à la maison, qu’ils ne viennent pas nous défier en menaçant les enseignants consciencieux », a soutenu sans sourciller le secrétaire général du syndicat, Mian Augustin. A défaut de soutenir les enseignants (solidarité syndicale oblige), ou contraindre le gouvernement à régler le problème des enseignants, afin que les élèves reprennent le chemin de l’école, la FESCI n’avait pas à s’attaquer à ses maîtres.
Le syndicat dirigé par Mian Augustin, faut-il le rappeler, n’est pas à son premier forfait. Déjà en 2008, le siège de la ligue ivoirienne des droits de l’homme avait été attaqué par ce syndicat au motif que cette organisation prêtait son siège aux enseignants du supérieur (en grève) pour leurs conférences. Comme l’a dit l’écrivain Ahmadou Kourouma, « le molosse ne se débarrasse jamais de sa déhontée façon de s’asseoir ».
Fait grave, la FESCI a bénéficié de la complicité des éléments du Cecos. Comme l’ont si bien remarqué les enseignants, l’Etat de droit « a foutu » le camp dans ce pays.
DM
Le syndicat dirigé par Mian Augustin, faut-il le rappeler, n’est pas à son premier forfait. Déjà en 2008, le siège de la ligue ivoirienne des droits de l’homme avait été attaqué par ce syndicat au motif que cette organisation prêtait son siège aux enseignants du supérieur (en grève) pour leurs conférences. Comme l’a dit l’écrivain Ahmadou Kourouma, « le molosse ne se débarrasse jamais de sa déhontée façon de s’asseoir ».
Fait grave, la FESCI a bénéficié de la complicité des éléments du Cecos. Comme l’ont si bien remarqué les enseignants, l’Etat de droit « a foutu » le camp dans ce pays.
DM