Le mouvement des syndicats de l'enseignement général et technique de Côte d'Ivoire appelle à la reprise des cours, ce matin.
Réunis en Assemblée générale extraordinaire hier mercredi 2 décembre 2009, à la bourse de travail de Treichville, les enseignants du mouvement de syndicats de l'enseignement général et technique de Côte d'Ivoire, ont levé leur mot d'ordre de grève. Cette décision des enseignants du second cycle de rouvrir les portes de l'école, fait suite aux négociations tripartites qui ont lieu durant deux jours (du lundi 30 novembre au mardi 1 décembre 2009), entre d'une part, le mouvement des syndicats de l'Enseignement général et technique de Côte d'Ivoire, les parents d'élèves, les ministères de la Fonction publique et de l'Emploi et le ministère de l'Economie et des Finances, d'autre part. A la suite donc de ces négociations, l'Etat s'engage à payer l'intégralité du reclassement des enseignants à la fin de l'achoppement en mars ou en juin 2011, la levée de la suspension des salaires des Secrétaires généraux des syndicats, le réajustement du reclassement et l'engagement de l'Etat à produire des actes indiciaires individuels. Le porte-parole du mouvement des syndicats a indiqué qu'au stade actuel des faits, le reclassement intégral ne peut être fait. C'est pourquoi, a-t-il avancé, il est bon d'accepter ce qui a été arrêté de commun accord avec les autorités, tout en poursuivant les négociations. Pour Soro Mamadou, le Président de la République ayant accepté de s'asseoir à la table de négociation les conforte dans leur position que la grève des enseignants est légale. Les 2105 délégués qui ont pris d'assaut la bourse de travail hier matin, sont repartis satisfaits. Les enseignants ont donc décidé de reprendre les cours, ce matin.
Jean-Baptiste Essis
jbessis@yahoo.fr
Réunis en Assemblée générale extraordinaire hier mercredi 2 décembre 2009, à la bourse de travail de Treichville, les enseignants du mouvement de syndicats de l'enseignement général et technique de Côte d'Ivoire, ont levé leur mot d'ordre de grève. Cette décision des enseignants du second cycle de rouvrir les portes de l'école, fait suite aux négociations tripartites qui ont lieu durant deux jours (du lundi 30 novembre au mardi 1 décembre 2009), entre d'une part, le mouvement des syndicats de l'Enseignement général et technique de Côte d'Ivoire, les parents d'élèves, les ministères de la Fonction publique et de l'Emploi et le ministère de l'Economie et des Finances, d'autre part. A la suite donc de ces négociations, l'Etat s'engage à payer l'intégralité du reclassement des enseignants à la fin de l'achoppement en mars ou en juin 2011, la levée de la suspension des salaires des Secrétaires généraux des syndicats, le réajustement du reclassement et l'engagement de l'Etat à produire des actes indiciaires individuels. Le porte-parole du mouvement des syndicats a indiqué qu'au stade actuel des faits, le reclassement intégral ne peut être fait. C'est pourquoi, a-t-il avancé, il est bon d'accepter ce qui a été arrêté de commun accord avec les autorités, tout en poursuivant les négociations. Pour Soro Mamadou, le Président de la République ayant accepté de s'asseoir à la table de négociation les conforte dans leur position que la grève des enseignants est légale. Les 2105 délégués qui ont pris d'assaut la bourse de travail hier matin, sont repartis satisfaits. Les enseignants ont donc décidé de reprendre les cours, ce matin.
Jean-Baptiste Essis
jbessis@yahoo.fr