6 heures 45 mn (19h à 00h45), c'est le temps qu'ont duré les négociations entre la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo, devenue pour la circonstance médiateur dans la crise de l'école, et le corps enseignant. Elle avait à ses côtés Charles Koffi Diby, ministre de l'Economie et des finances, des représentants des ministres de l'Education nationale et de la Fonction publique, et le mouvement des syndicats de l'enseignement secondaire, général et technique. A la suite de cette rencontre, les syndicats de l'enseignement, réunis au sein du collectif a décidé de suspendre son mot d'ordre de grève. Le mouvement, "Vu les garanties données, a décidé de reprendre le chemin des salles de classe à compter de ce jeudi 03 novembre sur toute l'étendue du territoire national". L'information a été donnée, hier mercredi 03 novembre, au cours d'une assemblée générale tenue à la Bourse du travail à Treichville. Selon Soro Mamadou et ses camarades, après des négociations âpres et houleuses, il a été décidé par l'Etat le payement de 50% du reclassement de l'ensemble des enseignants et non seulement à 12.000 d'entre eux. Pour ceux n'ayant pas été payés ce mois de novembre, ils le seront en décembre, en plus de l'arriéré du mois de novembre. Ce sera ainsi jusqu'en mars 2011, pour enfin avoir l'intégralité (100 %) et le rappel du reclassement indiciaire, c'est-à-dire les autres 50%. Et ce, à une autre condition, que la Côte d'Ivoire parvienne au point d'achèvement de l'initiative Ppte, prévu en mars 20011. Les enseignants auront donc 50% du reclassement jusqu'en mars 2011. A partir de la semaine prochaine, une commission de réajustement des effets financiers du reclassement indiciaire sera mise sur pied.
Jean Prisca
Jean Prisca
